Retour gagnant, retour gagnant, c'est vite dit... Ayant eu l'occasion d'écouter cet album, je n'en ai pas retenu grand chose. Bon, je dois quand même avouer que je n'ai jamais accroché à FEAR FACTORY, leur Metal semblant tout droit sorti d'une chambre froide m'ayant toujours rebuté. Ceci dit, même si j'ai toujours trouvé leur réputation un peu surfaite, j'ai toujours considéré la formation du tandem Bell/Cazares comme meilleure que KORN, SOULFLY, COAL CHAMBER et consorts.
À l'époque de son âge d'or, FEAR FACTORY a pu faire illusion grâce à des albums à la production sans faille (merci pro-Tools ?!?). En revanche, sur scène, c'est une toute autre paire de manches : j'ai eu l'occasion de voir FF 2 fois en live (à la fin des 90s, d'abord, puis aux Gods of Metal en 2010) et à chaque fois, j'ai vu un groupe à la peine, pas captivant pour un sou. Et pour revenir à ce nouvel album de FEAR FACTORY, il m'a plutôt donné l'impression que le groupe est en pilotage automatique, se contentant du strict minimum syndical. Je n'en ai pas retenu le moindre riff, le moindre refrain. Cet album n'est pas pour autant une abomination, loin de là, mais il faudrait arrêter de s'extasier à chaque fois qu'un groupe des 90s revient avec un nouvel album après avoir disparu des radars pendant un certain temps (c'est très tendance notamment chez le mensuel Rock Hard, qui évite soigneusement de remettre en cause les formations ayant animé les 90s, même si celles-ci sortent des disques désastreux). D'ailleurs, cette nouvelle galette ne semble guère susciter de l'engouement, si je me réfère au faible nombre de commentaires et aux premiers chiffres de ventes.
Bref, "Genexus" est juste un disque de Metal parmi tant d'autres, sans relief, qui risque de rapidement disparaître des playlists et de prendre de la poussière dans les étagères d'ici 3-4 mois.