En cinq titres, SORTILEGE démontrait qu'il avait tout compris du Heavy, et on ne peut que regretter son ensevelissement dans les tréfonds de la bêtise culturelle française de l’époque.
Beaucoup de références forcément, tant "maideniennes" que "priestiennes", mais déjà une volonté d'aller au delà, déjà une capacité phénoménale à balancer des titres qui tuent, épiques et fédérateurs, levez-vous le matin au son du "Gladiateur", quelle pêche ça vous donne, nom de dieu !
A part un petit bémol sur les textes de "Progéniture", il faut reconnaître que le Zouille, énorme chanteur, avait aussi une fort belle plume pour le genre.
Le Heavy en frenchy provoque un mouvement de recul, vite dissipé par la fougue, la hargne de ce superbe groupe.
De fait, autant Zouille est poignant lorsqu'il chante en français, autant ses tentatives en anglais sont... hem hem, limitées.
Le genre de galettes sur laquelle on pourrait foutre un beau sticker "CULTE" sans sourciller.