J'ai une légère préférence pour le précédent, mais excepté 2 ou 3 morceaux pas vraiment ouf cet opus reste globalement une bonne cuvée. BLOODBATH a regagné en profondeur et est aujourd'hui doté d'une vraie ambiance. Un très bon point.
L'arrivée du père Holmes y est incontestablement pour quelque chose, car contrairement à Akerfeldt ou même Tägtgren, le lascar semble réellement investi et habité par le projet.
Même si sa prestation est techniquement moins impressionnante que celle de ses prédécesseurs, le timbre plus vicieux et old school de son growl dégage une fibre quasi nécro bien cool qui colle parfaitement à l'esprit du projet, sans parler d'un groove ancestral pleinement retrouvé et d'un mode Dark largement revu à la hausse (putain, ce Fleischmann avec ses arpèges lugubres et ses trémolos BM me colle les frissons à chaque fois).
Bref, l'intronisation d'un vieux Nick visiblement heureux comme un môme de pouvoir renouer avec ses premiers amours morbides, conjuguée à l'apparition d'harmonies réellement sinistres et au retour décomplexé de la bonne vieille HM-2 des cavernes m'a convaincu de devenir un bon client de la boutique.