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Judas Priest
British Steel
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le 05 Novembre 2019 par NO BSF


JUDAS PRIEST a toujours eu le don de se caler avec son époque. En 1980, le Punk est passé par là et la NWOBHM aussi, on va vers des morceaux plus péchus et carrés, moins longs, moins psychédéliques et à ambiances que dans les 70s.
Dave Holland, avec sa frappe ultra efficace et moins subtile et variée que celle de Les Binks, s'intègre bien dans ce contexte. La production est énorme, et tous les instruments "claquent" bien. Quant aux morceaux, je les aime tous, les hits à la AC/DC ("Living After Midnight", "Breaking The Law"), les morceaux speed et rageurs ("Rapid Fire", "Steeler"), les titres un peu plus étonnants "You Don't Have To Be Old To Be Wise", "The Rage"), etc. Et la pochette défonce tout ! On peut juste regretter l'absence de soli vraiment marquants, comme celui de "Beyond The Realms Of Death"...

le 02 Novembre 2019 par FREDIAN


"British Steel" est avec "Painkiller" l'album le plus iconique de JUDAS PRIEST. Pas forcément leur meilleur. Son statut culte, fortement lié au contexte de sa sortie, le surestime sans doute. Mais il n'en reste pas moins une pierre angulaire de sa discographie et un album-charnière dans le style. Après un "Live In Japan" imparfaitement conçu et maladroitement achalandé, le groupe poursuit son évolution metallique et c'est tout naturellement qu'il nous pond en ce début des 80s un album plus épuré, plus direct et plus efficace encore que ce qu'amorçait déjà "Killing Machine". En fait, il suffit de regarder la pochette (la meilleure de Roslaw Szaybo), à la fois si simple et si parfaitement emblématique, et on a le programme. Cette main, qui porte à bout de doigts une lame de rasoir estampillée JUDAS PRIEST comme une carte de visite, semble vouloir nous dire : en 1980, JUDAS PRIEST, c'est ça : du Heavy Metal simple, tranchant et clinique (à l'image de tous les titres marquants de l'album, "Breaking The Law", "Rapid Fire", "Metal Gods", "Living After Midnight", "The Rage"). Le nouveau batteur, Dave Holland, au jeu moins volubile, plus stéréotypé, que son prédécesseur, se fond à merveille dans cette nouvelle mouture PRIEST-ienne. Et il va s'installer durablement. Le PRIEST des 80s sera carré, direct et efficace.

L'album est court (~ 35 min) mais ne nous laisse pas pour autant sur notre faim une fois les neuf pistes d'origine écoulées. Sans doute car quand on creuse quelque peu le côté brut de décoffrage de l'album on se rend compte qu'à l'image de son prédécesseur, il est plus varié qu'il n'y parait. Certes, ici, c'est plus par petites touches, par quelques ajustements à la recette. "Metal Gods" pousse son Heavy vers une rythmique martiale, "United" tente à nouveau l'hymne stadier fédérateur. Si le premier restera à la postérité, le second sera un nouvel échec artistique (après "Take On The World"). "The Rage" la joue plus subtil avec une ligne de basse délicieuse et un chant exquis. "Living After Midnight" propose un Hard Rock dynamique et enjoué pour un véritable tube radiophonique. Sans doute aussi parce que JUDAS PRIEST prouve une nouvelle fois que son talent d'écriture ne souffre pas de la simplification de sa musique. "Breaking The Law" en est le meilleur exemple. Un riff rentré dans la légende, deux petits couplets, un refrain minimaliste, un petit break avec effets sonores et on termine par la reprise du refrain. C'est simple. C'est carré. Mais c'est diablement efficace. En 2:35, tout est dit. Et rien de plus n'est à dire. À croire que leur tournée fin '79 en ouverture du "Highway To Hell Tour" d'AC/DC leur a donné des idées ! JUDAS PRIEST varie aussi les tempi pour ne pas rendre son album indigeste. Ainsi le speed et tonitruant "Rapid Fire" côtoie le lourd (malheureusement un peu dans les deux sens du terme) "Grinder". Et le plus posé "You Don't Have To Be Old To Be Wise" au refrain accrocheur (titre qui annonce leur très décrié prochain album) fait face aux riffs incisifs de l'oublié (mais non moins excellent) "Steeler".

