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Faith No More
Angel Dust
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le 09 Novembre 2010 par LUDOVICO
FAITH NO MORE est un groupe original et excentrique. A ma connaissance, c’est la seule formation qui n’a pas à se réclamer d’une quelconque influence.
Excentrique dans le sens où il se trouve décalé par rapports aux autres formations de sa génération. Tel un satellite à la trajectoire elliptique, sa musique s’échappe et revient alternativement hors et dans la zone d’attraction du Metal. Une musique chaotique qui ne parvient pas à trouver son point orbital en raison d’une trajectoire faite de soubresauts, d’ondulations, de zones de calme qui alternent soudainement avec des explosions d’énergie impossibles à contenir pour les musiciens et souvent déroutantes à mes oreilles. Et c’est très bien comme ça.
C’est cette position particulière, je pense, qui fait que FNM a réussi, plus que d’autres groupes, à passer le cap ô combien difficile du début des 90’s totalement sous la coupe du Grunge.
Aujourd’hui encore, j’ai un peu de mal à me faire à certains arrangements et à quelques transitions que je juge un peu trop alambiquées et qui s’intègrent mal comme si elles n’avaient aucun rapport avec les titres dont elles font partie. Ceci dit, c’est véritablement le seul bémol que j’ai trouvé sur ce “Angel Dust“ par ailleurs parfait sur le plan des refrains et des mélodies générales. Un des atouts majeurs, comme sur l’opus précédent, est le clavier qui loin d’être un instrument additionnel est indispensable car il apporte la touche finale au son si particulier de FNM. Sans Roddy Bottum, leur musique perdrait énormément en poésie et en lyrisme. De plus il contrebalance efficacement les riffs parfois très Heavy de Jim Martin. L’ensemble trouve ainsi un équilibre parfait en tirant sur les deux extrêmes.
Un album de très haut niveau, où l’on sent parfois que leurs auteurs ont eu du mal à maîtriser leur incroyable bouillonnement créatif. Beaucoup d’autres formations aimeraient avoir ce problème et “Angel Dust“ confirme haut la main la révélation qu’a été “The Real Thing“ trois ans auparavant.
Titre qui colle les couilles au cactus : “Jizzlober“.
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le 20 Juillet 2009 par DOCTOR GANG
ATTENTION ceci n'est pas un disque ! C'est un voyage. Un voyage dans l'esprit torturé de musiciens géniaux ! A écouter au casque, dans le calme, les yeux fermés.... Frissons garantis !
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le 15 Juillet 2009 par MUSTIS 666
Je dois être un martien car je n'ai jamais compris ce florilège d'éloges pour cet album, dans la presse comme ailleurs, comme les commentaires le démontrent ici.
Je suis pourtant un grand fan de FAITH NO MORE depuis que je les ai vu en tête d'affiche à l'ELYSEE MONTMARTRE après la sortie de l'immense THE REAL THING. Je considère également KING FOR A DAY... comme une pépite.
Mais ANGEL DUST ???? Je l'ai réécouté hier en espérant avoir enfin l'illumination mais non.
Il est peut être trop abscons pour moi mais j'arrive à identifier ce que j'aime dans cet album et surtout ce que je n'aime pas.
Les plus : toujours l'originalité du groupe; le chant mélodique de Mike PATTON; la fin de l'album pour moi bien supérieure au début à partir de la superbe A SMALL VICTORY.
Les moins : un son très médiocre qui vire au bruitiste sur le pont de CAFFEINE (comme quoi, une accélération n'est rien sans la clarté de son et sans une précision chirurgicale, ce que SLAYER a inculqué à tous); des mélodies moins divines que sur THE REAL THING et KING FOR A DAY; un Mike PATTON qui se sent des velléités colériques et qui vous assomme plus qu'autre chose (encore CAFFEINE); une chanson au "refrain" parmi les plus nullissimes que je connaisse (BE AGRESSIVE); une ballade sans intérêt (RV) où Patton se la joue crooner... (c'est amusant sur scène dans le cas d'une reprise mais sur disque ???).
Je respecterai et adulerai toujours FAITH NO MORE pour son audace mais pour cet album ci, je n'adhère pas.
Les moins l'emportent sur les plus, donc 2/5.
