"Nursery Cryme" m'avait, à l'époque, définitivement mis le pied à l'étrier afin d'explorer les contrées luxuriantes (et toujours vivaces aujourd'hui) du Rock Progressif. Nous en étions alors à faire un parallèle entre le "Why don't you touch me, touch me, touch me now, now, now..." de "The Musical Box" et le "We want the world and we want it... now, now? now!!!" de "When The Music's Over" sur "Strange Days" des DOORS, sorti quatre ans plus tôt (la même hargne parcourant les intonations respectives de Peter Gabriel et de Jim Morrison), sauf que, dans l'intervalle, Mai 68, le "Flower Power" et de belles et douces illusions avaient bercé notre quotidien... Et que "The Dream Is Over" de LENNON sur "God" en avait fait le constat amer et clôturé cette parenthèse enchanteresse. C'était un autre temps, mais la théâtralité des prestations live de GENESIS étaient alors guettées avec envie dans l'Hexagone. Merci à Steve Hackett, 47 ans plus tard, qui n'a rien perdu de sa virtuosité guitaristique, d"être toujours là pour entretenir la flamme ! Le line-up de cet album a constitué la quintessence de GENESIS dans sa phase la plus créatrice jusqu'au départ de Peter Gabriel en 1975. Allez, allons nous replonger dans "The Fountain Of Salmacis" et ses paroles si évocatrices : "Nymphs have kept a child, Hermaphroditus, son of Gods, so afraid of their love..."