Un sommet dans sa carrière, un de plus. Ce type est grand. L'année 1994 avait été marquée par deux albums fantastiques, à savoir "From Now On" et le "Burning Japan Live" où Glenn Hughes était admirablement accompagné par la section rythmique d'EUROPE. Les anciens titres de son répertoire couleur Pourpre Profond mélangés à ceux de sa longue carrière solo en font un des meilleurs live de la décennie.
Si on resitue le contexte de la sortie de "Addiction", Glenn sort juste des sessions d'enregistrement d'un album qui sera mort-né : l' album-démo communément appelé "Eighth Star" , qui devait être le second que Glenn écrivit avec le Maître Tony Iommi, après "Seventh Star" sorti en 1986. Bien que l'opus ne verra jamais le jour si ce n'est en version remaniée en 1999 et appelé "The Dep Sessions" , Mr Hughes enchaîne l'écriture de "Addiction", sans doute très influencée par ses séances de travail avec le Riff Master, d'où sans doute cette noirceur inhabituelle chez Glenn.
L'album s'écoute d'une traite, sans faille.
Pour ma part, la durée de la ballade "I Don’t Want To Live That Way Again" apporte quelque chose de plus mélancolique encore à ce titre-fleuve très réussi.