Ah, ça c'est du bon THERION. Oui, par moments on entend "Suffer The Children" ou "Left Hand Path", et alors ? C'est mieux que d'entendre des triplettes de violons et du chant soprano. Des enchaînements de riffs imparables, des growls, des blasts, une ambiance putride, lourde, avec un son qui renvoie plus aux productions Scott Burns qu'aux travaux de leurs collègues suédois. Je ne comprends pas pourquoi THERION a quitté ces rivages marécageux pour aller vers la clarté aveuglante et snob d'un "Vovin". Ici, la vraie lumière, celle de l'ombre, règne. Rude, inaccessible, vulgaire. 5/5 par provocation, tiens.