 |
|
Moyenne établie
sur la base de
25 commentaires notés [?]
Nirvana
From The Muddy Banks Of The Wishkah
| |
|
Page 1 | 2 | 3 | 4 | 5 | 6 | 7 | 8 | 9 |
|
le 17 Mars 2020 par ESKAPEESKAPE
Bon, je me décide à mettre ma pierre à l'édifice.
J'ai lu avec un certain plaisir les échanges divers autour des propos de @Snakepit et je dois me ranger de son côté pour avoir vécu pratiquement les mêmes expériences en Amérique latine et divers concerts : NIRVANA n'a fait que passer tel un météore, sans véritable génie.
Oui mais, vraiment ?
Un météore salutaire. En effet, il y a eu un avant et un après NIRVANA. La qualité des compositions ou des lives importe peu dans notre cas ; NIRVANA a donné un coup de pied dans la fourmilière médiatique en amenant l'idée que :
- il existe autre chose que le Heavy classique
- il existe autre chose que le Thrash
- il existe autre chose que le son FM
- il existe autre chose que la variété à la télé
- les clivages Punk/ Metal / Heavy/ mainstream n'existent que dans la tête
- une autre musique est possible
Alors certes, on ne se souvient que de "Smells Like Teen Spirit".
Oui mais NIRVANA a amené le public à s'intéresser également aux différents groupes gravitant autour de lui, il a fédéré des fans d'univers pourtant éloignés, il a mis en danger les groupes (trop) installés, il a rappelé que les aînés étaient encore très valables (BOWIE, MELVINS, KILLING JOKE...).
Comparer NIRVANA et les SPICE GIRLS est peut-être exagéré car les SPICE GIRLS est un groupe marketé créé de toutes pièces alors que NIRVANA pré existait à son succès.
Oui mais voilà, quel est le testament de NIRVANA ?
Finalement rien hélas.
|
|
|
|
|
le 21 Février 2018 par LORDI2
NIRVANA a toujours été mauvais en Live. Sauf le unplugged Mtv de 1994. Kurt cobain arrive difficilement a convaincre. Kurt assure en studio! En Live il est piètre chanteur!
|
|
|
|
|
le 18 Mars 2014 par JARL
Ce groupe fait, décidemment, toujours autant parler de lui, quand tant d'autres, cités par SNAKEPIT, sont complètement oubliés (inconnus au bataillon, à moins d'avoir vraiment suivi la scène Rock au début des années 90 d'une façon vraiment très assidue).
Au-delà du simple aspect musical, NIRVANA représente indubitablement QUELQUE CHOSE, sinon... qui en parlerait aujourd'hui, de ce petit groupe soi-disant médiocre de Seattle ? Personne. C'est le signe d'une véritable personnalité, en dehors des strictes limites musicales.
"Ce groupe, je le laisse volontiers aux bobos gauchistes, ainsi qu'à ceux qui ont une culture Rock limitée". Attention, SNAKEPIT, de ne pas tomber dans l'élitisme snobinard, tout de même... Le Rock et son public me font de plus en plus penser, dans leur évolution, a celle qu'a connu le Jazz ! C'est quand même un comble que le succès populaire d'un groupe comme NIRVANA, au background très underground à la base, dérange à ce point !
Quant à la soi-disante (aussi !) faiblesse de NIRVANA en concert, beaucoup de ceux qui, comme moi, les ont vu en 1991 au trans-musicales de Rennes, ne seront pas d'accord avec une telle affirmation... et ne laisseront pas dire ! Car c'est bien un sacré phénomène qui, ce jour, avait été vu... qui remettait en cause pas mal de situations acquises par des groupes soit disant (encore !) rebelles et Rock ! Mais bon, la drogue faisant, les prestations sont, il est vrai, devenues très inégales par la suite et surtout en fin de carrière (ce Live !).
