Je me suis écouté "Utilitarian", grosse tuerie, beaucoup moins sale que "Scum" (auquel j'avais un peu de mal) mais avec toujours la petite touche Grindcore et avec un groove bien prenant.
Je vais maintenant me pencher sur "Enemy Of The Music Business", merci beaucoup !

Enemy Of The Music Business : pour débuter avec NAPALM c'est le choix qui s'impose.

L'album de synthèse qui réunit la période bien bourrin grindcore + les acquis mélodiques du Napalm Death des années 90 (avec la grosse production Colin Richardson à la Machine Head / Fear Factory, en gros), bref l'album qui réunit ses 2 facettes, à posséder absolument est "Enemy Of The Music Business" : très speed, et contenant également beaucoup de guitares mélodiques.
"Enemy Of The Music Business" peut-être vu comme un "Inside The Torn Apart", version blast-beat :) !

Les guitares mélodiques disparaitront des albums suivants malheureusement, NAPALM DEATH revenant à un son plus bourrin, dommage.

Sinon, dans un style moins speed et plus groovy, à part "Inside The Torn Apart", "Diatribes" est indispensable aussi.

Merci à tous pour vos réponses, j'en conclue qu'il y a trois périodes distinctes et que globalement je ne serai pas déçu.
Je suis en train d'écouter "Utilitarian" pour me faire une idée de leur Grindcore d'aujourd'hui. Pour l'instant j'adore, je m'en veux presque de pas avoir écouté plus tôt haha.

NAPALM DEATH fait partie des groupes vraiment constants en qualité, qui ont maintenant trouvé leur formule et sont une véritable licence.

Pour la période actuelle, je pense que "Utilitarian" est le meilleur compromis, usine à tubes avec une rage énorme, mais franchement, tu peux quasi tous les enquiller à partir de 2000.

Pour leur première période, le gros gros classique est "From Enslavement To Obliteration", moins à l'arrache que "Scum" et moins Death que "Harmony Corruption".

Pour faire un résumé, je dirais :

Première période Grindcore primitif :
"Scum" (1987) et "From Enslavement To Obliteration" (1988).
Deux chefs d’œuvre dans leur domaine, mais très abrupts.

Deuxième période plus Death Metal :
de "Harmony Corruption" (1990) à "Words From The Exit Wound" (1998).
À posséder absolument : "Harmony Corruption" (1990), "Utopia Banished" (1992), "Diatribes" (1995) et "Inside The Torn Apart" (1997), les deux premiers ayant un son et une aura Old School qui sont inégalables avec les meilleurs tubes du groupe à mon sens.

Troisième période Grindcore :
De "Enemy Of The Music Business" (2000) à "Apex Predator" (2015).
Tous bien mais me sont indispensables : "Smear Campaign" (2006), "Time Waits For No Slave" (2009) et "Utilitarian" (2012) car à eux trois ils condensent et magnifient les différentes facettes de cette nouvelle période Grind, avec un son qui est insurpassable qui rend à la perfection la violence des compositions.

Coucou

Il est difficile de dégager le vrai classique de NAPALM DEATH et c'est un sujet qui peut entraîner des débats houleux. Leur meilleure sortie est pour moi le "Peel Sessions" de 87, objet certes un peu ésotérique mais qui est pour moi au-dessus de leur discographie studio.

"Inside The Torn Apart" n'a vraiment plus grand rapport avec le Grindcore mais si tu l'as bien aimé tu pourras également te pencher sur "Diatribes" et "Words From The Exit Wound" qui sont assez similaires.

Pour des sorties plus Grind mais pas non plus complètement (et pas aussi sales que "Scum") les derniers albums de NAPALM DEATH sont depuis un certain temps (genre... 2005) dans un registre plus Death Grind que Grind pur avec des productions également assez modernes. Tu peux aussi te pencher - peut-être dans un second temps - sur les albums qui suivent "Scum", ("Harmony Corruption" et "Utopia Banished") qui bien que pas franchement surproduits restent plus accessibles que le bizarre "Scum" aux deux line-ups, dégoulinant de crasse et d'Anarcho-Punk.

Hell'o

Derrière ce titre, connaissant les thèmes récurrents du groupe, on peut surtout y voir une analogie avec tous ces travailleurs de l'ombre surexploités de la société moderne, ces petites mains payées une misère, ces anonymes considérés comme de simple numéros car interchangeables et sur lesquels le "grand patronat" préférera taper, n'hésitant pas à les sacrifier pour faire quelques dollars de plus.

A bientôt,
W.

Vu le contexte des paroles, ça peut se traduire par : Démolir d'un seul chiffre.