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11 commentaires notés [?]
Burzum
Hlidskjalf
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le 07 Février 2016 par DINICED
J’avoue, j’ai acheté le Vème et VIème album pour compléter le nom de "BURZUM" composé par la tranche des CDs disposés amoureusement sur mon étagère… sinon ça donnait « BURZ » et ça m’énervait (C'est finement joué Varg, bien vu).
Les chroniques n’exagéraient pas, ce n’est plus du Black Metal, même plus du Metal du tout. Je m’attendais à pire quand même. Musique d’ascenseur ? Peut-être. L’ascenseur de l’Overlook Hotel alors. Le côté malsain est toujours là je trouve, même si on a un peu l’impression d’écouter une b.o. de Zelda ou Dragon Quest sur SNES.
Je ne trouve pas que c’est mauvais mais je n’écouterai pas souvent, les quatre 1ers albums sont vraiment mieux.
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le 07 Octobre 2015 par RIKKIT
Je sais pas, il fonctionne assez bien chez moi cet album. C'est très reposant et pas trop prise de tête, alors effectivement on regrette un peu de mettre autant de sous pour une galette pareille, mais ça reste sympa.
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le 07 Mai 2009 par AES
L'ambiant est un genre musical extrêmement difficile. Dans le sens ... où il est très aisé d'en faire (même mon chien peut jouer du bontempi), car il demande très peu de moyens et de technique. Mais, rétrospectivement, les chances de parvenir à un résultat probant, cohérent et un tant soit peu entier sur la longueur demeurent affreusement minces. Car l'ambiant, c'est avant tout de l'auto-discipline.
Ici, Varg crée une pâte sonore, certes (et encore ...). Mais non content de ne pas en maîtriser le flux, le voilà qui s'emmêle les pinceaux, et il suffit d'une seule seconde pour que tout se casse la gueule. Ici, c'est ce qui se passe, tout lui coule inexorablement entre les doigts pour finir par empester l'eau de chiottes. Encore un qui n'a pas dû écouter sérieusement Schultze, Tangerine Dreams ou autres membres de la Berlin School avant de se lancer dans l'ambiant, à l'instar de Möckl, qui lui est à mon sens le seul artiste de "B.M" ambiant (des guillemets, P.H n'a absolument rien d'un groupe de rock sur quelques albums que ce soit) à avoir tout compris. (j'exclus le calamiteux Die Festung)
Et je recommande à tout ceux qui ont bien noté ce truc de jeter un coup d'oreille à Inade, au Metamorphosis de Raison d'Être ou au Moral and Dogma de Deathprod ... voire même carrément de farfouiller du côté du X de Schultze histoire de mesurer le gouffre vertigineux qui existe entre ces formations et ce truc indigent. C'est limite insultant pour le genre d'étiqueter cette chose d'ambiant.
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le 07 Août 2008 par BRAENORIT
J'écoute cet album depuis très peu de temps. Je pense pouvoir dire que je "découvre" véritablement l'Ambient avec Hlidskjalf car je ne m'étais penché avec attention que sur quelques PAYSAGE D'HIVER et les pistes d'ambiance des précédents albums de BURZUM.
Donc, je ne sais pas vraiment ce qu'est un "bon" disque d'Ambient, dans le sens où je ne connais pas les objectifs qu'ils doit atteindre pour l'être. Tout ce que je vais dire est évidemment très personnel.
Tout d'abord, une chose qui m'a choqué en lisant certains commentaires ici est que certains ne considèrent pas cet album comme un BURZUM voire même qu'il s'agit d'"anti-Burzum", ou d'un "faux Burzum".
Or, par une alchimie des sons totalement inexplicable, je pense qu'Hlidskjalf est du pur BURZUM.
La personnalité de Varg, pour moi, transparaît autant dans le choix du thème que dans chacune des mélodies; bien que l'histoire du groupe et la personne de Vikernes n'interviennent en aucun cas dans le plaisir que j'ai à écouter Hlidskjalf, et dans les images qui se forment dans mon esprit pendant l'écoute.
C'est album m'apparaît comme une sorte de pinceau trempé dans une aquarelle enchantée, narrant une histoire en peignant des merveilles.
En effet, Hlidskjalf n'est pas pour moi une collection d'ambiances. C'est une histoire orchestrée par elles. Si j'essayais de la retranscrire, ce commentaire deviendrait tout à fait absurde et indigeste. Cette narration m'a tellement envoûté que je me suis trouvé obligé de remanier l'ordre des pistes de l'album à ma manière.
Je trouve ce disque intemporel. C'est pour moi un écrin d'ambiances stellaires et éblouissantes, parfois oppressantes et forestières; mais toujours fascinantes et contemplatives.
Cela dit, je comprends tout à fait que cet album puisse ne faire aucun effet à la plupart d'entre vous. Je n'ai jamais entendu musique plus subjective que l'Ambient.
Pour ce qui est de moi, j'ai bien apprécié cette "ignominie", et Varg Vikernes n'a pas tout à fait réussi à me dégoûter de l'Ambient.
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le 26 Septembre 2007 par COERCITION
En ce qui me concerne, le minimalisme ne me dérange pas. Les sons ne jouent pas la multitude mais sont organisés avec un tel art, diffusés dans une telle alchimie que quelques notes suffisent vite à nous emporter dans un monde et une ambiance tout à fait stellaire... Je vous recommande d'écouter chaque musique en lisant les paroles; comment ne pas être bercé par le son enfantin de Der Liebe Nerthus tout en se relatant l'histoire de prisonniers sacrifiés pour l'amour de Gaïa ?
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