SLAYER joue un personnage, ils jouent à SLAYER.
Déjà, "Seasons...", en son époque, ne faisait que du SLAYER, rien d'autre, finalement. On aurait du s'en douter, mais c'était bon et (presque) subversif.
Mais maintenant ?
Utilisation malsaine (car avant tout commerciale) de l'ultra violence, notamment dans les vidéos, et aucune prise de risque artistique (je sais, le mot est mal choisi, mais aucun autre ne me vient ).
SLAYER tourne en rond.
SLAYER ferait mieux de raccrocher les gants, car il n'a plus rien à dire.
Finalement, du fait de cette gestion assez étriquée de leur fonds de commerce vieillissant, ces groupes soi-disant extrêmes ne valent guère mieux que les glamouzes de la fin des 80s, dont nous-ils se moquaient pourtant à l'envie.
SLAYER, ça rime presque avec fonctionnaire.
Et ça, c'est impardonnable.
Le fait de continuer doit leur permettre l'acquisition d'une rente relativement confortable. Des loyers ou des crédits à payer, peut-être ?
Ils n'avaient pas le droit du nous faire cela, les soit-disant incorruptibles, les anti-système et que sais-je encore.
À quand la tournée "Âge tendre et tête de bois". Tiens, j'ai un nom pour eux : "Âge cruel et croix de fer". Bon, c'est surtout à Jeff que ça aurait fait plaisir, lui qui a eu la délicatesse de tirer sa révérence. Et puis, de toute manière, on me dit que la tournée en qeastion a déjà eu lieu, "The Big Four", que c'était... "Le grand four"... burn, baby, burn...