Que cela ne nous fasse pas oublier l'essentiel : ce groupe comète (reste et) restera dans les mémoires... comme BLACK SABBATH, SEX PISTOLS, THE RAMONES, MOTÖRHEAD... qui sont des groupes que j'admire (c'est mon background musical, pas SPICE GIRLS ou Kylie MINOGUE ou ALLIAGE ou 2BE3 ou AQUA, merci les gars mais arrêtez votre char S.V.P, ce sera mieux...). Et oui The Marginal a été méprisant, et non NIRVANA n'est pas mon groupe favori, et oui "In Utero" est un album admirable et oui ce Live est contestable sans être infâme... comme ceux de tant d'autres groupes (LYNYRD, KISS, LED ZEP...) : cela n'est pas une preuve de la médiocrité de ces groupes ni de celle de NIRVANA !
|
|
|
|
|
le 18 Mars 2014 par RAMON
@SNAKEPIT
Long commentaire argumenté qui contient aussi son lot de propos hautement subjectifs, ce qui ne me dérange pas, sauf qu'ils sont présentés sous le sceau de l'objectivité, ce qui les rend d'autant plus contestables.
Il se trouve que j'ai du voir (au moins) 350 concerts, qu'à mon époque, c'était IRON MAIDEN ou encore DEF LEPPARD qui étaient les petits nouveaux qui allaient cartonner mais qu'auparavant ma porte d'entrée dans le Metal, ce fut KISS, DEEP PURPLE, LED ZEPPELIN, BLUE ÖYSTER CULT, URIAH HEEP et également BLACK SABBATH et j'en passe et des AC/DC et des VAN HALEN et des AEROSMITH…
Sinon il y avait le Punk avec le CLASH et les SEX PISTOLS.
Pour moi il y avait avant tout la Pop des BEATLES et tout de même, mais moins le Rock des ROLLING STONES.
Les années 80 m'ont globalement fait chier, le son s'y est aseptisé, réverbéré, synthétisé jusqu'à en devenir une caricature nauséabonde, la révolution, le grand soir, c'était pour les dinosaures, la musique ne faisait plus peur aux parents et celui qui vendait le plus était le meilleur, le plus talentueux, le plus beau en somme.
Heureusement qu'il y avait le Metal, quoi que si on prend en compte la dérive du Hard-FM, du Hair Metal, il y avait vraiment de quoi frémir, et parmi les grands anciens du style la compromission fut aussi reine.
La révolte allait sonner avec GUNS N' ROSES, FAITH NO MORE et les RED HOT CHILI PEPPERS en toute fin de décennie, tous sur des Majors.
Chez NIRVANA, dont les membres sont tous d'origine modeste (classe moyenne du bas si on veut) on connait les héros sixties et seventies et on les vénère mais plus près, on regarde ce qui se passe chez les PIXIES, SONIC YOUTH (qui finissent aussi sur de gros labels) ou encore les MELVINS dont on est proche.
On signe chez SUB POP, on vend très bien le premier album qui n'a coûté que quelques centaines de dollars mais voilà, le Label est à l'agonie et voit d'un très bon œil l'offre de GEFFEN qui se profile pour le rachat du contrat de son petit poulain, encore aujourd'hui le deal passé lui permet de livrer ses productions indépendantes.
GEFFEN, c'est également la maison de disques de SONIC YOUTH au passage.
SUB POP a littéralement poussé NIRVANA chez un (beaucoup) plus gros que lui pour une question de survie.
Le buzz autour de NIRVANA en 1991 m'avait vraiment saoulé, trop c'était trop, bien sûr "Nevermind" et "In Utero" étaient de grands disques, plein de bons titres qu'on retrouve ici en Live, mais pour le coup, je suis allé voir les GUNS (deux fois) et FAITH NO MORE (un paquet de fois) mais pas NIRVANA.
Kurt Cobain, lui même ne comprenait pas ce qui lui arrivait, manquant totalement de confiance en ses capacités, toujours en proie à ses névroses et des douleurs ventrales atroces que seule la came apaisait momentanément.
