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Fear Factory
Digimortal
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le 23 Avril 2015 par TOUFMAN


Malgré les réticences de M. Cazares, le groupe expérimente un peu plus mais se vautre sur l'essentiel : sur "Digimortal" je préfère en effet les titres plus atmosphériques comme "(Memory Imprints) Never End" et "(Invisible Wounds) Dark Bodies" que ceux plus typiques du style FEAR FACTORY où Burton C. Bell s'égosille ici sans conviction. Les paroles et refrains banals ont du mal à se cacher au milieu de ses compositions sans tonus qui s’enchaînent machinalement (un peu l'ironie quand on connaît les thèmes favoris du groupe). On sent bien l’arrivée prochaine d'une première crise existentielle...
C'est mou et on s'ennuie grave au point que la fusion Rap/Cyber Metal "Back The Fuck Up" tant décriée à l'époque devient presque un point d'orgue de la galette ! Quand les chansons en extra du Digipak que sont "Dead Man Walking", "Strain vs Resistance" et "Full Metal Contact" passent mieux que celles de l'album, on sait qu'il y a vraiment un problème !

le 29 Septembre 2008 par MAëLSTORM


"Digimortal" n'est pas du tout un mauvais album, bien qu'il souffre de la comparaison avec ses deux terribles et impitoyables grands frères. Il n'y a bien sûr plus cette ambiance glacial et les titres sont des plus courts; mais c'est quand même FF qui joue et l'efficacité est toujours au rendez-vous, la production : écrasante, et la technique est toujours impressionnante.
On se prend très facilement aux "tubes" tels que "Digimortal", "Linchpin" ou "What Will Become?", le reste est de très bonne qualité et agit comme rouleau compresseur sur l'auditeur. Le vrai point noir de l'album est "Back The Fuck Up", de plus placé au milieu de la galette, qui est juste insupportable !
En bref, un album recommandable pour s'abimer grandement les oreilles !

le 29 Mai 2008 par DREAMER_DECEIVER


Je serais plus sévère que la chronique.
Cet album aurait du s'appeler "Digibanal" tant il est en deçà des précédents.

Le groupe semble évoluer en auto pilotage, se reposant sur ses acquis et proposant une forme dégénérée de leurs précédents efforts, c'est à dire moins ambitieuse, moins complexe, moins intense, plus opportuniste.

Les morceaux n'ont pas leur implacable puissance mécanique habituelle, comme si le cœur nucléaire alimentant le cyborg s'était éteint progressivement avec le temps, s'effondrant sous son propre poids ayant atteint sa masse critique.

"What will become" est un morceau efficace, "Linchpin" efficace aussi mais plus irritant, la tentative hip hop amuse 3 secondes pour passer au rayon anecdotique… Même la ballade "Invisible wounds" a un goût de ressassé et ce malgré le bel organe de Burton C Bell.

Quelques fragments épars du talent de jadis (tel la superbe "Never end" requiem spectral de clôture ) scintillent encore de ci de la dans le froid de ce vide spatial, mais ils sont trop rares pour permettre un quelconque espoir de renaissance.

Il faut l'admettre tout ce qui naît, meurt et même les cyborgs subissent cette loi naturelle. Avec cet album, FEAR FACTORY vient donc de quitter son age d'or pour basculer dans celui plus incertain de l'age des ténèbres.

le 02 Novembre 2006 par SOLIDSNAKE


Un album avec un son terrible, mais des chansons moyennes. Pas mauvaises mais moyennes.

le 07 Mai 2006 par AXEL


J'aime cet album. Certes il ne vaut pas Obsolete et Demanufacture. Il est moins ambitieux, plus simple, plus direct, plus accessible même, mais il reste très bon je trouve, la différence n'est que là. La recette est toujours la même, ça marche, la qualité est toujours là. Je trouve que cet album conclut de belle façon cette époque-là.

Il a par moment quelques couleurs "neo", mais ça ne me dérange pas du tout, au contraire je trouve que ça colle parfaitement à leur style. Back The Fuck Up que j'ai vu si décriée est je trouve excellente. Encore des titres qui font mouche, des tueries, de fortes ambiances, de belles émotions, un son de fou, des musiciens très imposants.

Mais oui on attendait plus, ben fallait pas attendre plus, et là on est satisfait de l'album, on l'aime si on aime Fear Factory.

Même si j'aime les 2 albums qui suivirent, je reste un peu nostalgique de l'époque Cazares.














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