Recherche avancée       Liste groupes



Moyenne établie
sur la base de
39 commentaires notés  
[?]



Emperor
In The Nightside Eclipse
Page   1 | 2 | 3 | 4 | 5 | 6 | 7 | 8 | 9 |

le 01 Juin 2010 par KYRCNOS


Cette production est parfaite bong sang !!! Et lorsqu'on pense qu'IHSAHN n'avait que 18 ans lorqu'il posa sa voix dessus ! Un album cultissime, dans mon TOP 3 des albums de Black.

Ah, cette période du début des années 90, là où nous avons les meilleures productions des albums de Black, de vrai Black Metal comme "Dark Medieval Times" de SATYRICON ou "Antichrist" de GORGOROTH !

Le point commun à tous ces albums : ils ont une ÂME !

le 15 Janvier 2009 par LABé


Que dire de plus? Entre les 3 chroniques et les 30 commentaires, je ne peux qu'apporter ma toute petite pierre à l'édifice.
Le titre d'album ultime du "True Norvegian Black Metal" a été formidablement raté par le "De Mysteriis Dom Sathanas" du pape noir Mayhem.
Au contraire, toutes les conditions furent réunies pour que "In The Nightside Eclipse" deviennent THE ALBUM OF THE BLACK METAL OF ALL THE TIME (je vous fais grâce de ma prononciation, pire encore que ma syntaxe. Je plaisante évidemment, car je suis sacrément bilingue).
Aura "True" du combo (3 membres sur 4 en prison au moment de la sortie), son "Raw mais pas trop juste ce qu'il faut, pochette formidable, big up à Euronimous fraichement mort dans le booklet, et surtout des morceaux de folie: violents et complexes, groovy et atmosphériques, evil et ésotériques. Rarement du Black fut aussi homogène; aucune faute de gout (claviers, guitares et voix sont unis pour le meilleur). AAARRGGHH.. et ses émotions, ses sentiments, ses ambiances qui vous prennent... Ça sent bon l'Hiver, les vastes horizons et les Enfers bouillonnants.
Reçu chez moi au vacances d'hiver 1996/1997, je continue en ce début 2009 a aduler à genoux cet album inégalable et inégalé.

le 10 Juillet 2008 par MYLORDANGUS


L'EmpEroR est là, dévalant les flancs de la montagne, et personne ne peut l'arrêter. Ses troupes sont à l'écoute de ses appels, ses adversaires partent se cacher... En 1994, période de gloire du black, pourtant tout le monde attend un seigneur du metal de la nuit, qui sera leur représentant.

Voilà en quelque sorte ce que m'évoque la mythique pochette, d'une teinte bleue resplendissante, une de mes favorites. A peine le cd mis que les appels de ses disciples se font entendre lors d'une courte intro, montant en puissance. "Into The Infinity Of Thoughs" arrive, et face à elle on plie irrémédiablement, on pose le genou à terre, et on se tait... Les guitares cisaillent comme jamais, affûtées nous entraînent dans des riffs prenants (l'intro de "Cosmic Keys To My Creations And Times"), la batterie blaste à n'en plus finir, et cette cymbale qui résonne tout du long... On tient alors un disque de black des plus réussis... oui mais... mais... ici, l'EmpEroR se l'ai dit, il ne veut pas suivre, il veut innover. Et il rajoute des nappes de claviers donnant un aspect symphonique à sa musique. Et à moi de m'imaginer le groupe maintenant dans une église, en train de répandre sa rage et de la faire résonner dans les plus hauts chœurs de sa cathédrale.

Déjà fini, moi qui ne connaissait du black que Satyricon et Cradle, j'en suis pour mes frais, et je repars me l'écouter. Et je me découvre ses moments magiques de l'album. Le break de "The Majesty Of The Nights", symphonique et planant est de toute beauté, où souffle le vent du nord. Bien sur, "I Am The Black Wizards" est la compo terrifiante, avec son pont si célèbre, qui vient nous anéantir. Formidable lien entre son intro glaçante et son outro contemplative. On finit par "Inno A Satana", un hymne à nous donner le vertige, une mélodie magnifique, avec un final grandiose, qui clôture l'album, mais qui résonne en nous bien plus longtemps après... Et j’imagine l’EmpEroR sortir de sa cathédrale et aller crier du haut de sa montagne pour que dans toute la vallée résonne « Inno… A… Satanaaaa… ».

"In The Nightside Eclipse" joue la carte de la froideur. Une prod bien hermétique, à en refroidir plus d'un. Mais mine de rien, elle est tout à fait audible, sans faire dans la surenchère. Tout l’art de la demi-mesure. Respect des racines black, mais évolution nécessaire pour intégrer le clavier. Le paysage de la pochette peut alors prendre forme et se mouvoir clairement dans nos têtes. On distingue bien les guitares et la batterie, mais la basse est malheureusement inaudible. Ihsahn a un chant à nous donner la chair de poule, pas toujours maîtriser, mais l'effet est réussi.

