MOTÖRHEAD a enfin décidé d'expérimenter, d'aller vers des contrées encore jamais foulé par le groupe, lorgnant vers l'électro par moment, des titres à la limite du progressif et même certains sonnant assez pop, effet garanti...
"FOUTAISES, pas de ça chez MOTÖRHEAD, on n'évolue pas ma p'tite dame parce nous, on est des vrais rockers, on applique notre recette sans se poser de questions, Fuck ceux qui n'approuvent pas" Lemmy.
Oui, oui c'est bien joli tout ça mais derrière cette posture de true rocker, on s'emmerde ferme à tel point qu'on a du mal à retenir les morceaux depuis "Hammered", tout sonne de la même façon, un copier-coller à la limite de l'escroquerie. J'ai beau aimé Lemmy et ses potes, je me demande à quoi ça sert de sortir des albums identiques tous les deux ans. Reste quelques riffs sympa et un seul titre qui se démarque "Brotherhood Of Man". Lourd et inquiétant rappelant un peu "Orgasmatron". On aurait aimé que l'album sonne comme ça dans sa globalité. Au lieu de ça MOTÖRHEAD continue à nous refourguer des titres de pur rock'n'roll dispensables et surtout cette mauvaise idée systématique de doubler la voix de Lemmy sur tous les pré refrains et refrains. Effet abominable qui amoindri la voix puissante de notre sémillant sexagénaire. Des refrains souvent chantés de manière guillerette d'ailleurs, sans pêche un peu comme si Lemmy avait abusé de la bouteille !!! pouah...
Verdict sans appel : écoutable mais dispensable comme les six albums précédents et très certainement les six suivants.