Il vivait très mal la situation paradoxale dans laquelle il était plongé, tiraillé entre la totale sincérité de sa musique (qu'on a parfaitement le droit de ne pas aimer, cela va de soi) et son statut d'icône faisant de lui un nouveau Jim Morrison, avec en prime son mariage tumultueux qui tend encore à accentuer la comparaison avec le poète disparu (aussi) à l'âge de 27 ans.
Bon, je laisse à SNAKEPIT l'entière responsabilité de ses allégations sur Courtney Love, personne sulfureuse dont on peut critiquer les propos ou encore les actes, mais je ne vois pas ce que les allusions à son physique ni à son (in)intelligence supposée viennent faire ici.
D'autant qu'il suffit de s'être quelque peu renseigné sur la dame pour savoir qu'elle est loin d'être idiote.
Et puis il y'a tout ce blabla sur la classe ouvrière qui n'écoute pas NIRVANA, contrairement aux bobos… Quand on a vendu tant de disques, c'est qu'on a forcément ratissé très large et quoi qu'on en pense le succès populaire n'atteint ces dimensions QUE si la partie la plus modeste de la population a acheté les albums, c'est statistiquement bien plus irréfutable que de dire qu'à Bagnolet ou dans le 9-3 on ne croisait pas de types avec le T-Shirt NIRVANA.
Et puis comparer NIRVANA aux SPICE GIRLS… Il n'y a qu'en Angleterre qu'on s'intéresse encore aux SPICE GIRLS. NIRVANA est partout, dans tous les magasins de disques, sur les cartes postales des points de vente spécialisés, dans les magazines, sur le Web et chez les gens aussi.
Enfin et musicalement parlant, le l'électrochoc NIRVANA nous a bel et bien débarrassé de toutes les productions policées des 80's, des vedettes (pour le coup) peroxydées, des boîtes à rythmes réverbérées, des synthés odieux, des images vaporeuses. Également.
Nul n'est besoin d'être un grand technicien pour écrire de grandes chansons, les interpréter avec LA FOI qui soulève les montagnes, d'autant que la section rythmique constituée par le tandem Novoselic/Grohl s'avère être d'une garantie inoxydable pour envoyer le jus et cela ce sont les producteurs des albums qui le clament, or ceux-ci sont connus pour leur intransigeance dans le domaine.
Ce Live, qui contient d'excellents titres mais qui souffre d'avoir été enregistré sur plusieurs tournées (mieux vaut se procurer l'excellent "Live At Reading"), est document abrasif et honnête sur ce que pouvait être NIRVANA sur scène pendant sa courte carrière, sachant que l'état de santé physique comme mentale de son trop fragile leader pouvait donner lieu à des prestations catastrophiques quand celui-ci n'était pas dans un bon soir.
|
|
|
|
|
le 17 Mars 2014 par LAURENT
@ SNAKEPIT : "Et pour avoir vécu dans le 93 à Bagnolet durant mon enfance et mon adolescence, je peux vous affirmer que je n'ai jamais vu un seul fan de NIRVANA dans le coin (d'un autre côté, les Hardos aussi étaient très rares là-bas, mais bon...) dans les 90's."
Bon point, mais c'est normal : le Rock (et le Metal), en France, n'était déjà plus une musique de classes populaires/ouvrières depuis un bon bout de temps, déjà. Et c'est là l'une des grandes différences entre les musiciens de Rock/Metal (et leurs fans) français et ceux des pays anglo-saxons : là-bas, ce sont des ouvriers et enfants d'ouvriers qui lui ont donné ses lettres de noblesse. Ici, ce sont surtout des gens issus de la classe moyenne, moyenne sup, voire plus aisée encore. Les Bernie Bonvoisin sortis d'Aubervilliers ne sont pas si nombreux que ça.
|
|
|
|
| |