Mélange stupéfiant d’agressivité d'une part. Il n'y a qu'à retourner la boite de l'album pour découvrir l'imagerie sombre du groupe, avec les 4 photos des membres Ihsahn, Samoth, Tchort et Faust. "Beyond The Great Was Forest" est détonnant, possède un riff vraiment saignant et un passage bien lourd. D'autre part, on allie la mélodie sur le disque. Ainsi, les guitares jouent des riffs souvent complexes et variés, le clavier, qui accompagne le tout donne un caractère grandiloquent à la musique et distille parfois des ambiances calmes (intro de "Towards The Pantheon"). Un petit mot sur les paroles. Pas de couplets classiques, Ihsahn récite un texte en prose, avec des thèmes sur des paysages noirs, des héros sombres, avec une dimension cosmique.

Ainsi, EmpEroR créé un chef d’œuvre du black metal, et lance par la même occasion le black symphonique. 5/5 pour une musique grandiose, qui évoque les mystères des pays scandinaves. Il mérite sa place sur le trône, en seigneur de la nuit, séduisant violence et mélodie. Je ne serai pas étonné un jour de voir les étoiles former une constellation nouvelle représentant le nom du groupe, EmpEroR règne maintenant sur le metal de la nuit froide…

le 08 Juillet 2008 par FRYER


Trop longtemps qu'il n'y a pas eu de comm sur cette œuvre d'art :)

Parfois à l'écoute de Nightside, j'ai l'impression d'écouter vaguement de la musique classique, dans son atmosphère...
'fin, je ne saurai le départager de Anthems, car selon moi, les deux albums sont difficilement comparable.

5/5, of course.

le 26 Octobre 2007 par HERJANN


10/5 ! Cet album est majestueux, incroyablement riche et culte à souhait ... Par où commencer ? Le son, tient oui le son. Cet album a bénéficié d'un traitement sonore imperfectible, ce son ne vous quittera plus, il est le corps de l'oeuvre. Ihsahn a donc choisi de mettre ses claviers (oui, car c'est bien lui qui a composé ces claviers et personne d'autre comme certains le pense) en avant sur toute la longueur de l'album. Et ces claviers sont très humbles et si adaptés, ils sont l'halo qui entoure l'oeuvre. Vient ensuite les guitares qui sont elles aussi complétement renversantes d'efficacité et d'authenticité. Les riffs sont vraiment caractéristiques du duo Ihsahn / Samoth et possédent une vrai personnalité dans leurs dissonances, leurs percussions, je suis guitariste et lorsque je me suis attaqué aux morceaux de cette oeuvre, j'ai été sidéré par l'originalité et la pertinence de certains riffs. Certes, cela ne va pas vous sautez aux yeux car les guitares au premier abord sont une masse sonore grésillante typique du black metal mais soyez conscient pour les non gratteux que les riffs sont vraiment une mini révolution dans leur éxécution. Ces guitares sont le coeur de l'oeuvre. Prenons maintenant la batterie de Faust (le meurtrier) qui même si celle-ci s'avère assez simple contribue magnifiquement à l'ambiance reignant sur chacun des titres. Elle frappe quand il faut, elle ne se veut pas épiléptyque (on n'est pas chez IMMORTAL). Alor certes, ce n'est pas un Hellhammer au jeu de batterie assez novateur pour le style mais Faust s'en sort parfaitement en apportant une fluidité exemplaire a l'ensemble de l'oeuvre. Cette batterie représente les muscles de l'oeuvre. La basse reste assez linéaire mais je crois que tout le monde s'accorde sur le fait que Tchort a bien fait de ne pas nous lâcher une basse groovie à coup de slap et tout le bordel (et puis en était-il capable finalement ? ^^) et que c'est mieux comme ça. La basse est donc le squelette de l'oeuvre. Enfin vient la voix et les choeurs interprétés par Ihsahn ... que dire sinon que sa voix est vraiment énorme et tellement personnelle ... je peux comprendre que des gens soit rebutés par la voix du Maître de Cérémonie de cette oeuvre mais n'abandonnez pas, vous risqueriez de perdre tellement. De plus, ne croyez pas que la voix du Maître soit si facile à réaliser, la suite de la fabuleuse et parfaite carrière du groupe nous démontrant tout son talent. Cette voix si profonde et incroyablement bien gérée est vraiment la cerise sur le gâteau. Le phrasé d'Ishahn est réellement impressionnant, essayez donc de le reproduire, il y a un très bon travail sur le placement de la voix, c'est inéluctable. La voix est donc l'âme de l'oeuvre ...

Combien de fois peut-on trouver le mot "oeuvre" dans ce commentaire devenu presque chronique ? Ne cherchez pas mais le résultat est conséquent. Et ceci ne résulte pas d"une répétition involontaire mais a pour but de bien faire comprendre a ceux qui découvrent l'oeuvre (tient encore une fois) qu'elle n'a aucunement volé ce titre. C'est un chef d'oeuvre, réellement, j'écoute du classique et d'autres musiques majestueuses mais jamais rien n'a reussi à détroner l'Empereur du trone sur lesquel je l'ai installé comme beaucoup d'autres (1er CD du top de Nightfall tout de même). Il n'y a rien à changer et les morceaux sont éternels c'est évident et immuables ... merci EMPEROR d'avoir offert cette oeuvre à nous, mortels insignifiants ... inscrite à jamais dans mon âme, primordiale comme le sang qui coule dans mes veines.













1999 - 2024 © Nightfall.fr V5.0_Slider - Comment Soutenir Nightfall ? - Nous contacter - Webdesign : Inox Prod