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Celtic Frost
Into The Pandemonium
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le 28 Août 2022 par DJINN


C'est vrai qu'il est attachant ce disque. Il a bénéficié d'une cote d'amour que je ressens aussi, mais qui avec du recul n'est pas si facilement expliquable.

CELTIC FROST avait réussi à se créer une aura de pionnier dans une veine Black Thrash. Peut-être est-ce d'en avoir senti les limites immédiatement atteintes qui poussa TG Warrior à expérimenter.

Et pourtant ces expérimentations ont aussi leurs limites. Reprendre un - très bon - titre Pop comme "Mexican Radio", c'est bien. Mais CHILDREN OF BODOM l'a fait avec Britney Spears et tout le monde s'en fout. Julien DORÉ a rendu l'exercice bateau, et toute une flopée de vidéos YouTube ont porté le détournement sonore au niveau industriel. Dans le genre surprise, "I Won't Dance" est agréable, mais je n'ai pas d'arguments pour piéger celui qui me dirait que c'est pataud et super kitsch.

On peut grouper les autres chansons par types.

1 - "Tristesses De La Lune" est très bien, et un peu à part. Sa version anglaise chantée par Warrior se rapproche de "Mesmerized" avec son chant pleuré qui influença tant MISANTHROPE.

2 - du Thrash groovy qui peut rappeler SACRED REICH époque "The American Way"  : "Inner Sanctum", "Babylon Fell".

3 - Un morceau Indus "One In Their Pride", qui me fait penser au même album de SACRED REICH où on trouve aussi une surprise de cet acabit... Et même le titre dansant (à croire que c'est voulu) serait un bonus track sur n'importe quel autre disque.

4- des morceaux Metal d'ambiance orientalisants : "Caress Into Oblivion", "Rex Irae", "Oriental Masquerade". Très réussis.

Beaucoup de groupes ont sorti des albums OVNI depuis, qui bénéficient d'un succès d'estime, avec plus de moyens et d'arrangements, qui rappellent que ce disque est de 1987. Futuriste, mais rétro-futuriste alors. Un peu comme la première série Battlestar Galactica. CELTIC FROST comprit qu'il ne fallait pas continuer dans cette voie sans issue.

Je suis donc bien en peine d'expliquer pourquoi c'est génial. Peut-être parce que CELTIC FROST n'en a fait qu'un comme ça, et que sa valeur vient aussi de sa rareté.

le 10 Juillet 2022 par ZEPEKENIO


On aimera ou on détestera cet album foutraque, extravagant, déroutant.

Tom G Warrior se lâche totalement et enfante un bien curieux objet.
Visiblement pas tout seul dans sa tête , le bonhomme ne s'impose aucune limite : délire gothique, électro, baroque, Baudelaire croise même un muezzin, grosse grattes Thrash, tout y passe et pourtant ce capharnaüm a un sens: une noirceur peu commune servie par un son délicieusement poussiéreux.

Pas de doute, nous sommes à Pandemonium, la capitale de l'Enfer.

Une œuvre extrêmement précieuse qui trente-cinq ans après sa naissance fascine toujours autant.

le 06 Juillet 2022 par MR G


Si un album est bien inclassable, c'est bien "Into The Pandemonium" ! Album partant dans tout les sens, pourtant très cohérent, gothique, habité, lyrique, Metal, avant-gardiste même encore des années après sa sortie, cette œuvre est à classer au panthéon du Metal ! Je ne pense pas me tromper en disant que tous les morceaux possèdent une aura très particulière que l'on ne retrouve nulle part ailleurs ! Des morceaux comme "Mesmerized", "Tristesses De La Lune", "Babylon Fell" ou encore "I Won't Dance" possèdent cette atmosphère nocturne singulière qu'on retrouve d'ailleurs sur quasiment tout l'album ! Un album précurseur, allumé, habité... Un chef d'œuvre !

le 14 Janvier 2018 par SAPERLIPOPETTE!!!


Quels que soient les styles donnés à cet album, on ne peut s’empêcher de penser qu'en cette année 87, rares étaient les groupes de Metal à être aussi originaux, libres et maîtres de leur art comme l'était CELTIC FROST. Rien à voir avec les groupes de Thrash répétitifs et en manque d'inspiration. Ce groupe a fait une multitude d'enfants qui lui doivent beaucoup. Alors, qu'est ce qu'on dit ? Merci les p'tits Suisses.

le 05 Août 2016 par CLANSMAN57


C'est vrai que ce disque est terriblement influent.
Le nombre de styles inédits qui sont abordés sur ce disque est affolant.

En plus clair, les Suisses ont proposé divers nouveaux chemins à emprunter et certains groupes plus tard n'auront pas hésité à s'y engager en allant même parfois plus loin... mais pas toujours.
C'est à mon avis ce qui fait une grande partie de son originalité, j'ai jamais entendu une musique aussi généreuse en voies à explorer, un peu comme des panneaux qui rassurent l'explorateur égaré avide de vagabonder vers des contrées vierges.

L'écoute de ce disque devrait être un passage obligé pour qui veut comprendre la scène Dark apparue quelques années plus tard.
Mais il est préférable d'investir dans l'objet après quelques écoutes virtuelles...
car ça ne plaira pas à tout le monde.
L'essentiel réside dans le fait de découvrir une source importante, peu importe si on adhère ou pas.













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