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Styx
Paradise Theater
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le 06 Mai 2014 par BUPIE


Merci au chroniqueur qui m'a donné envie de réécouter cet album. Je me souviens de mon excitation à sa sortie, de cette pochette superbe et -probablement- de la traditionnelle chronique dithyrambique d'Hervé Picart dans Best. La déception à l'écoute avait été à la hauteur de l'excitation préalable et mon histoire avec STYX s'était arrêtée là. En réécoutant "Paradise Theater" aujourd'hui, je comprends ma réaction d'adolescent mais l'adulte lui trouve quand même pas mal de qualités et surtout un morceau de grande classe avec "Half-Penny, Two-Penny". Du coup, j'envisage de me pencher sur les classiques comme "Grand Illusion" ou "Pieces Of Eight".

Sinon, plutôt que de comparer STYX à JOURNEY ou BOSTON (sans parler de TOTO, musicalement très éloigné), j'y verrais plutôt le chaînon manquant entre KANSAS et REO SPEEDWAGON... Ce qui amène STYX à faire le grand écart entre deux styles sans convaincre totalement dans l'un ou l'autre registre (du moins sur cet album).

Un bon trois étoiles quand même.

le 27 Avril 2014 par LEO


"Paradise Theater" ne mérite vraiment pas 5 étoiles ! Il est bien trop banal pour ça et plusieurs crans en dessous d'albums comme "Equinox", "Crystal Ball" ou "Pieces Of Eight" et de toute façon la plus haute marche du podium revient à "The Grand Illusion", le sommet de la carrière discographique du groupe.
"Paradise Theater" a (en apparence) un chouïa plus d'allure que le mollasson "Cornerstone" mais STYX pouvait-il faire pire de toute façon ? ....euh! hélas oui. Le piteux "Kilroy Was Here" et sa suite le démontrera !
Mais revenons-en à ce "Paradise Theater", album-concept à la noix si il en est ! (le Paradise Theater et son évolution à travers le temps, symbolisant paraît-il, la transition des années 70 aux années 80 aux States !).
Si au niveau du concept, c'est à pisser de rire tellement la métaphore est nulle, musicalement ça n'est pas bien plus reluisant !
Dès l'ouverture et "Rockin The Paradise", le chant de Dennis Deyoung et l'accompagnement m'évoque un genre de Billy Joel du pauvre, quand à "Too Much Time On My Hands" chanté par Tommy Shaw, le rythme et l'instrumentation m'évoque déjà l'horrible "Mr. Roboto" à venir !
Les morceaux suivants sont du même tonneau ; de la variétoche, certes de luxe, mais de la variétoche tout de même !
Restent l'agréable "Snowblind" (signé James Young-Dennis Deyoung) chanté par James young et Tommy Shaw et le plus Rock "Half-penny, Two-penny" de James Young qui sauvent les meubles mais c'est bien tout concernant cet album que j'ai toujours trouvé très largement surestimé !

le 26 Avril 2014 par VANNOORD


Ah , STYX ! Pour ceux qui ont connu la période, quand le Rock-Hard-Fm-Progressif-AOR et cie fourmillait d'excellents groupes, STYX était l'un de ceux qui tenaient le haut du pavé. Ce "Paradise Theater" est un excellent album, c'est indéniable. Les compositions du groupe étaient durant cette période d'un niveau bien au-dessus de la majorité des groupes du moment. Le chant était extraordinaire, notamment avec Tommy Shaw que j'appréciais et que j'apprécie toujours particulièrement. Quand vous l'écoutez chanter "Too Much Times On My Hands", par exemple, c'est à tomber par terre...
Cependant, cet album est sorti après une série de très bons albums , "Equinox" , "Crystal Ball", "Grand Illusion", un monument du genre, "Pieces Of Eight" et à un moindre degré "Cornerstone". Il dénote peut-être un peu au niveau style par rapport à ce que le groupe faisait avant, ce qui explique probablement pourquoi certains fans purs et durs n'ont pas tout-à-fait suivi...
Ce n'est pas le meilleur de STYX, mais ça reste d'un niveau supérieur. Je ne peux mettre 5 comme note, mais un 4,5 me va très très bien.

le 25 Avril 2014 par RAMON


Bah non, pas besoin de se dire qu'on est dépassé pour apprécier ce disque aujourd'hui.
Déjà à l'époque il sonnait rétro, non pas en raison de sa production ultra léchée mais bien parce que le thème général évoqué par la pochette et le contenu de l'album (grandeur et désaffection d'un haut lieu de l'entertainment US) est porté lui-même par la nostalgie.
Rappelons que le vinyle était orné d'une magnifique gravure.
Vinyle que j'ai possédé mais dont je me suis débarrassé, une pièce collector, pas forcément introuvable cela dit.

Passons.
Voilà cet album n'est pas forcément la plus infâme bouse produite par l'industrie du disque américaine, après tout le dit STYX fera bien pire juste derrière avec "Kilroy Was Here", mais là on a l'impression d'écouter un album de TOTO du début à la fin, on pète dans la soie et on fait bien attention de ranger sa petite cuillère en argent dans l'écrin qui lui est dévolu (ça peut être utile une petite cuillère, autant savoir où elles se trouvent, surtout avec plein de monde à table) totalement dénué de spontanéité, désespérément propre.

STYX a bien anticipé les eighties, leur mise en scène kitsch de la société du pognon et de la consommation, tout en faisant mine de la déplorer.
Quelque part le groupe prend son auditoire, au mieux pour un troupeau de naïfs au pire pour un amas de décérébrés voués au culte du veau d'or via le rêve américain que ses membres cocaïnés jusqu'à l'os sont bien décidés à promouvoir coûte que coûte.

Le STYX 70's n'était pas un grand groupe (à la différence de KANSAS) mais possédait malgré tout un charme certain, celui des 80's va ramasser les royalties en se vautrant dans l'AOR et en y oubliant son âme (comme KANSAS).

Hard FM, AOR, on ne compte plus les méfaits produits par cette forme de lobotomisation musicale: STYX, POINT BLANK, KANSAS, BLACKFOOT, 38 SPECIAL, JOURNEY, DOC HOLLIDAY...
De la variètoche amerloque, rien de mieux, rien de plus, rien d'inoubliable surtout.

le 22 Avril 2014 par LARSEN


Une chronique sans queue ni tête ni direction précise pour un album très réfléchi et parfaitement maitrisé, c'est dommage. La note maximale est tout de même là, et c'est peut-être le plus important. J'ai rarement pris une telle claque musicale dans ma vie. Après avoir composé un tel album, tu peux mourir tranquille. Un must-have.

Par Nightfall In Metal Earth

Bah Larsen, tu sais quand on écrit une chronique, on a notre propre cheminement de pensée, et ce qui peut paraître sans queue ni tête pour un lecteur est souvent très pensé par le chroniqueur...
Je crois parler pour tous ici en disant que nous passons beaucoup de temps à chroniquer un album , en pensant à tous les paramètres, mais une fois la chronique publiée, chacun est libre de son appréciation...
Aucun souci donc sur ta remarque, je suis ouvert à la critique !
Si en plus nous sommes d'accord sur le fond à 500% c'est la fête !!

Mulkonthebeach.














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