Alors que la N.W.O.B.H.M. s'apprête à déferler sur le début des 80s, JUDAS PRIEST se pose, avec "British Steel", en patron, en référence, en chef de meute pour tous ces jeunes loups aux dents longues. C'est une interprétation personnelle mais j'ai toujours trouvé que le "British" dans le titre de l'album était un message direct (ou a minima un clin d’œil appuyé) à cette nouvelle vague du Heavy Metal britannique. Et "Metal Gods" n'en fut que la suite logique. Comme pour mieux marquer leur territoire. Et rappeler aux jeunes ambitions que les "vieux" sont toujours au top. Et vu la qualité de l'album, le coup fut plus que réussi. Mis à part un "United" un peu pataud et un "Grinder" un petit peu lourdaud à la longue, c'est un sans-faute. Un coup de maître.

La réédition 2001 propose un inédit de "Turbo", le lancinant et très "mainstream" "Red, White And Blue" qui se veut hymne patriotique et une version Live de "Grinder" issue du "Defenders Of The Faith Tour". S'il n'y a rien à redire quant à son interprétation, le choix conventionnel de ce titre-là peut laisser à désirer.
À noter que le groupe a sorti en 2010 une édition anniversaire pour célébrer les trente ans du disque avec un bonus DVD/CD contenant leur concert au Seminole Hard Rock Arena d'Hollywood, Florida, immortalisant leur "British Steel 30th Anniversary Tour" réservé au public nord-américain et asiatique.

Note : 4,5/5 arrondi à 5/5 pour l'Histoire (*)

Le Monument : "Breaking The Law"
Le tube : "Living After Midnight"
La perle : "The Rage"
La perle cachée : "Steeler"


(*) Personnellement, je lui mettrais plutôt un 4/5 généreux à cet album que je trouve tout de même un peu surestimé. Mais je ne peux nier son importance et son influence Historique.

le 08 Mars 2019 par CPEJ


"British Steel" alterne Hard Rock et Heavy Metal, je préfère les titres Heavy ("Rapid Fire", "Metal Gods", "Grinder", "Steeler"...) : surtout qu'avec le temps, le son moderne ne fera que les bonifier.
Les titres Hard ("Breaking The Law", "United", "Living After Midnight"...) sont un peu trop sucrés pour moi.
Album somptueux, dire qu'on a connu cette époque où sortaient plusieurs albums de cette classe par an.

le 25 Mars 2018 par NARCHOST


Album particulier pour moi. Ayant commencé le PRIEST avec "Painkiller" suivi de "Defenders...", j'ai voulu enchaîner directement sur ce petit bijou et j'ai trouvé qu'il faisait un peu vieillot comparé aux autres... Mais c'est ça le problème, je faisais en permanence une comparaison et je n'arrivais pas à tenir compte du contexte. Maintenant tout est différent.

Un album bourré de hits, je pense que tout le monde ici les connait. Rien que le trio du début vaut l'achat du CD à lui seul. Après avoir enfin maîtrisé cet album, son contexte et avec tout le recul que je puisse avoir, c'est album est excellent il n'y a pas d'autres mots. Que ce soit la production, les riffs, les mélodies, les solos et enfin Lui. Rob.

Cependant, comme depuis mes débuts sur NIME, je note en globalité et surtout en ressenti. Jamais je ne note en track by track, je note uniquement un album par rapport à comment je l'aborde en tant que tel et indivisible.

Et ici c'est un gros 3,6.

le 12 Mai 2016 par LE DOC


Je ne vais pas tous les faire ... certains vont douter de mon objectivité et de ma sincérité ...mais quand même , put... quel bonheur !!!!
Pourvu que je ne devienne jamais sourd.













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