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Uriah Heep
Abominog
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le 12 Septembre 2019 par TONIO


J'ai découvert le groupe avec cet album, et il m'a fallu plusieurs écoutes avant de l'apprécier, un peu comme "Fire Of Unknown Origin" de BÖC. Le temps de me familiariser avec les sonorités kitchouilles sans doute, d'autant que les synthés ont une place importante dans les compos. L'ensemble se révèle captivant une fois que la bête est apprivoisée et j'aime cette sensation de faire un voyage à chaque écoute. C'est le genre d'album riche et mélodique qui stimule l'imagination et fait ressentir de très belles choses. Je ne mets pas la note maxi car deux ou trois titres me rebutent quelques peu, mais pas de quoi gâcher le disque. Pas un grand classique à mes oreilles, mais une oeuvre hautement recommandable !
Par contre cette pochette... Suis-je donc le seul à lui trouver un air un peu con à cette créature mi-gorille, mi-démon ? F'in bon, on est quand même loin du phoque de RIOT hein...

le 09 Août 2015 par FRED


Peu-être que Jeff Waters a piqué la pochette, mais c'est bien tout !
Pour ceux qui cherchent du ANNIHILATOR, passez surtout votre chemin.
On est plus proche de ASIA que du Thrash Metal.
Donc, ne vous fiez pas à la pochette.
Si vous aimez le Hard bien commercial, voire AOR, du début des 80's, pas de problème.

le 11 Avril 2015 par LUDOVICO


Mon premier URIAH HEEP.
Je ne connais pas sa musique, ni son histoire.

Lequel choisir pour débuter ? Parmi la myriade d’albums chroniqués sur NIME, cette pochette rouge vif représentant la tête d’un démon espiègle m’a tout de suite tapé dans l’œil. Elle fout la trouille, non ?

En lançant la lecture, un léger étonnement, car cette musique est loin d’être raccord avec la pochette (seule "Sell Your Soul" parvient à me l’évoquer). Je m’attendais à quelque chose de plus violent ou de plus sombre.
Un album constitué de titres ancrés dans leur époque épicé par ce clavier cheap qui donne tout son charme à l’ensemble.

C’est excellent et seul deux titres sont en deçà : la très mauvaise "Running All Night" avec un refrain raté et ultra simpliste et la médiocre "Hot Persuasion". Pour le reste, c’est nickel.
Et que dire de "Think It Over" sinon qu’elle frappe immédiatement et qu’on l’a retient au bout d’une seule écoute. Les poils se hérissent à chaque fois.

Un superbe album qui me donne envie de continuer l’exploration de l’abondante discographie d’URIAH HEEP.

le 17 Septembre 2014 par GUIGUI


C'est pas facile de noter cet album : pas grand chose à voir avec le HEEP grandiloquent, théâtral et quasi Prog du début des 70's et même de la période Lawton.
Le groupe, renforcé par le retour de Kerslake et Daisley, virés de la bande à Ozzy, attaque les 80's avec un Hard Rock survitaminé, très puissant et qui laisse apparaître les fameux synthés qui sonnent tellement kitsch aujourd'hui. Un peu dépassé maintenant, cet album avait stupéfié à peu près tout le monde et même OZZY ne jurait plus que par lui pendant un bon moment !
La 1ère évidence d'abord : Mick Box s'est effectivement libéré de la présence ultra envahissante de Ken Hensley et de Gerry Bron qui l'avaient relégué à un piteux 5ème rang, derrière même le batteur et le bassiste. Et quand le son de guitare se faisait plus mordant sous Lawton c'est parce que Hensley décidait de se mettre aussi a la guitare... Voilà une belle revanche pour un petit moustachu qu'on pensait très (trop ?) limité dans ses capacités. C'est simple, sur cet album on n'entend presque que lui et on comprend pourquoi il a hésité à faire une carrière de guitar-hero.

"Too Scared To Run" est en effet un monument : un riff dévastateur de Box, un refrain génial, tous les ingrédients du hit planétaire sont là et le groupe passera en boucle sur MTV, notamment grâce au titre "That's The Way That It Is" qui fera le bonheur des radios américaines.
"Chasing Shadow", "Sell Your Soul" et "Think It Over" sont mémorables aussi, le chanteur assure, fini les errements de "Conquest", "Fallen Angel" ou "Innocent Victim", c'est du tout bon et sans concession. Après, j'avoue avoir du mal avec le sautillant "On The Rebound" qui me fait penser à du Claude François aux anabolisants.
"Abominog" est une excellente surprise a l'époque et remet le groupe sur les bons rails. Sa présence au Donington festival de 1983 sera une juste récompense. La suite sera cependant moins emballante.

le 15 Septembre 2014 par RAMON


Un grand (un énorme même) merci à Dark Schneider pour avoir (enfin!) pondu LA chronique de ce quatorzième opus du HEEP qui manquait inexplicablement à l'appel dans ces colonnes et dont j'avais jadis proposé dans la boîte idoine qu'il y fut exposé.
J'en suis tellement retourné que du coup j'ai presque envie de lui coller cinq étoiles en guise de bienvenue ! (mais bon, quand même pas, reprenons nos esprits !)

