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Cannibal Corpse
Violence Unimagined
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le 11 Mai 2021 par KOL


Ben voilà, ce n'était qu'une question de temps avant que je ne tombe à pieds joints dans CANNIBAL CORPSE. Les MOTÖRHEAD du Death, mais pas que.

Sur cet album, il y a les petites respirations qui permettent de mieux apprécier le matraquage en règle, fil conducteur de leur longue carrière. Le solo de "Inhumane Harvest" a été ce déclencheur, qui m'avait manqué par le passé. La Cigogne bleue qui vient aérer la boucherie et permet de supporter le déferlement de décibels des trois titres précédents et des trois titres suivants. Je n'en demandais pas plus.

Et oui, "Overtorture" est un bijou, si tant est qu'on puisse utiliser ce terme pour du Canniboule.
Le reste déboîte, comme attendu. Hâte de retrouver le cou de taureau de Corpsegrinder en live pour nous nettoyer les oreilles avec ses nouveaux titres.

le 11 Mai 2021 par OLIV51


Pour son quinzième album, les cannibales fêtent leur retour en grande pompe !

L’intégration de Rutan au sein du groupe est un choix idéal, l’homme ayant façonné le son du CORPSE depuis une quinzaine d’années, il en connaît parfaitement l’esthétique. Ses trois compos pour ce "Violence Unimagined" sont à peine croyables, un mix idéal entre la virulence malsaine de HATE ETERNAL et la brutalité gore des CANNIBAL. Car en plus d’être un guitariste hors pair, il est également un solide songwriter (l’exceptionnelle "Hatework" de MORBID ANGEL sur "Domination", c’était de lui !) et sa contribution n’est pas à négliger, comme par exemple "Overtorture" qui explose de mille feux... Mieux, sa créativité déteint sur les autres, à l’instar de Barett qui signe sa meilleure compo avec "Follow The Blood" hautement inspirée....
Comme l’a dit Mefisto dans sa chronique, la tracklist est parfaitement agencée et l’écoute se déroule avec l’aisance assurée des plus grands. George est impressionnant comme jamais (comme par exemple sur le break de "Murderous Rampage"), le ratio de compos par musicien est équilibrée, renforçant une certaine ´diversité’ dans l’agression, le riffing foisonnant, et même le batteur module un peu plus son jeu.
Les cannibales font l’expérience d’une seconde jeunesse sur ce "Violence Unimagined", et Rutan les aide à recouvrer une certaine idée de véhémence Death Metal qui leur faisait défaut depuis quelques années...
L’un des meilleurs albums aux côtés de "The Gallery" et "The Wretched Spawn" pour ma part.
Merci Mefisto pour cette chro !













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