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Rhapsody
Power Of The Dragonflame
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le 21 Avril 2021 par DJINN


Quelqu'un un jour a dit que le Power Symphonique était un genre qui ne pardonnait pas l'approximation. Une baisse de régime et le sublime devenait grotesque.

C'est un peu exagéré : "Power Of The Dragonflame" n'est pas grotesque. Mais il n'est pas toujours enthousiasmant.

Deux compositions plus originales - à défaut de flamboyantes - sont à noter. Le calme "Lamento Eroico" ne m'évoque rien du tout sinon l'envie de zapper la plage. Le long titre censé servir de pièce maîtresse, placé en fin de disque comme "Visions" chez STRATOVARIUS ou "And Then There Was Silence" chez BLIND GUARDIAN peine à soutenir la comparaison tant il semble enchaîner des parties sans rapport entre elles : intro guitare espagnole, retour à cinq minutes, plage calme, solo de guitare de deux minutes, passages de chœurs envahissants (il y en a sur tous les morceaux), final revenant sur le thème d'intro, mais avec une petite outro en plus parce que décidément ils ne savent pas s'arrêter...

Le reste reprend ce que le groupe faisait sur "Dawn Of Victory" : la chanson de taverne "The March Of The Swordmaster", et des titres relativement simples. À noter un morceau vocalement plus extrême pour faire penser aux démons dont on parle "When Demons Awake".

Et là je me demande ce qui explique que Turilli cartonne sur ses projets mineurs - l'album solo de 99 "KOTNT", l'EP "Rain Of A Thousand Flames" de 2001 qui faisait tout en mieux - et foire à moitié ses albums principaux "Dawn Of Victory" et ici son successeur "Power Of The Dragonflame".

Peut-être Fabio Lione qui chante un peu moins bien qu'avant, et moins bien qu'Olaf Hayer. Peut-être des chœurs qui ajoutaient une vraie plus-value à la musique sur "SOEL" et "ROATF", qui ici deviennent l'instrument principal au point de devenir fatigants. Mais je sais que j'ai abandonné le groupe après ça alors que je l'avais adoré.

le 24 Avril 2019 par THORPEDO


Celui-là est parfait ou presque.
Les Italiens ont trouvé le juste équilibre entre "Symphony Of Enchanted Lands" et "Dawn Of Victory".
Assurément un des plus grands disques de RHAPSODY !

Beaucoup de gros titres et de moments de bravoure "Knightrider Of Doom", "Power Of The Dragonflame", "The March Of The Swordmaster" et sa mélodie empruntée à une musique traditionnelle du Moyen-Âge (j'ai un vieux disque d'un ensemble orchestral s'intéressant à cette époque avec un morceau utilisant déjà cette mélodie d'un auteur anonyme), mention spéciale pour "Lamento Eroico" et bien sûr "Gargoyles, Angels Of Darkness".

Petit moins, "Agony Is My Name", le premier titre RHAPSODY IN BLACK n'est pas très réussi. Pas de quoi faire tomber la note mais tout de même... On lui préfère largement le grandiose "Reign Of Terror" sur "The Frozen Tears Of Angels".

5 étoiles encore une fois pour RHAPSODY.

le 11 Janvier 2018 par CLANSMAN57


Meilleur que "Dawn Of Victory", RHAPSODY maîtrise un peu plus le virage sombre amorcé avec le précédent, la confrontation entre les forces du bien et du mal est bien représentée, on s'y croirait presque.

"Lamento Eroico" est très belle, "The March Of The Swordmaster" me fait trop penser à une chanson de BLACKMORE'S NIGHT (ou une reprise de ces derniers, je ne sais plus).

"Gargoyles..." est effectivement un peu trop longue, les dernières minutes sont inutiles.
Elle reste cependant convaincante, à ranger parmi les meilleures pièces longues du groupe je pense.

