Voici enfin la chronique du second album de la "phase 2" du groupe. La phase 1 s'étant terminée par le sublime "The Divine Conspiracy", album regroupant tout ce que le groupe savait faire le mieux en étirant à fond chaque recette ; violence mesurée couplée au somptueux chant de Simone pour un résultat excellent donc.
Le groupe décide dès lors d'évoluer pour éviter de tourner en rond et d'offrir des copies ratées de son dernier opus, tout en sachant que cela peut s'avérer casse-gueule. À vaincre sans péril, on triomphe sans gloire à ce qu'il paraît. L'idée me plait, allons-y gaiement. Le début de la nouvelle aventure sera chaotique, "Design Your Universe" ne me donnant que très peu de plaisir. J'accroche pas à cette nouvelle facette plus puissante, non pas que cela soit une mauvaise chose d'envoyer la sauce, au contraire, mais c'est au détriment du reste. En gros ça bourrine dans le vide. J'avais encaissé le très cul-cul "Consign To Oblivion" sans trop broncher, je fais pareil pour "Design Your Universe" en attendant le suivant qui va à coup sur nous rectifier tout cela.
Non. C'est pire. Encore plus puissant, toujours aussi vide. Je ne retrouve pas l'alchimie des débuts, l'alliance des genres qui a permis au groupe de se détacher des autres.
" - Bon Simone, tu chantes ce que tu veux pendant qu'on bourre comme des ânes". Elle chante toujours aussi bien sinon mieux, la prod est bonne, ça riffe à gogo mais ça m'emmerde très vite.
Jeff nous parle de "Delirium" comme de la plus belle balade du groupe mais de mon point de vue, les premiers couplets de la chanson "Chasing The Drago"n sont beaucoup plus émouvants. La technique oui, mais pas sans émotion.
Bref.
Je ne retire rien de savoureux de cet album pourtant loin d'être mauvais.
J'aurais mis 3/5 pour un autre groupe, mais pour EPICA c'est 2/5.