Après deux excellents albums typés '70, NFO s'est focalisé sur les '80 très en vogue et a édité son chef d'œuvre "Amber Galactic" qui n'est rien moins que mon disque préféré des cinq-dix dernières années en dépit de mes préférences bien plus extrêmes.
Après un "Sometimes The World…" plus AOR qui m'avait moins emballé, NFO revient avec un nouveau disque très enthousiasmant.
J'arrive à l'écouter deux à trois fois de suite sans jamais me lasser, ce qui est très rare et il tourne en boucle depuis sa sortie.
Certes, il n'y a plus l'effet de surprise mais comment ne pas s'extasier devant un tel sens du refrain qui fait mouche et qui ne se contente pas de répéter à l'envi le nom de la chanson ! À ce titre, "Divinyls", "If Tonight…", "Aeromantic" font très forts. Björn Strid se révèle une fois de plus être le meilleur chanteur de sa génération et passer de SOILWORK à NFO, sans perdre une once de crédibilité, est déjà une sacré gageure.
Le reste du groupe est à l'avenant (la basse de Sharlee d'Angelo passé par KING DIAMOND et actuel ARCH ENEMY, est parfaite) et on peut saluer David Andersson qui reste de loin le principal compositeur. Sauf erreur, il est plus qu'à l'abri du besoin et fait la tournée des petites salles… Belle leçon !
Je citerai enfin l'énergique "Taurus" qui est mon morceau favori - très (trop) court, il bénéficie d'excellents couplet et refrain sur un rythme qui manquait tant à "Sometimes…".
Je n'ai que deux regrets : avoir loupé le concert l'avant-veille du confinement (un vrai cas de conscience pour ceux qui avaient leur place ?) et savoir que la promotion de cet album est mort-née à cause de cette fichue pandémie. C'était peut être l'album qui à force de tournées, aurait permis une large exposition de NFO et Nuclear Blast y croyait…. J'espère que NFO ne fera pas partie de la cohorte des groupes qui ont loupé le coche pour la faute à pas de chance…
Note : 4 pour laisser ses 5 étoiles à "Amber Galactic".