"Seventh Son Of A Seventh Son"... Un disque que j'ai découvert il y a maintenant deux ou trois ans. A l'époque, je n'avais pas vraiment accroché. Il faut dire que j'écoutais en boucle "Toxicity" de SOAD, et "Sehnsucht" de RAMMSTEIN (ah ces jeunes...).
Bien sûr, je connaissais bien IRON MAIDEN, j'étais un grand fan de "Powerslave" et de "Somewhere In Time". Mais avec "Seventh Son Of A Seventh Son", je trouvais qu'ils avaient franchi la barrière de trop. Trop mélodique, ça sonnait différemment... je l'avais alors rangé dans la discothèque de mon père.
Il y a un mois ou deux, je décide de lui redonner sa chance. Nom d'un calamar frit, qu'est-ce que j'ai pu prendre dans la face ! Je veux dire, comment on peut faire aussi bon ? Ça me dépasse, c'est la magie des grands groupes, je suppose... (heureusement que j'écoute "Ride The Lightning" de METALLICA et du DEVIN TOWNSEND, sinon je ne m'en serais pas relevé...)
Regardez, "Infinite Dreams". Il fait mine de rien, mais bon sang ce que ça fait du bien. Une petite intro douce, le couplet commence... Ok, on est parti pour une petite chanson douce... ET PUIS BAM LE REFRAIN DANS TA FACE ! J'ai été submergé par l'océan de la pochette, et ce dès la deuxième chanson (faut dire que "Moonchild" en a mis une sacrée couche avant !)...
Et puis, "The Evil That Men Do", un tube réglé sur "100% génial"... Je ne peux pas m'empêcher de chanter avec Bruce à chaque fois !
La pièce éponyme ? Un chef d’œuvre que je n'avais pas compris la première fois que je l'avais écouté... Diantre, ce que je m'en veux...
Enfin, ma chanson préférée de l'album, "Only The Good Die Young". Oui, je sais, ce n'est sans doute pas la meilleure (qui, pour moi, est "Seventh Son..."). Mais c'est sur celle-là que je prends le plus mon pied. J'adore les couplets, qui me font penser à une cavalcade effrénée sous la lune, que l'on voit à l'horizon, hors de portée des vagues qui tentent de la ramener sur la plage de sable gris (normal c'est la nuit)... Le refrain qui tue, facile à retenir, comme MAIDEN sait les faire... Du grand art, du très grand art.
Voilà, ce fut la révélation, "Seventh Son Of A Seventh Son" est un album énorme ; les chansons y sont toutes importantes (dédicace à "Gangland" sur "The Number Of The Beast"), et l'impression d'homogénéité est renforcée par le fait que ce soit un "concept album". Bref, si vous n'avez pas été conquis la première fois, redonnez sa chance à cet album. Peut-être aurez-vous le déclic ! Pour ceux qui veulent découvrir, eh bien préparez votre combinaison de plongée et vos bouteilles, parce qu'un tsunami de bonheur musical risque de vous submerger !