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7 commentaires notés [?]
Boisson Divine
La Halha
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le 11 Février 2021 par SR
Pour ce qui est du texte d'AORLHAC et du provençal, il n'y a là rien de mystérieux puisqu'il s'agit de la chanson "Libertat/Cançon De Nèrvi", issue d'un texte trouvé à Marseille. À tout prendre, si le propos n'était pas un tant soit peu panoccitaniste, la croix cléchée des Comtes de Toulouse serait de toute façon elle aussi incongrue pour un groupe cantalou.
Quant à ce BOISSON DIVINE, une réussite assurément ! Leur plus abouti, et même, à ma connaissance (et à mon avis), parmi les albums les plus brillants dans le registre Power/Folk ces dernières années. Il n'en finit pas de m'enchanter.
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le 09 Février 2021 par JOE THE ALIEN
Merci à Jeff pour sa réponse, tant mieux si j'avais mal compris !
Mais je reviens maintenant sur le fond de l'affaire : ce superbe album de BOISSON DIVINE.
Certes, l'occitaniste de longue date que je suis aussi ne peut que se louer que des groupes de Metal et même plus généralement de Rock, dans toutes ses formes, se saisissent de notre belle langue, riche de sa diversité dialectale (et même si nos amis du pays d'Armagnac se gardent, semble-t-il, de se revendiquer ouvertement du terme universel « occitan », moins populaire localement que celui de « gascon », qui n'en est pourtant qu'une des formes, mais passons). C'est d'ailleurs surtout aux confins de notre aire linguistique, qui, rappelons-le, va notamment de Nice à Bordeaux et de Clermont-Ferrand à Narbonne, soit un tiers de l'Hexagone, qu'ont émergé les groupes les plus prolixes et les plus durablement implantés. Je pense en particulier aux Italiens des vallées alpines que sont Lou Dalfin et Lou Seriol (oui, j'ai bien écrit « Italiens », car c'est au-delà des Alpes, d'une part, mais aussi des Pyrénées, d'autre part, en Val d'Aran, que notre belle langue est à la fois la plus vivace et, surtout... OFFICIELLE, quand elle n'est que tolérée aujourd'hui, après des décennies d'éradication méthodique, au sein de la République française). Bon, on est plus à la limite du Punk Rock parfois avec ceux-là. Dans les mêmes vallées piémontaises, il y a aussi LOU QUINSE qui fait du Metal à la FINNTROLL, avec instruments traditionnels et en growlant des chansons occitanes ancestrales.
En France, certains, comme mes voisins temporaires auvergnats d'AORLHAC, essaient bien de teinter un peu leur Black d'occitanité (médiévale), ne serait-ce qu'avec leur nom et leur utilisation de la croix occitane (« cléchée », à laquelle ils font même une ode de l'un de leurs derniers morceaux) – c'est d'ailleurs ce visuel qui m'a permis de m'intéresser à eux. Mais leurs textes restent en français (*).
Òsca donc à BOISSON DIVINE, quant a elei, per assumir e promòure plenament sa lenga, en la cantant fièrament dins son Heavy Metal !
5/5 pour la maturité musicale acquise, le juste dosage de tous les ingrédients et les mélodies qui tapent dans le mille à chaque fois !
(*) hormis le titre et une partie finale de l'un de leurs derniers morceaux ("L'Ora Es Venguda", le final étant d'ailleurs assez maladroitement en provençal, alors qu'ils ancrent toute leur œuvre en Auvergne profonde, ce au sujet de quoi ils n'ont pas pris la peine de me répondre quand je les ai interrogés à ce sujet... Bon, en même temps, faut déjà arriver à capter ça en chant Black, hein, c'est dire l'oreille attentive avec laquelle je les ai écoutés – et ma lecture non moins concentrée de leur livret).
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le 02 Février 2021 par JOE THE ALIEN
@Jeff Kanji (peut-être fin connaisseur en histoire de la musique et du Metal en particulier sans aucun doute mais certainement de celle des langues) :
Le gascon n’est pas « un mélange de catalan, de basque et d’italien », mais bien un des dialectes d’une des plus anciennes langues de civilisation européennes (celle des troubadours, connue et utilisée par Dante notamment), qui est l’OCCITAN.
Merci en conséquence de tenir compte AUSSI de cette dimension culturelle-ci. Que cette langue soit belle à entendre, y compris dans le Heavy Metal, ne doit pas être imputée à d’autres, mais à elle-même seulement. Il en va du respect de la diversité humaine à laquelle, nous amateurs de musiques longtemps et encore souvent mal considérées ou marginalisées, devrions être particulièrement attentifs.
Merci aussi quoi qu’il en soit pour l’existence de ce site, qui m’est devenu tellement essentiel, même quarante ans après mes premiers émois de « hardos ».
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Par Nightfall In Metal Earth
Salut à toi Joe !
Alors je suis d'accord avec toi, et tu m'as seulement lu de travers/en diagonale, car à aucun moment je ne parle du gascon comme un mélange de plusieurs langues, j'en évoque seulement les sonorités. Outre de la famille, je connais trop de gens qui seraient chatouilleux à l'idée qu'on mélange les torchons et les serviettes.
Au plaisir de te croiser sur Clermont,
Jeff Kanji
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le 21 Août 2020 par PILGRIMWEN
@BIFIDUSMETALLUS : certains riffs, certains choeurs... ce n'est pas flagrant, c'est léger. "Un Darrèr Còp" est un bon exemple.
j'y vois aussi l'influence d'ANGRA dans la construction de certains titres, bien que dans l'ensemble les influences sont assimilées. Si je n'avais pas écouté intensément leur disque, j'aurais sans doute fait l'impasse sur ces influences qui ponctuent discrètement l'album ici et là. Rien de flagrant, comme souligné dans mon précédent commentaire. En plus, le chant gascon leur procure une belle originalité.
PS : merci à la rédaction d'avoir validé mon commentaire. Et merci à BIFIDUSMETALLUS (j'adore ce pseudo !) pour sa question.
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le 21 Août 2020 par BIFIDUSMETALLUS
@ Pilgrimwen : peux-tu développer le rapport avec BLIND GUARDIAN stp ? (ce n'est pas une critique, juste une question de curiosité !)
Sinon quand j'ai vu pour la première fois *5 étoiles" pour un groupe comme BOISSON DIVINE, très sympa en live mais qui m'a peu marqué sur album, j'étais très sceptique (mais pas flesh).
Et quand j'ai écouté... Je trouve toujours que les 5* sont un peu exagérées (l'album n'est pas une pierre angulaire du style), mais un très bon 4/5 les vaut très largement.
Excellent album donc, pas loin de la perfection, accrocheur, rythmé, et surtout festif sans tomber dans le beauf pouet pouet..
Félicitations aux BOISSON DIVINE, pour avoir sorti un tel album dans ce style. Vous avez tout compris du style : Un aspect conte/barde/populaire et un aspect mélancolique et même parfois grave (l'intro de "La Sicoulana"... Encore un morceau entrainant mais pas beauf, ni "facile").
Mention spéciale à "Novempopulania", le chef d'oeuvre de cet album, avec peut être le meilleur refrain de l'année 2020 !
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