Totalement d'accord avec la chronique.
Le réalisateur a voulu aborder le Metal comme refuge cathartique face à un traumatisme : c'est un point de vue mais alors le titre est mal choisi.
D'office, le Metal est associé au deuil, la colère ou encore une révolte non exprimée. Ce "ton" restera accroché pendant tout le film, et donnera l'impression qu'Hera s'enferme dans sa bulle grâce/à cause du Metal.
Le film fait l'impasse (ou aborde superficiellement) l'aspect communautaire et toute l'approche artistique dans le travail de composition (et pourtant Hera compose), pour au final se contenter d'aligner clichés et stéréotypes.
Bref, ce film ne parle pas de "metalhead", mais juste d'une jeune islandaise, en manque de repère, fâchée contre la vie et fan de Metal.