Euh... Bon, ça doit juste pas être ma tasse de thé, mais franchement non, je ne vois pas comment on peut s'enflammer pour ce Voice from the Silence.
J'aurais dû m'en douter, déjà le "the" il est de trop en bon anglais, et puis la pochette et le logo kitschissimes font penser à tous ces premiers albums de groupes de metal symphonique ou speed metal ou power metal sortis à tour de bras par certains studios et distributeurs, dont les prestations rentrent par une oreille et ressortent immédiatement par l'autre.
Celui-ci ne fait pas exception. En fait comme d'hab, l'intro instrumentale est chiadée, le son est très propre et bien puissant dès que le premier riff part, et le premier titres semble intéressant. C'est clairement d'inspiration "Stratovarienne", à tel point qu'à l'aveugle on aurait du mal à discerner la copie du vrai. Les musiciens ne sont pas des manches, pas plus que dans le vrai, la production est super-pro, y a des choeurs etc etc... Mais alors tout, absolument tout, est déjà mille fois entendu, c'est de la musique aussi générique que les médicaments du même nom, rien qui me fasse dresser l'oreille.
Au final, cela rappelle les premières parties de concert de metal où un label pousse un groupe qui visiblement emm*rde toute la salle à l'exception des proches au premier rang.
Je dois juste dire que le guitariste essaye lui d'innover à travers les soli, certains sont vraiment bien vus et complètement maîtrisés. Mais pourquoi alors il a pas investi un ou deux neurones dans les riffs, vin diou !
Ah si, Evening Star, qui commence un peu comme le générique d'Albator avant un n-ième riff plat, inclut une reprise de la sublime 25e symphonie de Mozart - forcément pour les puristes c'est du massacre, il y manque l'essentiel à savoir le thème mélancolique au hautbois, mais une nouvelle fois si ça peut en pousser un ou deux à écouter l'originale tant mieux.
Bref, je ne leur donne aucune chance de percer, même s'ils ont toute ma sympathie. Ce sera en tout cas effacé de mon baladeur mp3 bien vite...