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le 18 Juillet 2008 par MYLORDANGUS
Bon inutile de mentir, je ne connaissais rien à Faith No More ou à Mike Patton avant d'acheter ce disque. Découvert sur la route dans ma voiture (pour un entretien à une école ^^), il a tout de suite parvenu à me charmer.
Et pourtant, c'était pas gagner. Moi qui n'aime pas le neo metal. Pourtant on m'a présenté ce disque comme une des principales sources d'inspiration de ce mouvement, bref j'étais dubitatif, et c'est juste le prix riquiqui de la galette qui m'a convaincu. Je mets le cd dans le lecteur, et commence "Land Of Sunshine". Point de neo, ici c'est une sorte de fusion hip-hop/metal. La basse claque d'entrée, un style très funk, comme tout au long du disque. Une batterie plutôt simpliste mais présente, une guitare très inventive, qui évite les sempiternels power chords du metal et propose un jeu varié qui colle superbement à la musique du groupe. Jim Martin fait même quelques solos mélodiques ou planants plutôt bien trouvés. On a aussi un clavier ambiance intéressant qui se mue en piano pour accompagner Mike Patton sur des passages plus calmes.
Et au disque de défiler à une vitesse impressionnante. Malgré une durée d'une heure, on ne voit rien passer. Surtout grâce à la qualité des compos. Tubesque comme "Midlife Crisis" ou "A Small Victory", énervées "Caffeine" ou "Smaller And Smaller"... La diversité est de mise, et surtout l'expérimentation. Et à nous d'avoir la sensation jalousive que tout ce qu'entreprend Faith No More, il le réussit. Mike Patton se la joue crooner sur "RV", passage rap/hip-hop (je sais pas très bien j'avoue :s ) sur "Everything's Ruined" ou ambiance flippante sur "Crack Hitler"... La musique est bien étrange c'est sûr, mais possède toujours une identité metal, grâce à la présence d'une bonne rythmique tout au long du disque, et la gratte qui n'hésite pas à envoyer le pâté par moment :) . Le chant de Mike Patton est totalement maîtrisé, avec un chant classique, qui tend (rarement tout de même) vers le rap, ou qui d'un coup va gueuler dans son micro, dans un hurlement assourdissant ("Jizzlober").
Emotionnellement parlant, voilà un disque très marquant. Disque assez sombre, une pochette belle mais qui semble trop parfaite justement, des illustrations de cadavres de viandes animales à l'intérieur, un titre traduit "l'ange de poussière", voilà un esprit bien barré. Billy Gould le bassiste décrit l'artwork comme "une représentation visuel de tout ce qu'est notre musique - une part de beau, une part d'horriblement laid." On passe souvent d'une certaine forme de mélancolie plutôt douce à un état d'énervement total, parfois au sein d'une même chanson, comme sur "Be Aggressive". Les thèmes des chansons sont vraiment variés. "Jizzlober" semble parler du viol, "Land Of Sunshine" contient des extrait d'un test de l'église de scientologie... Les sens cachés sont nombreux, et il faut de la patience pour tout saisir du monde de Faith No More.
La seule réserve que j'ai sur ce disque concerne les deux dernières pistes. "Midnight Cowboy" est une reprise de John Barry, un instrumental calme. Peut-être moins expérimental et intéressant, mais finir l'album par "Malpractice" aurait laissé un goût malsain, ici on finit en douceur. "Easy", ou comment se remplir les poches avec un single qui cartonne, est une reprise de Lionel Ritchie, sans réel intérêt, bien trop fade et mièvre selon moi.
Cependant pas de quoi s’en faire, ce disque reste une petite merveille. Une base metal présente, alliée à de nombreux styles différents, avec une ambiance assez noire mais variée. L’expérimentation est très présente, et il faut parfois un petit temps pour accrocher à certaines compos, mais la magie opère finalement bien. 5/5 pour une heure qui oscille entre moments planants, douces mélodies ou passages énervés. Le tout servi par une équipe de musiciens qui assurent, avec un Mike Patton impressionnant.
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le 30 Janvier 2008 par IKKI
Un album très déroutant car très expérimental mais il n'en demeure pas moins de grande qualité. Un album moins accessible, moins homogène aussi (14 titres, c'et un peu beaucoup de mon point de vue). Certains titres en effet ne passent pas, comme "jizzlobber" et "crack hilter" que je n'arrive pas à supporter. Heureusement, la créativité du groupe prédomine et Mike Patton chante encore mieux. Très bon disque une fois de plus.
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