Quelle pochette quand même ! Allez ne me dites pas qu'ANNIHILATOR n'a pas copié avec "Refresh The Demon", hein ?
Moi je me rappelle l'avoir acheté tout de suite à sa sortie ce disque, alors que j'étais persuadé que le HEEP avait vécu une fois Hensley parti. Même interrogation que dans la kro: qui allait composer sans passer pour un pleutre à deux mains gauches quand il s'agirait de mettre en perspective le nouveau matos et disons "Easy Livin'", "Sunrise", "Lady in Black" et…(la liste est trop longue)?
Bon Lee Kerslake est de retour, c'est déjà ça, Bob Daisley vient de chez RAINBOW avant d'avoir formé la paire avec le précédent nommé aux côtés du madman, Sloman (pas un mauvais bougre au demeurant) est parti et les deux places restantes sont occupées par deux inconnus au bataillon avec lesquels on fera très vite potes. Côté CV on se dit que ça peut le faire.
Comme le souligne DS, l'ami Box s'était fait plutôt fait discret à la guitare pendant une décennie, aussi on attend de voir comment il va installer le leadership qui lui échoit désormais.
Mais voilà avant même d'avoir fait tourner le truc sur la platine on est empli d'un bon pressentiment et puis cette pochette d'enfer d'un rouge pétant donne envie de craquer avant d'avoir entendu la première note.
Alors ouais, on fonce: "Too Scared To Run" d'emblée et on est sur le cul, ça envoie grave, Mick Box outre le fait qu'il nous balance un riff d'anthologie, joue totalement libéré, nous pond un solo dantesque, le plus beau étant que cela ne se limitera pas à ce seul morceau, la conclusion étant que le départ du grand timonier a totalement épanoui celui qui se tenait dans l'ombre jusqu'alors. Partant de là et sur les chapeaux de roue, les titres se suivent dans un style qui flirte souvent avec le Hard-FM très en vogue à cette époque, mais avec la patte inimitable du HEEP car si tant est que Box ait effectué une révolution de palais, il n'en a pas moins veillé à conserver les fondamentaux qui ont bâti l'identité de la maison:mélodies imparables, choeurs épiques (qu'on retrouve aussi chez QUEEN) et Wah Wah à toutes les sauces.
Cela dit quelques titres moyens (mais roboratifs) font usage de remplissage sur ce disque, citons les: "Chasing Shadows","Prisoner" et "Hot persuasion". Tout ceci ne casse pas des briques (seul l'enthousiasme général qui porte le projet leur permet de pas faire tâche dans l'ensemble), donc ne permet pas d'attribuer la note maximale à cet effort.
Tout le reste est excellent, "On The Rebound" comme son nom l'indique rebondit dans le crâne aussitôt passé la première écoute, "Hot Night In A Cold Town" nous met à genou avec ses "ouh ouh", "Think It Over" donne envie de pleurer tellement c'est beau…
Et puis que dire de "That's The Way That It Is", la reprise de THE BLISS BAND ? C'est somptueux, un p… de tube dont la version proposée ici dépasse largement celle de ses créateurs, avec "Too Scared To Run" le meilleur titre de l'opus et un parmi les meilleurs du HEEP; toutes époques confondues. Détail amusant concernant Paul Bliss, celui-ci a évolué en tant que bassiste dans un groupe éphémère nommé DOG SOLDIER avec le batteur Keef Hartley lequel fut l'employeur de Gary Thain (dans KEEF HARTLEY BAND) avant qu'il rejoigne URIAH HEEP. L'album de DOG SOLDIER paru en 1975 est excellent, c'est du rock lourd et parfois épique qui n'est pas sans rappeler…le URIAH HEEP 70's!
La boucle est bouclée.

Bon la suite de ce Line-Up se révélera moins inspirée et le groupe suivra d'un peu trop près la pente radio friendly, chose qui ne lui convient pas vraiment, les caractéristiques du HEEP sont bien trop éloignées de celle d'un DEF LEPPARD (ne serait-ce que pour l'allure de ses musiciens) pour que cela ait eu la moindre chance de fonctionner et d'ailleurs il se fera jeter comme un malpropre par le label Bronze records pour manque de résultats sur le plan économique, label dont il avait pourtant plus que largement contribué à remplir les caisses.Aujourd'hui Bronze records n'est plus et URIAH HEEP court toujours…Et si si "Outsider" est vraiment chouette !^^













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