Après un excellent premier album - "Internal Affairs" - qui reprenait en 2012 le meilleur du Rock à tendance Hard des 70s, The NIGHT FLIGHT ORCHESTRA nous pond un "Skyline Whispers" en 2015 totalement AOR 80s mais - à mon humble avis - beaucoup trop typé 80s et FM (certaines nappes de clavier sonnaient tellement plastoque que même le Club Dorothée les aurait refusées pour ses génériques).
Et ce troisème album, cet "Amber Galactic" ? Et bien, c'est un mix des 2 premiers.
La première moitié de l'album est un (très) joyeux gros Rock avec des synthés plus modérés (et donc plus digestes) que l'album précédent. Cette entame d'album est marquée par 2 "tubes" (au sens : titres immédiats qui se réécoutent en boucle avec un énorme plaisir) "Midnight Flyer" et "Gemini". Les autres morceaux de ce début sont très bons : "Star Of Rio" et "Domino" sortent de clubs qualy des 80s, "Jennie" est le cliché de la chanson du lover des 80s mais elle fonctionne totalement (à la manière d'un "I Want To Know What Love Is" de FOREIGNER).
Seulement, il ne s'agit que de la première moitié d'album...
Et malheureusement la suite se complique : passées les 6 premières chansons, on s'endort en même temps que la qualité décline. "Josephine" a déjà été composée 100 fois par 100 groupes 70s différents ; "Saturn In Velvet" se veut progressive mais ne décolle finalement jamais ; et les autres chansons sont à l'avenant. Seule "Just Another Night" conclut l'album d'une belle manière, sans toutefois atteindre l'excellence de la première moitié d'album.
Bref, la première moitié vaut un bon 4,5/5 mais la seconde moitié est moyennasse et sans grand intérêt. Donc, un album à 3,5/5 au final et on se contentera d'écouter les six premières chansons (ce qui est déjà très bien par les temps qui courent).