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Pink Floyd
The Piper At The Gates Of Dawn
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le 20 Juin 2022 par SWISSIDOL


Un disque incroyable et novateur (pour l'époque bien sûr) avec un Syd inspiré et pas encore cramé par les excès. C'est spatial ("Astronomy"), cocasse ("Bike", "The Gnome"), inspiré ("Pow R Toc H"), etc. Même si je n'ai jamais trouvé "Interstellar" fantastique, cet objet fait partie des grands "premiers albums" de l'Histoire.
3,5/5.

le 31 Juillet 2020 par THIERRY RAOULT

Je n'ai jamais réussi à l'écouter en entier. J'aime bien "Astronomy Domine" (également la version sur "Pulse"). La suite ? Je n'écoute pas longtemps. J'arrête rapidement.
(je préfère ne pas noter).

le 28 Juillet 2020 par SAPERLIPOPETTE !!!


Ça sent le trip psychédélique et le drogue à plein nez (surtout pour Syd qui ne s'en relèvera jamais le pauvre. Homme hyper sensible avec ce côté à la fois enfantin et mélancolique, sans doute trop fragile).
N'empêche, avec ce premier opus, jamais les londoniens ne paraîtrons aussi fous et déglingués.
Pas un album parfait, non, loin de là, parfois même assez incohérent, mais rien que pour le génial "Astronomy Domine", l'excentrique et fulgurant "Interstellar Overdrive" et "Bike" qui ferme l'album de manière jubilatoire, on ne peut que rendre hommage à cet artiste très singulier (principal compositeur et tête pensante du groupe à l'origine).
Les autres se désinhiberons et laisserons place à leur créativité par la suite,avec la réussite et le talent que l'on connaît. Mais le fantôme de Syd planera sur leurs têtes pendant un bon moment.

le 27 Juillet 2020 par RIKKIT


Marrant que cette chro tombe maintenant, j’en parlais la veille même avec des potes.
Barrett est un mec hyper surestimé à mon sens, comprendre surestimé en tant que mec influent et novateur. Cependant, que ce soit clair, c’est un type avec une personnalité rare et avec des talents ouf de compositeur. En revanche, contrairement aux 70’s du Floyd (groupe dont je ne suis pas mega fan par ailleurs), et remise dans son contexte, la musique de Barrett n’a pas grand chose de novatrice ni de si influente. Cette même année, 1967, on a quand même eu Sgt Pepper et le 1er Velvet et contrairement à ces derniers « Piper » tiens hyper mal l’épreuve du temps, tout sonne archi daté et désuet si on le sort de son époque.
Je dis ça avec toute la prétention de notre époque et le recul qu’elle nous permet d’avoir sans bien sûr nier la beauté du skeud qui offre quand même beaucoup beaucoup de belles choses au parfum suranné.

le 26 Juillet 2020 par I AM THE GROWL


Pour moi, c'est du 5 étoiles haut la main, 6 même, le meilleur PINK FLOYD et de très loin, ainsi que le sommet du Rock psychédélique anglais, mondial et un des 10 meilleurs disques de Rock enregistrés, voire de musique. J'écoute très rarement cet album, parce que je le trouve très fort, trop même.

Syd Barrett a défriché des territoires sur ce disque avec une candeur qui ne pouvait que le laisser perdu pour le reste de l'histoire, et plus tragiquement, pour le reste de sa vie.

Territoire guitaristique, avec ces riffs tranchants, ces effets sonores, ces bruits, cette intégration de ces bruits dans une structure pop qui concrétise ce que Pete Townshend avec les WHO avait seulement ébauché.

Territoire de l'improvisation, où des fragments de sons finissent par coaguler avec d'autres, comme si l'instrumentiste en était plusieurs à la fois.

Territoire du songwriting, le Blues presque abandonné, les comptines servant de source pour exprimer à la fois la lumière et la noirceur, l'électricité se prêtant aussi bien à la narration que le son naturel. Des chansons qui sonnent sans cesse en couleur, jamais en noir et blanc. Synesthésie, c'est le mot.

Territoire spirituel, le plus important de tous. L'interprétation est intense, la conviction s'entend à chaque note, parce que ce n'est pas seulement chaque note qui est importante, mais ce Tout de beauté visible et invisible qu'on entend à travers elles. D'une mère qui raconte des histoires à son enfant à la profusion d'étoiles et de planètes dans le cosmos, d'une bicyclette qu'on veut prêter à une petite fille pour la flatter à un épouvantail dans un champ, de la perception d'un gnome à la perception tout court ("Yippie, you can't see me but I can you"), il y a, au-delà de la frustration de ne pouvoir tout embrasser, tout le bonheur d'être en vie dans ce disque. Et pour qu'il soit chanté aussi fort, dans ces riffs qui montent et redescendent sans cesse comme la vie elle-même, il fallait une telle dose d'hallucinogènes que le transmetteur du message ne pouvait que finir chez lui à se remettre de toute la sensibilité qu'il y a laissé.

Ce disque est un don.













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