En terme de production, l'album me paraît souffrir d'un grand mal : l'ensemble n'est pas assez "aéré", je trouve le son étouffé, m'empêchant d'apprécier chaque élément constituant chaque chanson. Là où sur "Land Of Broken Hearts" et "Clown In The Mirror", je distinguais clairement chaque instrument, ligne de chant.
Pourtant, les titres sont plus que sympatoches ! Alors je m'efforce de passer outre ce travers.
Concernant le chant de D.C. Cooper, je ne l'aurais pas comparé à celui de Jimi Jamison, loin de là ! Je connais (vénère ?) trop le Jimi. D.C. Cooper, c'est effectivement le musicien ricain, produit somme toute classique des années 80. La seule analogie entre les deux messieurs : leur capital sympathie. L'un et l'autre débordent de gentillesse, d'amour pour leur métier. Ils savent rester authentiques, bien que n'étant pas exempts de démons (Jamison, par exemple, drogué à la métamphétamine pour se maintenir au top, ce qui causera finalement sa perte).
Sans cet aspect sonore "bouillie", je pense que j'aurais plus apprécié "Paradox". Tant pis ! Pour ma part, le groupe se rattrapera via le superbe double album live "1996" où les gars proposent un ensemble aéré et vivant !