Fin de la première saga, celle que je préfère, avec une superbe pochette en prime.

le 14 Septembre 2015 par HELLSOLDIER


Le dernier grand album de RHAPSODY à mes yeux !
Là où Fabio livre pour la dernière fois une performance à son meilleur niveau (non pas qu'il soit devenu mauvais, mais sa voix se fait plus irritante à partir des albums suivants et aujourd'hui encore, malgré ses capacités de chanteur hors du commun).
Déjà la pochette, sublime comme toujours !
Sur cette album, le groupe avait réussi le parfait équilibre entre compos Heavy et orchestrations !
En témoigne l'étonnant "When Demons Awake", débutant sur des orchestrations inquiétantes et s'aventurant ensuite carrément sur les terres du Black Metal !
Les cris et la voix aggressive de Fabio, cette rythmique très rapide, ces riffs d'enfer et un refrain qui lui propose du RHAPSODY pur Jus, bien épique ! L'un des meilleurs morceaux de la galette !
Au rayon des perles, on a bien entendu le morceau titre, plus épique tu meurs, avec ses différents changement de rythmes entre couplets/pré refrain/refrain. Les choeurs sont somptueux, l'orchestre habille le tout à merveille, Fabio est magistral, Turilli brille de mille feux entre riffs bien Metal et soli épiques, bref les ingrédients parfaits pour un morceau d'anthologie !

Je parlais tout à l'heure de l'équilibre entre Heavy et Symphonique, "The March Of The Swordmaster" vient confirmer mes dires !
Directement inspiré du Heavy Guerrier de MANOWAR, l'esprit médiéval en plus. D'un côté on a les couplets "True Metal" comme pas possible, appuyé par un riff martial et des chœurs virils et de l'autre le refrain plus léger, aux sonorités folks/médiévales. Un grand moment de cette album et un grand classique du groupe.

Ah j'ai oublié de parler de l'opener, "Knightrider Of Doom". Un morceau direct et efficace, introduit par "In Tenebris" qui plonge l'auditeur dans l'histoire et l'ambiance de l'album. Pas le meilleur de la galette, mais il rempli parfaitement son rôle d'ouverture d'album, mention spéciale aux petites phrases en italien bien placées (ça sonne bien moins niais que dans les ballades). De gros chœurs, un bon gros riff et un petit solo inspiré et le tour est joué !
En parlant de morceau direct, "Agony Is My Name" fait bien le taff ! Un riff en béton armée, des chœurs bien placés mais pas trop encombrants, un refrain bien fédérateur, un solo mêlant guitare et clavier que n'aurait pas renié NIGHTWISH et on a là un superbe morceau simple et efficace qui passe comme une lettre à la poste !

Bon pour en venir au sujet qui fâche je vais parler de la ballade. Déjà je n'ai jamais été fan de celles pondues par le groupe en général, mais là, chanté en italien j'accroche pas ! C'est purement subjectif. En revanche j'aime beaucoup la mélodie jouée à la flûte en introduction. Mais l'italien dans les ballades j'y arrive pas !

Bon revenons à quelque chose de plus pêchu, comme l'excellent "Pride Of The Tyrant", digne descendant d'un "Emerald Sword". Le refrain est épique à souhait, soutenu par des choeurs massifs guidés par un Fabio au sommet de son art et un Luca Turilli virtuose, une mélodie accrocheuse, quelques orchestrations par-ci par-là qui viennent enrichir le tout et un final plus qu'épique une octave au dessus ! On est obligé de directement accroché à ce genre de morceau possédant la patte du groupe à 100 % !

Pour le côté un peu plus symphonique, on a "Steelgods Of The Last Apocalypse" s'ouvrant tel une musique de film ! L'orchestre, d'abord omniprésent sur l'intro et la première partie des couplets, très doux, est vite rejoins par les guitares pour un mélange somptueux. Ajouter à cela un Fabio modulant sa voix à merveille, passant d'envolées lyriques à quelques tons agressifs, et on tient un autre excellent morceau ! Et là encore un bon gros refrain bien épique et bien fédérateur, et un solo où Luca et Alex se font la passe.

Mais le must, cela reste ce morceau final, "Gargoyles, Angels of Darkness", sûrement l'un des meilleurs pondus par le groupe ! Du haut de ses 19 minutes, le morceau explore chaque recoin du répertoire du groupe !
De l'intro accoustique hispanisante au riff thrashy, puis au premier refrain sublime et épique, les interventions de Luca en lead, les orchestrations parsemées, un Fabio passant de chanteur lyrique à ténor, ce magnifique solo vers 10 minutes où Luca fait preuve d'une virtuosité hallucinante, accompagné par des mélodies médiévales somptueuses, les différents breaks et changements d'ambiance dont ce petit retour à la gratte accoustique appuyé par le piano de toute beauté ou encore la narration qui donne une dimension encore plus épique au morceau ! On a même une partie "True Metal" bien fédératrice, appuyé par une batterie et un orchestre transcendant et magistral ! Une beauté sans nom ce morceau !

