Hé bien, moi qui en général te trouve bien (trop) généreux dans les cotations, je dois bien reconnaître qu'une si maigre note (de ta part) me surprend. Néanmoins, je partage ton analyse : un disque dense, voire oppressant par moments mais qui sait varier les plaisirs en instaurant des moments planant très réussis (et totalement cohérents).
Pour ma part, je ne trouve pas que ces passages soient trop nombreux (ou trop atmosphérique-, si tel est le sens de ta phrase) : au contraire, ils apportent un courant d'air plus que bienvenu me concernant (j'aime beaucoup ULCERATE et MITOCHONDRION, mais j'ai plus de facilités* à me repasser ce Unortheta que les productions des deux autres mastodontes : ces derniers me paraissent parfois trop monolithiques ou massifs et je ne suis pas toujours "prêt", voire réceptif pour les apprécier à leur juste valeur).
Excellente sortie pour ma part, je suis de très près la plupart des productions islandaises (bénéficiant d'une certaine hype depuis 3-4 ans, souvent méritée). Dans mon top 20 de l'année 2016 sans aucun doute.
*La question de savoir si la "facilité d'écoute" est une bonne chose ou non pour ce genre de musique est un autre débat (voire un non-débat car, si l'on fait le compte, nous sommes peu à pouvoir trouver cette musique extrême "facile d'écoute") mais je pense que tu as saisi mon propos.
