Certes, ce n'est pas le meilleur album de NILE, "In Their Darkened Shrines" restant pour le sommet indépassable qui a fait entrer NILE dans la légende du Death Metal, mais quand même, ça tabasse toujours autant. Brutal, technique, classieux, et toujours aussi riche.
On a le droit à un paquet de riffs inspirés, des solos monstrueux et des tapis de double excessivement rapides. Deux morceaux justifient amplement l'achat de l'album : "The Fiends Who Come To Steal The Magick of The Deceased", avec ses riffs très orientaux, et le morceau titre, "The Gods Who Light Up The Sky At The Gate Of Sethu", avec son jouissif passage central. L'alternance des growls de Karl et Dallas fait encore mouche, le growl (vraiment) sépulcral de Karl Sanders restant employé avec parcimonie.
Les rares moments faibles de l'album sont surtout les deux interludes moins inspirés que d'habitude, et le premier morceau qui rappelle trop le morceau Kafir issu du précédent album.
NILE reste une valeur sûre du Death Metal, et même si le groupe se repose (un peu) sur ses lauriers, le travail d'orfèvre accompli me laisse admiratif.