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This Gift Is A Curse
All Hail The Swinelord
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le 12 Novembre 2015 par TREPONEM


Belle chronique de Mefisto que je rejoins totalement.
Ce disque est au sens littéral un "pharmakon" ! Tout autant un poison poisseux et ténébreux qu'un brouet étrangement addictif.
Le construction de ce "All Hail..." est - je trouve - assez admirable.
Les trois premiers titres sont extrêmement véhéments. "Swinelord", "New Temples", "Rites" foutent ainsi le feu aux enceintes puis à la baraque tout entière. Une mention spéciale pour ces impérieuses montées et descentes d'accords tout autant impérieuses que blackeuses.
"XI..." bouscule la donne en proposant des lignes de voix féminines qui apportent un contrepoint salutaire à l'aspect, certes, parfois un peu monolithique du chant hurlé.
"Hanging Feet" est, de mon point de vue, un monument de puissance qui ouvre sur un "Old Lies" tout autant massif.
"We Use..." réintroduit une ambiance bien anxiogène qui déroule sa violence pour laisser la place ensuite à ce long morceau de conclusion qu'est "Askrådare". Contrairement à l'avis de Heydrich, je trouve le titre plutôt bien construit. La survenue du chant clair surprend et déstabilise au début mais l'espèce de ritournelle incantatoire (introduite par une guitare lointaine et réverbérée) qui accompagne toute la fin du morceau produit un effet hypnotique assez saisissant.
Pour conclure, la voix lead risque d'agacer. Mais nous sommes bien ici en terres Sludge et post-hardcore hantées par du Black spectral... Donc... ça gueule !
Forcément.

le 04 Novembre 2015 par HEYDRICH


Intense dit-il... Effectivement le tout est intense, colérique, sauvage et parfois dément; éparpillé aussi, divers genres effectivement qui se mêlent parfois avec bonheur mais pas toujours. Mais de là à mettre 5 étoiles et parler de génie, il y a un immense fossé que je ne peux franchir. Primo, pour moi bien entendu, la voix du hurleur est parfois agaçante et monocorde, souvent en désaccord avec le son et la musique hargneuse. Secundo le mélange sonne parfois un peu faux, un peu artificiel, comme si on tentait l'impossible et qu'on n'y réussissait pas. Tertio, une dernière pièce longue pour rien, avec une tentative pseudo-lyrique qui sonne faut. En résumé, un bon album oui, génial non, qui fait taper du pied bien entendu et donne envie de battre son voisin imbécile mais que l'on oublie rapidement au final.













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