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Darkthrone
Under A Funeral Moon
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le 22 Août 2022 par QUELQUEDEUX


Deuxième volet de leur fameuse trilogie, "Under A Funeral Moon" est le premier album de DARKTHRONE que j'ai écouté, fin 2000. Et très honnêtement, même si l'esthétique me fascinait, je me suis demandé dès le premier morceau quel était ce foutage de gueule. Faut préciser qu'en venant de CRADLE OF FILTH, DIMMU BORGIR et OLD MAN'S CHILD, la transition était plutôt abrupte et dire que je n'étais pas préparé à entendre ce genre d'album est une douce litote. J'ai donc vite relégué "Under A Funeral Moon" aux oubliettes, mais au fil des ans, et à mesure que je découvrais des œuvres plus brutes, je lui ai redonné sa chance à plusieurs reprises, et ça a fini par passer de mieux en mieux.

Ayant maintenant plus de recul sur le genre, ses classiques, et sur une partie de la discographie du groupe, il est devenu mon favori de la trilogie - et peut-être même de toute leur œuvre, mais je devrais me replonger dans le reste, ce que je suis en train de faire chronologiquement. (Et puis on ne s'emballe pas, je ne suis pas un fanatique de DARKTHRONE, loin s'en faut).

Les compositions sont ici plus basiques que sur le prédécesseur, mais pas autant que sur "Transilvanian Hunger". Il y a beaucoup de réverb sur la voix, le ton des guitares est sec et froid, les riffs sont dissonants. Bref, tous les éléments se complètent à merveille - pour peu qu'on soit d'humeur réceptive: ça reste un album que j'écoute relativement peu souvent même si je l'apprécie. Les compositions me marquent moins que celles d'un "De Mysteriis Dom Sathanas" de leurs chers confrères, mais on en retient quand même pas mal de choses, et les morceaux restent suffisamment variés pour rester captivants.

... ce qui changera à partir de l'album suivant.

le 12 Février 2021 par FEELGOOD


Entièrement d'accord avec Guillaume The Elder : au début des années 90, la presse spécialisée française a été en-dessous de tout dans son traitement du phénomène BM. Ce n'est que dans la seconde moitié de la décennie que des groupes de BM ont eu droit à une médiatisation conséquente et à des couvertures (mais il s'agissait essentiellement de CRADLE et DIMMU). J'ai parcouru récemment mes vieux Hard Force, Hard'n'Heavy et Metal Attitude en quête d'articles (ou de chroniques de disques) sur le genre et j'avoue avoir trouvé très peu de matière. Pire : les journalistes donnaient souvent l'impression de ne pas savoir de quoi ils parlaient... Il est vrai qu'ils étaient plus à l'aise lorsqu'il s'agissait de nous relater ad nauseam les frasques de GUNS N'ROSES, METALLICA et autres NIRVANA (groupes que j'apprécie par ailleurs).
Quel rapport avec "UAFM" ?
J'aurais aimé être informé de l'existence de ce disque lorsqu'il est sorti. Découvrir sur le tard des albums, arriver après la bataille est toujours frustrant. Surtout lorsqu'il s'agit de tels monuments ! Il y a une différence de taille entre le fait de découvrir à l'adolescence des disques parus alors qu'on était mioches (ou de vagues projets) et le fait de passer à côté de chefs d'oeuvre enregistrés lorsqu'on avait la vingtaine bien tapée...
Dès les premières secondes de "Natassja...", j'ai l'impression d'être happé par une bourrasque glaciale et d'être emporté dans une sombre et sinistre forêt norvégienne (rien à voir avec le fameux "Norvegian Wood" de Lennon). Et de m'y perdre comme les crétins du « Projet Blair Witch » dans le Maryland. Ou comme les protagonistes du « Rituel » du talentueux Adam Nevill (dont l'action se situe en Suède). Les quatre compositions suivantes sont fabuleuses. En lisant leurs titres, j'avais pourtant failli pisser de rire. "Summer Of The Diabolical Holocaust" (j'adore ce titre qui semble sorti tout droit de l'imagination débordante d'un collégien), "The Dance Of Eternal Shadows", "Unholy Black Metal", "To Walk The Infernal Fields". Mais leur écoute ne prête pas à l'insouciance, loin de là. Surtout "To Walk..." qui rappelle effectivement le cultissime "Enter The Eternal Fire" de BATHORY. En ce qui me concerne, l'album pourrait s'arrêter là. Le morceau-titre et les deux dernières chansons, aussi bonnes soient-elles, ne me procurent pas les mêmes frissons.
L'écoute de cette « lune funèbre » constitue une expérience intense, quasi-mystique. Je conçois parfaitement que certains considèrent qu'il s'agit là du meilleur disque de Black Metal de tous les temps...
4,5/5.

le 25 Novembre 2016 par CLANSMAN57


Ce qu'il y a de bien avec cette fameuse "trilogie", c'est qu'aucun opus ne se ressemble, même le chant évolue à chaque fois.

Ici, la voix de Nocturno Culto change, elle me fait penser à un "roi corbeau", la musique grésille comme pas permis et pourtant, c'est ce grésillement qui jette un voile de mystère sur ces superbes compositions.
Il recouvre l'essentiel durant le temps d'adaptation pour ensuite faire partie intégrante du voyage musical qui découle dans l'esprit de l'auditeur, un peu comme avec le Noise Rock ou le Shoegaze.
Dérangeant puis essentiel.

Le pendant Punk de "A Blaze In The Northern Sky" est encore présent à quelques reprises et l'hypnose de "Transilvanian Hunger" est déjà perceptible, évolution logique donc, le passé et le futur sont là.

Les trois sont indispensables, je trouve qu'on accède plus "facilement" à l'un et l'autre lorsqu'on se penche sur chacun des "volets".

Définitivement mon groupe de Black Metal préféré.

le 25 Août 2015 par NARCHOST


Quand j'écris des petits commentaires, j'aime particulièrement quand je peux faire court. C'est le cas ici ( ainsi qu'avec l'album suivant ).
Pour faire simple, quand on me demande quel est le meilleur album de Black, je réponds celui-ci. Le mérite-t-il ? Je ne sais pas et je ne saurais dire si c'est vraiment mon préféré ou si c'est le meilleur album du genre. Mais quoiqu'il en soit, je réponds toujours que c'est cet album là. Pour moi, c'est l'essence même du Black Metal. Alors pourquoi aller plus loin ?
Indispensable, culte et tout ce que vous voulez.
5/5

le 20 Novembre 2012 par GUILLAUME THE ELDER


Salut !

Le Métal sans la Norvège, ce serait un peu comme Total sans l'Arabie Saoudite....une entreprise vaine. On s'ennuierait ferme. L'histoire du Black et de ces générations spontanées sortis du Grand Nord est passionnante.

Quel malheur que Fenriz et Nocturno Culto ne tournent plus.... Peut-être un jour, si Odin leur ordonne de sortir des bois...

Au passage, je ne remercie pas la presse française de l'époque qui a totalement censuré le phénomène Black par bienséance.... Une majorité d'ados français est passée à côté du phénomène Black à cause de Toi, presse Hard française...













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