Kolossal déception ! Autant j'avais apprécié Time Bomb et 15 et autant ce Papillon noir me laisse en plan. Il y a du bon certes. D'ailleurs cela commence plutôt sympathiquement avec Rescue Me au refrain qui se retient bien, sur un rythme qui est de bon augure. Too drunk... déjà entendue via la vidéo a aussi la bonne patate. Je retiens aussi A child called it et Imminent bail out moins calibrées mais plus fracassantes et puis Fall out, un titre que je juge à la Kiss dans son groove, son pont qui nous emmène vers un refrain hurlé. Mais le reste ?... Dreams, c'est zéro, du mauvais Bon Jovi. Talk to me effectivement sent le Aérosmith, Don't go away est mou du bide, Rose c'est du rock de radio et ainsi jusqu'au bout. C'est clair : Buckcherry joue avec le frein désormais. Car comment expliquer ces guitares masquées au profit des refrains sur-travaillés ? La bande à Josh Todd me fait penser aux Stereophonics : c'est un peu rock, un peu sauvage mais plus trop, histoire de ne pas embêter la maison de disques. On est loin de la sauvagerie promise sur les précédents albums. Buckcherry termine l'album sur un Cream qui pourrait redonner espoir mais le mal est déjà fait : c'est moyen.