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Slayer
Seasons In The Abyss
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le 20 Février 2011 par CHOPPER
Vous savez... Y'a des trucs dans la vie qui ont une saveur particulière, qu'on a envie de revivre encore et encore, imaginez vous le trip, mon brother of metal et moi (...on en a tous un, me la faites pas, celui qui vous dis que vous êtes cons d'aimer tel morceau et qui est d'accord sur tel album...) dans cette de cour de récré, je vais vous donner un exemple dans l'amitié la plus flagrante :
"- Gars, t'es encore entrain d'écouter SLAYER ?! Je sais pas comment tu fais pour écouter autant de fois par jour leurs albums...
- C'est simple, je ne fais rien... J'écoute.
- Va te pendre.
- Ça sera quoi ma musique de funérailles si je meurs ?
- L'hymne à la joie...
- Pédé... Va te faire mettre bien profond.
- Pffff, si j'avais le quart de tes écoutes de cet album, je serais mort"...
(et au fond de moi, chaque morceau me parait neuf, et chaque changement de tempo et chaque refrain que je découvre me donne des foutus frissons).
Ah... L'amitié virile et bienveillante, je m'en lasserais pas.
Dans la réalité, quand je commençais à m'initier au Thrash, j'ai écouté cet album à chaque fois que l'occasion s'en présentait, je ne m'en lassait pas, bien sur, y'avait des morceaux que je voulais me taper encore et encore (un coup c'était "Blood Red", un autre coup c'était "Spirit In Black" puis "Skeletons Of Society"). J'en parlais à tout le monde, genre :
- Salut Chopper !
- Salut
- T'écoutes quoi ?
- "Seasons in the abyss"*
- C'est quoi ?
- Le meilleur album de Thrash metal de tous les temps**
- Ah, toi et ton Srachemaitalle (oui, j'aime déformer des mots...)
Bref, cet album, c'était le mien, j'avais autant envie de l'afficher au monde entier que de le garder pour moi seul, comme un égoïste. C'était parfait de bout en bout, la puissance de SLAYER à la baguette, la rage est toujours là, mais là, on avait aucune raison de dire que c'était pas de la musique (oui... Je parle à ces foutus anti-metal plein de préjugés***), on sentait un apport mélodique, le même que celui de "South Of Heaven", mais en plus fort. J'avais lu cette fameuse chronique sur Nightfall qui disait que cet album avait tué le Thrash et tout et tout... Je m'emballais, plein de bonnes intentions metallistiques...
Avant de passer pour le gros fan (je ne suis pourtant pas défenseur aveugle du groupe...), je m'en vais me justifier sur ce qui m'a poussé à écouter l'album. Il y a une incroyable diversité tout en gardant une homogénéité (et ouais), la diversité des chansons (prenez un "War Ensemble" qui sert de boucherie, un "Spirit In Black" qui fait le pont entre mélodie et efficacité et un "Dead Skin Mask" sombre et mid-tempo) on a un menu loin de celui de "Reign In Blood", tout ça pour mieux apprécier le disque, l'aérer sans mettre de l'eau dans son vin (... manquait plus que ça...), ce disque a pourtant cette faculté si propre aux albums ultimes d'attirer les non-initiés.
Pour ça, il fallait quelques changements et enseignements, les conditions pour nous coller "cette bombe au dans ta face" était excellentes :
- Tom Araya s'est servi des acquis de "South Of Heaven" : Il chante autant qu'il hurle.
- Lombardo ? Même constat, du coup : son jeu est aussi varié et impressionnant que sur ce même "South Of Heaven"****
Conséquences : "Expendable Youth" parait plus calme musicalement... Écoutez cette batterie, "Dead Skin Mask" vous plonge dans les ténèbres avec un refrain en béton armé et un chant clair, le morceau éponyme rappelle "Spill The Blood"
Rien que ces deux points changeaient la donne.
"Reign In Blood" a son importance évidemment (on va faire plaisir à tout le monde, hein, vous être contents maintenant) : "War Ensemble" est là pour afficher très clairement l'héritage du terrible album, histoire de rassurer les tenants de 1986. "Born Of Fire" ne laissera pas indemne votre grand mère qui sort tout juste d'une pose de prothèse de la hanche.
Ces facettes sont intelligemment dispersées dans l'album, on met les 3 morceaux phare au bon endroit (la fameuse structure "War Ensemble"/"Dead Skin Mask"/"Seasons In The Abyss") pour mieux tenir l'auditeur en halène, entre temps, il écoute des morceaux excellents, mais contrairement à la combinaison "magique", ils n'auront pas cette faculté à surprendre autant, tout ça parce qu'il y a un contraste (non non non, je rabaisse pas le reste de l'album, je met en exergue les piliers...) qui donne un coup de fouet à qui à la chance d'écouter la galette. C'est ainsi que la construction de la track-list est si bien foutue, jamais on ne s'ennuie (c'est ce qui procure cette cohérence malgré la diversité).
Ça me rappelle mon bon vieil ami... Quelques semaines après ma "Seasonsite Aigue" (qui au passage... N'est pas réellement partie):
- Mec... Ça me fait peur, je kiffe "Seasons...".
- Ça devait bien arriver non ?
