CIVIL WAR a déboulé sur la planète surchargée du Heavy Metal comme un coup de canon sur le champ de bataille, et cela a sérieusement déblayé le terrain.
Du Power Metal mélodique ficelé aux petits oignons avec tout ce qu'il faut dans la calebasse et dans la musette pour mettre les ennemis au pilori à coups de fusil dans le derche.
Et quand on est sur un champ de bataille, ce qu'il faut pour garder le moral, ce sont des trucs qui vous donnent le sourire dans les coups durs, ou mieux qui vous donnent le gourdin de bon matin pour vous rappeler que vous êtes encore en vie. Et des mélodies jouissives, laissez-moi vous dire que sur cet album vous en aurez pour votre solde, soldats ("First To Fight", "Rome Is Falling", les ultra Speed Metal "Sons Of Avalon" et "My Own Worst Enemy), "Brother Judas", et j'en passe...).
Les riffs de guitares, les rythmes martiaux, et les solis mitonnés aux petits oignons vont claquer comme autant de coups de fusils vers l'ennemi, et les gaillards vont manger sévère.
Autant vous dire qu'il y a là-dedans suffisamment de dynamite pour botter les fesses du camp adverse, nom de nom !
ça va faire mal, il y en a un paquet qui vont tomber dans la gadoue sur le cul, c'est moi qui vous le dit. Sans compter que les moments d'accalmie sont rares, ce qui est plutôt normal en temps de guerre.
Et le tout mené par le Capitaine de Cavalerie Nils Patrick Johansson qui mène la charge à tout va jusqu'à s'époumoner pour motiver ses hommes sous le feu de la cavalerie.
Et s'il y a encore des irréductibles qui résistent à cet album et qui font preuve de mutinerie, alors là, je vous le dis : Au peloton d'exécution, et plus vite que ça !