"Power Of The Dragon Flame" est pour moi l'un des meilleurs albums de RHAPSODY, le plus équilibré, qui sait être épique sans trop d'artifice et surtout sans être kitsh pour un sou.

La suite sera d'un très bon niveau, mais pas aussi magique, la faute à des morceaux qui traînerons en longueurs (surtout sur "SOEL II") et un Fabio qui aura tendance à en faire trop !

5/5 à ce chef d'oeuvre !

le 04 Septembre 2011 par DARGOR


Je vous passe l'histoire de l'E.P., z'avez qu'à relire ce que j'ai posté précédemment. Tout en est-il qu'il n'aura fallu attendre qu'un an avant que la saga ne se termine. Avec un album des plus convaincants !

Finie la rigolade : l'intro est la plus sombre qui puisse être, on est dedans dès les premières notes. Une intro réussie, comme toujours. Sont chiants à force de (presque) tout bien faire !!

L'intro déboule sur le titre speed classique : un titre que j'ai hurlé en concert, tellement il est génial. Des couplets énormes, un refrain grandiose, un soupçon de propos noir, bref que demande le peuple.
Pour une fois, la pièce-titre ne convainc pas immédiatement mais il deviendra ensuite aussi culte que la vidéo... nulle qui l'accompagne. Mais les riffs sont bien envoyés et Fabio reste toujours aussi séduisant dans ses moments sombres. Le côté obscur de la Force lui va tellement bien... !!

Puis ensuite, c'est un air classique de la patrie-mère des Italiens. Un titre martial que l'on gueulera à tue-tête...

Mais c'est aussi sur ce CD que les Italiens commenceront à exploiter le côté malsain du Metal. Un projet qui fut nommé "Rhapsody In Black" et mort prématurément. Malheureusement, en ce qui me concerne, ce titre ne me plaît pas vraiment : on ne peut ni parler de hurlement, ni de chant crispé. On dirait presque du... parlé... Bref, la mélodie est perdue sur ce titre... Ah non, y a encore les chœurs mais c'est tout ce qui sauve le morceau...

Le morceau suivant peut faire "remplissage" mais honnêtement, il est dans la continuité de ce qui précédait. Et pis son côté speed bien envoyé breaké par des chœurs et flûtes est très charmeur, couplé à des sweeps très sentis

Ensuite on tape dans tout ce qui est "ultra-culte". Un morceau qui me fait chialer à presque chaque écoute. "Lamento Eroico" est la grandeur incarnée, l'héroïsme à l'état pur, une ballade telle que toutes les autres doivent l'être. Dommage que RHAPSODY vienne de tuer toutes les autres ballades, même les futures, en finissant sa saga...
Si vous ne chialez pas en écoutant ce morceau, soit vous n'avez aucun cœur (et dans ce cas, vous méritez de mourir), soit vous n'avez pas pigé le délire (et dans ce cas, vous n'avez rien à foutre ici).

"Steelgods Of The Last Apocalypse"... Avec un nom aussi "cheesy", la peur pouvait sûrement se lire sur mon visage quand je l'ai vu... et cette crainte s'est confirmée : sans saveur, rien de frappant... Et ce sera ainsi le deuxième et dernier titre faible. Les 2 autres titres sont géniaux.

"The Pride Of The Tyrant" est juste génial alors que "Gargoyles, Angels Of Darkness" reste un bijou de mise en scène, tragique, épique, dans une seule chanson, avec un coda épique, des sweeps juste MAGNIFIQUES, un solo dantesque (bien que sans aucun feeling, il en reste impressionnant) et une intro très inhabituelle à la guitare acoustique.

Vous l'avez bien compris, 8 très bon titres sur 10, je transpose sur 5 = 4/5.

Allez je suis gentil, ce CD est tellement bon : 4,5/5 (désolé, mais "When Demons Awake" ne passera pas... si vous avez saisi la référence).

Après le déroutant et un peu effrayant "Rain of A Thousand Flames", RHAPSODY se rattrape magnifiquement et conclut son histoire avec brio. See you next saga !













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