- Avant, je trouvais cet album ennuyeux (sacrilège !) mais du jour au lendemain, j'ai voulu redonner une chance à l'album, et je trouve certains titres trop géniaux, je respecte ces types. (bien rattrapé...).
Ah, l'amitié virile et bienveillante, y'en a pas mal chez SLAYER pour faire des petits cadeaux, je m'en lasserais pas...
Note : Fait chier, on peut que mettre 5...
Morceau préféré : "Spirit In Black".
Culte : La combinaison magique ("War"/"Dead"/"Seasons")
A découvrir : "Skeletons Of Society", "Seasons In The Abyss"
Ça Déchire : Tout ce foutu skeud déchire...
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*- Oui, j'éclaboussais de front tout le monde, j'ai pas honte de ma musique
** - Regardez cette crédibilité, cette maitrise de moi même absolument incroyable
*** - Qui sait ? Peut y'en avoir un qui lira ça...
**** - Ouais, "Seasons...", c'est une synthèse des deux skeud précédents... Mais avouons le, celui de 1988 a prodigué l'enseignement le plus important.
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le 07 Mai 2010 par RAUM
Il suffisait de pas grand-chose:
- Que Araya "apprenne" à chanter
- Que Jeff et Kerry attendent Lombardo avant de défourailler
Du Thrash agressif et réfléchi qui abandonne (un peu) son satanisme de fête foraine pour des lyrics plus actuels sur des compos plus travaillées. Évidemment, cet aspect lisse a pu déplaire aux "puristes" Thrash-Trash, mais SLAYER y a gagné bien plus au change, pour nous vomir de façon élégante THE-Thrash-album.
Sûr qu'après ce monument, le genre n'aura plus grand-chose à dire dans ce registre sans avoir à muter drastiquement. Hélas, SLAYER (qui en a écrit l'épitaphe) ne sera pas en mesure de le faire évoluer.
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le 30 Novembre 2009 par MUSTIS 666
ce disque est tout simplement phénoménal car après avoir mis plus de variation dans sa musique ("South of Heaven"), SLAYER revient à du brut avec une production moins aérée et un sens de la brutalité ultime ("Born Of Fire" et son final apocalyptique).
L'album contient plusieurs tueries mais surtout le morceau le plus malsain du groupe, le bien nommé "Dead Skin Mask". Après des harmonies de guitare où Hanneman et King se donnent la réplique, le morceau démarre par une rythmique lourde avant que Lombardo ne fasse parler son sens du groove et Araya son chant inquiétant. Viennent ensuite les soli particulièrement malsains et déchirants où le scalpel fait son œuvre. Un chef d'œuvre.
Les soli du groupe donnent lieu à débat mais pour ma part, écouter SLAYER, c'est se délecter de la précision chirurgicale de ses membres et de s'abreuver d'un mur (du) de son. J'ai toujours adoré la paire KING / HANNEMAN car leurs soli sont quasi inhumains par leurs sonorités et surtout très originaux. On n'écoute pas Steve Vai et je vois mal un guitariste comme HAMMET dans SLAYER !
Difficile de nier que King ne soit pas une bête de scène et quiconque les a vu en concert, peut témoigner de ce qu'ils restituent parfaitement ce qu'ils jouent sur disque. Ce n'est pas toujours le cas dans le métal extrême.
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le 27 Novembre 2009 par YEC'HED MAT.
Comment énerver un fan de SLAYER ? Rien de plus facile. Le brancher sur le point faible du groupe : les soli de guitare. On est bien loin du talent mélodique d'un K. Hammett, par exemple, et le "clouté de service", M. KK himself, doit souvent confondre son médiator avec un élément de sa cartouchière. A moins qu'il utilise parfois une perceuse pour certains passages ? Difficile à dire.
Quoiqu'il en soit, il a quand même dû sécher quelques cours de gratte lors de son apprentissage. Hanneman est un peu plus sérieux à ce niveau : bien que fan de Punk-Hardcore, c'est quand même lui le vrai "hardos" du groupe. Bref, vous avez compris pourquoi j'ai toujours préféré METALLICA à SLAYER, à part peut-être sur "Show No Mercy" qui est lui grandiose et où il y a un vrai effort mélodique, et sur "Undisputed Attitude" sur lequel SLAYER est à son vrai niveau : une bande de keupons metalliques. Ni plus, ni moins.
Malgré tout, le groupe reste génial, mais surestimé à mon goût. FLOTSAM AND JETSAM, sur son 1er LP, bottait le cul aux Californiens.
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le 27 Novembre 2009 par SACRIPAN
Prod' cradingue , faut pas déconner, à part pour les 2 premiers albums (et encore, LAIHOVARIUS, peut-être as-tu écouté les premiers albums de Black Metal, là c'est vraiment crade), le son chez SLAYER est audible et largement bon (depuis "Reign in Blood")
Ensuite dire que le paire King/Henneman produit des soli risibles... Ils sont (et c'est d'ailleurs pour ça que leur Trash a connu avec celui de METALLICA le succès qu'on leur connait) parmi les meilleurs mélodistes que la planète Metal n'ait jamais portés
= ACHTUNG !!! Ceci est une conversation sur la musique, en rien je cherche à offenser "LAIHOVARIUS" ni "MOI"
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