Ha, DIR EN GREY. Qu'est ce que j'ai pu te vénérer. Je repense souvent à notre histoire d'amour et je ressors tes premiers albums religieusement de temps à autre. Que de bon moment en ta compagnie, ta fougue, ta jeunesse, ta différence.
En 2004, quand je te rencontre, j'avais déjà bien fait le tour du Metal avec des centaines de groupe occidentaux de tous styles. Et tu fus une bouffée de fraîcheur.
Pas tout à fait Metal, certes, mais tellement plus que ça. Tu étais fou, sensible, progressif, bourrin, électro, rock, délicat, violent, pop, et très souvent, tous ça en même temps.
Puis viens l'album "Marrow Of A Bone" et là, le début de la rupture se fit sentir. Je ne te reconnaissais plus. Ou était passé ton génie, ta créativité ?
Les albums suivant confirmèrent mon impression. Monolithiques, étouffants, peu variés et à mes yeux si ennuyants.
À chacune de tes nouvelles sorties, je jette une oreille discrète sur tes albums en espérant retrouver la passion du début. Mais non. Je dois m'y résigner, notre histoire est finie.
Toute cette métaphore du couple pour signifier à quel point j'ai adoré ce groupe mais aussi à quel point celui-ci à changé. Je constate un gouffre entre leurs 5 premiers albums et ce qu'il font depuis. Certains les ont peut être suivis, moi j'ai décroché.
En tout cas, merci à Positron pour cette chronique car le groupe le mérite quoi que je pense de leur carrière actuelle. Et j'espère que Nightfall continuera de chroniquer le groupe et de manière générale cette scène japonaise si particulière et si attachante.