Un album fort ennuyeux pour un débat sans aucun sens. Beaucoup apprécient la soupe proposés par les RED HOT sur cet album et les suivants, et ils en ont le parfait droit.
En revanche, vendre cet album pour un chef d’œuvre absolu me semble assez osé.
Peut-être mon oreille n'est pas assez développée, mais je n'arrive à entendre sur cet album autre chose que de la pop gentillette formatée radio, parfois réussie ("Can't Stop", "By The Way", "Throw Away Your Television"), souvent poussive ("Universally Speaking", "Zephyr Song", "Don't Forget Me"), globalement insipide, car très facile.
Faire de la pop n'est pas un choix à blâmer, écrire de bonnes chansons à la fois plaisantes et accrocheuses sans donner dans la redite et les clichés n'est pas donné à tout le monde, ni une facilité que l'on s'octroie. Des groupes comme PHOENIX, FLORENCE+THE MACHINE ou encore GORILLAZ arrivent à fournir des sorties de qualité, sans donner dans la compromission ou la facilité. Tout en restant outrageusement pop. Le problème ne réside pas dans le genre pratiqué.
La qualité intrinsèque des compositions de "By The Way", en revanche, semble entrer en ligne de compte. Les morceaux usent et abusent des mêmes recettes, mêmes arrangements, mêmes chœurs, mêmes mélodies. Ce disque est dosé et emballé, comme le titre du même nom. Je n'y entends rien d'innovant ou presque, si ce n'est dans la démarche, par rapport à "Californication", qui avait pour lui de posséder une bonne moitié de titres bien composés. Un bon album, ouvertement commercial, qui possédait un but fini et qui y arrivait.
Voilà ce qu'aurait du également être "By The Way", mais ce dernier préfère s'étaler dans la paresse. Tous comme ses successeurs, il manque de volonté de se renouveler, ne serait-ce que partiellement. Après tout, les objectifs commerciaux sont remplis, les RED HOT restent des stars, et peuvent toujours s'éclater en concert. Tant mieux pour eux.
Inutile en revanche de s'attarder sur leurs récentes productions. Elles n'ont simplement pas d'intérêt, et n'en ont même pas la prétention.
