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20 commentaires notés [?]
Judas Priest
Killing Machine
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le 27 Septembre 2022 par FREDIAN
@Natea666 :
Je ne partage pas ton avis sur ce que tu appelles le reste de l'album mais (je l'ai largement détaillé dans mon précédent commentaire) je ne t'interpelle pas pour cela. Deux choses.
Tu dis que "Killing Machine" est bourré ras-la-gueule. Alors, "The Green Manalishi..." n'était présente que sur la version US à l'origine. Et les chansons sont relativement courtes. Du coup, dix titres pour 35 min de musique. Si je puis me permettre, tu as vraiment du détester "le reste" de l'album pour le trouver si long (huhu).
Tu sous-entends qu'ils auraient rempli l'album avec les restes non utilisés de "Stained Class". Au-delà de la petite pique, ta remarque me surprend car je trouve que ces deux albums sonnent très différents. Je considère d'ailleurs (contrairement à beaucoup, à ce que j'ai pu lire et entendre ici et là) que le virage stylistique pris par JUDAS PRIEST il est là (même s'il existe des "ponts" entre chaque album sur l'ensemble de leur carrière et qu'ils ont continuellement évolué avec leur temps). À partir de "Killing Machine", ils abandonnent complètement le côté Prog' psyché/épique/lyrique qu'on pouvait encore entendre sur "Stained Class" ("Beyond...", "Saints In Hell", "Heroes End", "Better By You...") et simplifient leur musique, raccourcissent la longueur de leurs chansons et commencent à miser davantage sur l'efficacité. Paradoxalement, "Killing Machine" sonne globalement aussi plus Rock que "Stained Class" qui préfigure presque "Screaming..." (d'ailleurs Metal Hammer l'a désigné en 2004 "album de Metal le plus influent de tous les temps").
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le 25 Décembre 2021 par CPEJ
Contrairement à la majorité des commentaires, je le trouve bien meilleur que son classard "Stained Class". J'avais critiqué la production de "Stained Class", ici plus équilibrée, elle rend mieux la puissance des morceaux Heavy. Avec ses hits Pop Rock ("Evening Star" et "Take On The World") et ses bons titres Heavy Metal ("The Green Manalishi" et "Running Wild"), "Killing Machine" me fait penser à son successeur "British Steel", construit sur ce même schéma.
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le 01 Mars 2020 par NATEAG666
"Killing Machine" est bourré jusqu'à la gueule, onze titres rien que ça. Rare pour l'époque.
En plus, l'album est sorti la même année que son prédécesseur, je me demande si ils n'ont pas brodé autour des deux titres mythiques et très Heavy de l'album, "Delivering The Goods" et "Hell Bent For Leather", pour faire un album avec les restes non utilisés de "Stained Class".
Parce que le reste n'est pas à l'avenant.
Certes, on a quelques titres qui auraient été dignes de figurer sur "Stained Class", à savoir "Rock Forever", "Evening Star" et "Running Wild", mais il y a aussi une quantité assez impressionnante (pour le JUDAS PRIEST de 1978) de grosses daubes : la nullissime "Take On The World", la platissime "Killing Machine" qui porte mal son nom et qui en plus se permet de donner son titre à l'album et en plus déroge à la tradition PRIESTienne du morceau éponyme qui arrache tout, la sirupo-larmoyante "Before The Dawn" et la pire de toute, l'horripilante "Evil Fantasies" qui débute par un sample de LED ZEPPELIN et se poursuit en catastrophe musicale.
La reprise de FLEETWOOD MAC "The Green Manalishi" et "Burning' Up" sont deux bons Rock avec beaucoup de feeling quoique un peu hors-sujet.
Je ne parle pas de l'inédit du Remaster de 2001, "Fight For Your Life", qui est la première mouture de "Rock Hard, Ride Free" donc inutile.
Au final on est forcément déçu que JUDAS PRIEST n'ait pas réédité l'exploit de l'album précédent, c'est ça quand on se précipite, mais bon, "Killing Machine" est quand même un indispensable à cause des deux monstres pré-cités.
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le 24 Octobre 2019 par FREDIAN
Second album de cette année 1978 pour JUDAS PRIEST, "Killing Machine" achève le changement d'orientation du groupe. Le look SM cuir et clou est complètement adopté et assumé et deviendra iconique et normalisé dans les milieux Metal des 80s. Le titre de l'album pour les USA ("Hell Bent For Leather" - le timing de la sortie de l'album aux USA début 1979 coïncidait avec la fusillade d'une école primaire de Cleveland et rendait ainsi le titre "Killing Machine" au mieux inapproprié, ce qui incita leur label outre-Atlantique, Columbia, à ce changement) est à ce sujet on ne peut moins explicite. La réponse aux succès du Punk et la volonté de séduire l'audience américaine conduit le groupe vers une musique plus simple, plus directe et plus catchy au format plus commercial et accessible. Le morceau le plus long de "Killing Machine" ne dure que 4:16 ! Fini les morceaux plus longs et complexes qui développaient des thèmes "fantasy", de science-fiction ou ésotériques sur leurs précédents opus. Ici le propos est plus ancré dans la réalité. La production est assurée par James Guthrie dont le groupe avait fortement apprécié le travail sur la reprise de SPOOKY TOOTH "Better By You, Better Than Me" sur leur précédent album. C'est Heavy, c'est puissant, c'est Hard Rock (notamment sur les hits), ça groove (la touche Les Binks).
