Après un tel album, "Once", le live semblait inévitable. Surtout que ce dernier opus sera mis en valeur comme il le mérite.
La setlist démarre bien, trois titres de bonnes factures et avec des interprétations à la hauteur. Bon ensuite on a du mal à éviter "Kinslayer" qui est, a été et restera lourdingue pour arriver à la première reprise, "Phantom Of The Opera". Tarja y est vraiment sur son registre, quant à Marco, il est plutôt limite et un peu trop rugueux pour ce titre.
D’ailleurs Tarja nous livre un live aux petits oignions, surtout sur les morceaux lents, ce qui pousse Marco à se surpasser sur la reprise Floydienne.
Même si les tensions sont présentes au sein du groupe, la dernière épreuve avec la charmante Finlandaise restera marquante par sa qualité, le choix des chansons ("Once" y étant pour beaucoup mais pas que) et la classe de cette dame. La couleur du micro assorti à la robe, je n’avais jamais vu cela.
Bref, hormis quelques titres avec lesquels j’aurai toujours du mal ("Kinslayer", "Wishmaster", "Slaying The Dreamer"), je passe toujours un bon moment avec ce concert.
Et la reprise de l’Irlandais ? J’ai tellement écouté "Wild Frontier" quand j’étais au lycée que cela me fait toujours drôle de l’entendre avec de telles vocalises. Le plaisir est là, Gary Moore est un artiste très peu repris et le choix de NIGHTWISH vers ce Hard Rock celtique est bien à l’image du groupe.