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107 commentaires notés [?]
Metallica
Master Of Puppets
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le 24 Septembre 2022 par FRED
Un album révolutionnaire en son temps, mais qui a mal vieilli.
Ce qui m'ennuie le plus, c'est la pauvreté des structures de la plupart de morceaux, ces riffs mécaniques et binaires joués en aller simple sur deux cordes.
Ça ne fait pas riche et je dois avouer m'emmerder à l'écoute de ce disque.
Cela est d'autant plus dommageable que le tempo est globalement bien moins rapide que celui des concurrents Thrash du groupe à la même époque, qui pouvaient faire illusion en mettant l'accent sur la vitesse (SLAYER...).
On est également très loin d'atteindre le niveau technique et d'inventivité du MEGADETH de l'époque.
"Orion" est ici l'exception, car on y remarque sans difficulté la "Burton touch", Burton dont les capacités et connaissances musicales étaient bien supérieures à celles de ses trois autres camarades. Dommage qu'on ne l'entende pratiquement pas sur les autres morceaux.
Un beau gâchis.
La confirmation, finalement, que ce groupe a totalement été surcoté.
Mais en même temps, ils ont inventé un style... Ou plutôt ont été pompés par 350 000 tâcherons sans imagination. Sachons rendre à César...
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le 14 Juin 2022 par SWISSIDOL
Souvent considéré comme le meilleur album de METALLICA, toujours classé parmi les classiques du Metal, c'est typiquement le genre de disque un poil surcoté parce qu'il contient plusieurs titres d'anthologie ("Battery", "Master..." ...) Pourtant, quelques autres sont un peu lourdauds ("Sanatarium") ou moins inspirés ("Orion"). Un fort bon CD mais pas la perfection qu'on lui accorde souvent.
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le 01 Février 2022 par COOLMEN
Excellent album de METALLICA ! Acheté dans les années 90 peu de temps après le raz de marée Black Album et sa promotion survitaminée sur les ondes françaises ("The Unforgiven" et ses envolées spatiales...) je me souviens surtout de l'avoir choisi dans les bacs et d'être resté pantois sur la dégaine des musiciens semblant plus juvéniles, moins matures que sur l'album noir et surtout avec la présence du regretté Cliff Burton. Bref, un autre temps où le Metal écrasait de sa présence les médias et où une ribambelle de styles et de groupes naissait dans les quatre coins du monde pour "le plus grand effroi des âmes fragiles bien pensantes" (le Rap est passé par là depuis, n'est-ce pas Mr Jack Lang).
"Master Of Puppets" constitue un condensé de Speed Thrash Metal de haute volée lyrique et étouffant, écrasant, au son plus massif et conventionnel que "Ride The Lightning" mais où l'essentiel est là avec trois titres d'anthologie : le rapide "Master Of Puppets", l'instrumental "Orion" et la power ballade "Welcome Home".
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le 25 Avril 2021 par SOMEWHERE
Quelle année que l’an de grâce 1986 !
Il y eu "Reign In Blood", "Peace Sells...", "Somewhere In Time", et ce magnifique "Master...".
En ce temps-là, METALLICA EST le Thrash. Ils sont les Dieux du Metal.
Plus mélodique que SLAYER, plus classique que MEGADETH, plus violent que MAIDEN.
En ce temps, tout y est : une section rythmique puissante et technique (Lars savait encore jouer), des soli magnifiques, une agressivité maîtrisée, et un chant rageur, engagé.
James a encore la foi : il y met ses tripes et déverse une colère, une rage comme si sa vie en dépendait.
Impossible de ne pas secouer la tête, taper du pied, hurler « master master », mimer les soli de Kirk.
Et il y a LE son. Les guitares ont ce son qui ne laisse aucun doute : c’est bien du Thrash que j’écoute.
Cet album fait du bien : que l’on soit bien ou mal, son écoute vous apporte exactement ce que vous cherchez.
Dieu que j’ai pu l’écouter, encore et encore. Dieu qu’ils m’ont fait vibrer, qu’ils m’ont transporté, que je les vénérais.
D’une construction similaire à "Ride The Lightning", que je lui préfère largement, il est un peu moins violent.
"Ride..." est mon album préféré de METALLICA.
Alors pourquoi écrire sur celui-ci ?
Parce que c’est le dernier.
Le dernier album de METALLICA.
Après, ce n’est plus un groupe de Thrash.
Il faut croire qu’ils sont tous morts dans ce maudit bus.
Après, il ne restera que le nom : la violence disparaîtra, le chanteur perdra cette rage, cette colère salvatrice et la musique deviendra de la variété.
Le suivant me décevra : où sont les guitares ? C’est quoi ce son étouffé ? Où est la colère du chant ? Où est la basse ? Que c’est mou !
Je jetterai définitivement l’éponge avec l’album noir, conçu par un producteur de variété.
Peut on leur reprocher d’avoir voulu gagner des tombereaux de fric au pays de l’argent roi ? Sûrement pas.
Peut on leur en vouloir d’avoir trahi le genre ? Certainement ! Quel gâchis !
Mais ils resteront à jamais en moi pour ce qu’ils ont pu apporter alors.
Et c’est pour ces émotions que je ne peux m’empêcher de continuer à les suivre : et s’ils nous ressortaient un album de cette trempe ? C’est impossible bien sûr, l’histoire est définitivement terminée pour eux, mais impossible de ne pas y rêver.
Marrant de voir l’évolution des groupes : à cette époque, les Mets sont des dieux. trente-cinq ans plus tard, ils ne sont plus rien. À cette même époque, KREATOR n’est qu’un sous SLAYER bourrin sans réel intérêt. Trente-cinq ans plus tard, ils sont les maîtres du genre. Eux n’ont pas perdu la foi et n’ont cessé d’évoluer pour atteindre les sommets. Certains sombrent, d’autres s’élèvent.
Alors profitons-en. Profitons de cet ultime album, sans retenue, aimons le, vénérons le.
Car c’est le dernier.
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le 25 Décembre 2020 par NATEAG666
Je comprends ceux qui voient en "Master Of Puppets" le meilleur album de METALLICA.
Car MOP a des qualités en plus par rapport à ses prédécesseurs : le son a progressé, il est plus organique, plus chatoyant, plus original, moins typé Thrash Metal. METALLICA a mûri, la musique proposée est plus adulte, s'adressant à un public plus large.
Et les meilleurs morceaux sont intouchables : les thrasheries irrésistibles "Battery" et "Damage Inc", les rageurs et mélancoliques "The Thing That Should Not Be" et "Welcome Home" et l'hymne intemporel "Master Of Puppets".
Le problème, c'est sa deuxième face, avec la succession "Disposable Heroes", "Leper Messiah", "Orion" qui, bien que fort honorable, n'est pas au niveau du reste.
Mais de toute façon on était déjà à 5 avec ce reste.
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