Et ça commence fort avec un énorme "Delivering The Goods" : quel riff, quelle patate, quelle énergie pour lancer l'album. Dès ce premier titre, JUDAS PRIEST montre qu'il est aussi à l'aise sur un morceau plus rentre-dedans, plus formaté radio que sur ces précédents rugissants openers plus progressifs et lyriques. Et ce ne sont ni le cultissime "Hell Bent For Leather" (et son joli solo où Glenn s'essaie au tapping - l'influence d'Eddie Van Halen ?), ni les frais, percutants et Hard Rock dans l'esprit "Rock Forever" et "Evening Star" (deux des singles tirés de l'album), ni le speed "Running Wild" et son riff entraînant (le précurseur de "Rapid Fire" ?) qui infirmeront ce constat.
Si "Killing Machine" propose une musique volontairement plus calibrée qu'auparavant, il n'en demeure pas moins varié. J'ai déjà évoqué le rutilant "Running Wild", les brûlots Heavy Metal et les hits au parfum Hard Rock. Citons maintenant les groovy "Burnin' Up" et son superbe pont médian (une chanson dont j'ai toujours raffolé) et "Killing Machine" qui montre un Rob tout aussi à l'aise sur un registre vocal plus bas, plus Rock ; le (très) Heavy et lancinant "Evil Fantasies" où Rob s'amuse à rouler une voix éraillée qui rappelle certaines intonations de "Island Of Domination" ; le martial "Take On The World" qui voit JUDAS PRIEST s'inspirer de l'intemporel "We Will Rock You" de QUEEN pour composer un hymne pour stades dans une démarche délibérément commerciale (pas forcément une super réussite artistique mais le coup sera gagnant et le succès du single lancera véritablement JUDAS PRIEST à l'international - j'avoue avoir été dubitatif en l'apprenant mais ce sont les propres mots de K.K. Downing et les faits sont là: premier single du groupe dans les charts britanniques (14ème) et repris par le groupe New Wave THE HUMAN LEAGUE, un titre qui fera d'ailleurs des émules sur les albums suivants (cf "Metal Gods", "You've Got Another Thing Comin'","Heavy Duty", "Monsters Of Rock")) ; et la ballade toute en douceur et en feeling "Before The Dawn".
"Killing Machine" montre aussi une nouvelle fois la versatilité de la voix de Rob Halford capable de tout chanter (agressif avec un timbre limite "growl" sur quelques phrases de "Delivering The Goods" ("Hot blood, doing good [...] Delivering the goods"), plus posé en modulant quelque peu dans les graves sur les couplets de "Evening Star" ou sur "Killing Machine", voix mixte/de tête haut perchée sur les refrains de "Evening Star" ou "Rock Forever", registre plus medium sur "Hell Bent For Leather", voix Rock/rauque sur "Evil Fantasies", voix claire toute en mesure sur "Before The Dawn", etc...). Rien qu'un titre comme "Burnin' Up" montre l'étendue des modulations qu'il peut insuffler à une chanson. "Killing Machine", c'est aussi d'excellents soli toujours au service de la mélodie (e.g. Glenn sur "Delivering The Goods", K.K. sur "Before The Dawn", harmonisés sur "Rock Forever", en "duels" sur "The Green Manalishi..."). "Killing Machine" c'est enfin un Heavy encore groovy à souhait ("Delivering The Goods" en devient démoniaque, "Burnin' Up" en passe de l'anecdotique au bonnard et "Killing Machine" invite à dodeliner). La patte Les Binks.
Comme à son habitude, JUDAS PRIEST nous gratifie d'une reprise réussie, l'atmosphérique et lyrique "The Green Manalishi (With The Two-Pronged Crown)" de FLEETWOOD MAC, taillée pour la scène et qui deviendra naturellement un classique de ses setlists. Assurément un moment fort de l'album même si je la trouve hors de propos stylistiquement parlant. Elle aurait plus eu sa place sur "Stained Class". À noter qu'à l'origine, elle n'était présente que sur la version américaine. Grand bien en a pris à leur maison de disques de l'inclure sur les rééditions de l'album hors US.
L'édition remasterisée de 2001 nous propose aussi un "Fight For Your Life" issu des sessions de "Screaming For Vengeance", bien connu de nos oreilles puisque c'est la démo de "Rock Hard, Ride Free" qui sortira sur l'album suivant (forcément intéressante puisque c'est une des meilleures chansons de toute la discographie du PRIEST) et une bonne version live de "Riding On The Wind" sur laquelle Rob s'époumone mais triomphe des lignes de chant exigeantes de ce titre très dynamique.
Note: 4/5 (*)
Le monument: "Delivering The Goods"
Le titre culte: "Hell Bent For Leather"
La superbe ballade: "Before The Dawn"
Le groovy oublié: "Burnin' Up"
(*) Cet album a un petit côté nostalgique pour ma part (ce fut le premier album de Metal que j'ai écouté, en retrouvant une vieille K7 d'époque) qui m'inciterait à donner la note maximale. Mais en toute cohérence, vu que je ne le considère pas meilleur (ni moins bon, juste différent) que "Stained Class" et qu'il comporte aussi des titres plus faibles ("Take On The World", "Evil Fantasies" voire un "Killing Machine" un chouïa poussif), je laisse le curseur à 4 étoiles.
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le 22 Avril 2017 par NATACHA MEDLOCKE
Rempli de tubes, varié, avec encore une reprise qui tue ("The Green Manalishi"), "Killing Machine" est un très bon album du PRIEST, un peu sous-estimé à mon avis... Essentiel !
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