Avec "By the Way" en 2002, les piments rouges reprenaient la recette de "Californication" en moins abouti. Résultat, un cru assez passable, et très lent, qui n'offrait que peu de bonnes choses. De nouveaux fans commencent à arriver, moins portés sur l'ancien son du groupe. Les fans de la première heure, eux, commencent à ce casser. Et bien il faut attendre 2006 pour que le groupe sorte un double album studio, et ils n'ont pas fait les choses à moitié : 28 titres, 2 heures (une heure environ par disque, et 14 chansons). Si on considère que le tout n'est qu'un seul album, c'est donc de loin le plus long des Red Hot. Compte tenu de sa qualité assez merdique, c'est un défaut supplémentaire.
Car il faut bien le dire, à part "Dani California" (et même là, elle reprend bien suspectemet le riff de "Purple Haze" de Hendrix à un moment...), le morceau titre et "Snow" pour son riff si agréable (bien sûr, il faut d'abord se mettre dans la tête que ce n'est pas du rock, et encore moins du metal avant de l'écouter), le reste est à zapper. Certains titres sont vraiment insupportables (au pif dans la longue liste : "Desecration Smile"). Les autres sont sans intérêt. Et cette pochette... On dirait une couverture de revue scientifique, elle n'est même pas moche, elle est sans intérêt elle aussi.
1,5/5 arrondi à 1 car aimant la science, je ne peux tolérer cette pochette provocante.