Commençons d'oisentrée par le mauvais point de cet album, la production a mal vieilli... Pour le reste il n'y a qu'à écouter les arrangements parfois somptueux sur ces neuf brûlots, où la guitare s'enflamme pour servir des morceaux certes un peu datés (la prod n'aide pas) mais qui font souvent mouche et viennent titiller les esgourdes des amateurs de néoclassique de grande classe que nous sommes, pour se rendre compte du niveau du Suédois ! Les morceaux ne sont pas encore saturés de notes et chaque musicien a encore une place ! Si "You Don't Remember, I'll Never Forget" m' a toujours fait penser a du DIO des trois premiers excellents albums, le reste est plus personnel au niveau compo et un morceau comme "Queen In Love" reste un grand moment de musicalité ! Quel beauté ce "Crying" , un des meilleurs instrumentaux du Maestro sans aucun doute ! Toutefois, certains morceaux restent en retrait et sont légèrement en-dessous du reste. "Trilogy Suite Op. 5" reste un des sommets du maitre en ce qui concerne les morceaux instrumentaux... Une belle époque où la musicalité prenait le pas sur la performance ! À noter l'excellent travail de Mark Boals au chant en remplacement du non moins excellent Jeff Scott Soto.