 |
|
Moyenne établie
sur la base de
18 commentaires notés [?]
Angra
Rebirth
| |
|
|
le 25 Octobre 2022 par NES MAX
J'ai regretté en 2001 que ANGRA s'éloigne de ses racines pour se rapprocher dans le style à KAMELOT (que j'aimais beaucoup) et consorts. Avec le recul, il s'agit d'un petit bijou de Metal Mélodique avec de l'âme et du savoir-faire comme on en voit rarement aujourd'hui. Et c'est rare pour moi, mais plutôt que d'être des boulets, les morceaux tranquilles que sont "Rebirth" et "Heroes Of Sand" élèvent le niveau de ce disque. Une réussite et tout un contraste sonore avec le quand même excellent "Fireworks".
|
|
|
|
|
le 25 Octobre 2022 par JOHN-BOB
Content de voir une chronique qui remet les pendules à l'heure, à savoir que non, ANGRA avec Edu ce n’était pas moins bien (sauf sur "Aqua", mais ce n'était pas de la faute à Edu). Mon préféré du groupe derrière son successeur, "Holy Land" ne pointant qu'à la troisième place bien derrière.
Pourquoi? Meilleur son, meilleurs musiciens (Felipe Andreoli en tête), et pas le chant suraigu du père André qui était par moments bien crispant (mes oreilles ne supportent pas le final de "Carry On"). Et puis 20 ans après, certains morceaux sont devenus des classiques. Et enfin le côté nostalgie, vu que j'avais découvert le groupe à l’époque avec "Acid Rain" sur un sample de Hard n Heavy, et j'avais été bien secoué par la technique monstrueuse de Kiko Loureiro (inimaginable à l’époque que 15 ans après il irait rejoindre Megadave, même s'il avait clairement le niveau) et Rafael Bittencourt ainsi que les racines brésiliennes de leur musique.
Pas la note maximale par contre, en raison du morceau final bien chiant et de certaines longueurs sur "Unholy Wars". En ce qui me concerne avec ANGRA, seul "Temple Of Shadows" obtient 5/5.
|
|
|
|
|
le 12 Septembre 2022 par SWISSIDOL
Après le départ de monsieur Matos, je m'attendais à pire : ce 1er album avec Falaschi au micro est loin d'être mauvais. C'est juste qu'il a un petit côté "cahier des charges" : tout est bien respecté : le titre speed ("Nova Era"), le morceau épique ("Unholy Wars"), le petit break acoustique ("Heroes Of Sand"), etc. On ne retrouve ni le génie ni l'effet de surprise des débuts mais ça reste agréable.
|
|
|
|
|
le 19 Juillet 2020 par VSTEPHAN
"Rebirth" est un album qui fait très bien illusion. "Fireworks" était trop "patchwork" et n'a logiquement pas fait l'unanimité et le split -quoique bien triste- n'était pas trop surprenant, car les divergences musicales étaient réelles (écoutez à quel point "Wings Of Reality" et "Metal Icarus" n'ont absolument rien à voir. Je fais partie de ceux qui préfèrent la première).
En jouant la carte du retour aux sources, ANGRA rassure avec cet album et un chanteur qui assure... en studio du moins.
Seulement voilà, aussi bonnes que soient certains compositions, on ne peut s'empêcher d'y reconnaître leurs aînées. Écoutez donc les morceaux suivants en vous rappelant celles mentionnées entre parenthèses : "Nova Era" ("Carry On"), "Millenium Sun" ("Silence And Distance"), "Unholy Wars" ("Carolina IV"), "Running Alone" ("Evil Warning") et "Visions Prelude" ("Moonlight" ; là il faut quand même le faire vu que c'est la chanson à partir de laquelle André Matos a, stylistiquement du moins, fondé ANGRA). Il ne s'agit certes pas d'auto-plagiat... mais il y a comme qui dirait un cousinage !
Un autre groupe a d'ailleurs fait le coup plus tard, également après un split traumatisant. Je pense au "Dramatic Turn Of Events" de DREAM THEATER et sa tendance à proposer un "Images And Words 2" (comparez donc les "couleurs" et structures des morceaux de ces albums).
Pour en revenir à ANGRA, celui-ci a continué -bien trop peu longtemps malheureusement- à sortir quelques grands morceaux... sous le nom de SHAAMAN.
Ici, nous avons affaire à un album fait par des guitaristes qui chantent peu (ou pas) et plus par un chanteur et musicien au sens large. La suite de la carrière de ce groupe, quoique honorable encore une fois, sera à l'avenant et n'aura plus grand chose à voir avec les trois premiers albums.
|
|
|
|
|
le 10 Décembre 2015 par BAPTISTE89
Nombreux sont ceux qui sont restés nostalgiques de la période Matos, regrettant le départ de ce dernier et n'appréciant pas Edu Falaschi. Je ne fais clairement pas partie de ceux-là : avec le recul dont on bénéficie sur la première décennie de ce nouveau millénaire, on peut dresser une comparaison entre les deux chanteurs. Je trouve le chant de Matos sur "Ritual" tellement éraillé qu'il en devient pénible, sans parler de son chant très retouché sur "Time To Be Free" et de ses prestations live de ces dernières années franchement poussives ; sa voix a vraiment mal vieilli, contrairement à un Michael Kiske par exemple. Falaschi, sur la fin de sa période ANGRA, avait également de gros problèmes de voix à cause de soucis à l'estomac, mais il semble que cela se soit nettement amélioré depuis, ses performances avec ALMAH sont vraiment bonnes. De plus, le monsieur est un très bon compositeur.
Ceci étant dit, je vais maintenant parler de ce "Rebirth", qui n'a vraiment pas volé son nom. Le groupe revient donc avec un nouveau et très bon chanteur, et également avec un batteur de haute volée et très typé Metal, Aquiles Priester, et un très jeune bassiste virtuose, Felipe Andreoli, qui n'a pas à rougir de la comparaison avec le talentueux Luis Mariutti. Le nom de l'album est d'autant plus justifié qu'il s'avère très bon, supérieur au tout juste sympathique "Fireworks".
Toutes les compositions sont très bonnes, sauf peut-être "Judgement Day", un peu en deçà. Mention spéciale à "Nova Era", "Unholy Wars", "Rebirth" et "Running Alone".
|
|
|
|
| |
