Recherche avancée       Liste groupes



Moyenne établie
sur la base de
24 commentaires notés  
[?]



Kiss
Destroyer
Page   1 | 2 | 3 | 4 | 5 |

le 13 Mai 2018 par SWISSIDOL


Pour moi, un album clairement surcoté. Certes, "Detroit Rock City" est exceptionnelle ; certes, on trouve d'autres titres sympas ("King Of The NTW", par exemple). Mais, dans l'ensemble, je ne trouve plus un énorme plaisir à écouter "Do You Love Me", "Beth" sans parler de la médiocre "Sweet Pain". Bob Ezrin a fait faire au groupe un pas de géant au niveau du son mais il lui a aussi enlevé beaucoup de spontanéité.

le 12 Mai 2018 par FEELGOOD


J'ai découvert Destroyer au début des années 80. Comme la plupart des gens de ma génération, j'avais été impressionné par l'album "The Wall" du FLOYD. Et puis, en tant que fan d'Alice Cooper, j'ai toujours apprécié Bob Ezrin, n'en déplaise à ses détracteurs. La perspective de le voir collaborer avec KISS s'avérait donc pour le moins excitante.
L'album démarre sur les chapeaux de roues : "Detroit Rock City" demeure ma composition préférée de Paul Stanley, toutes périodes confondues. L'introduction, permettant à Ezrin de mettre en application sa théorie de la "surcharge auditive", fait la part belle aux bruitages divers. Le crash final et l'enchaînement avec le très bon "King Of The Night Time World" de Kim Fowley constituent un grand moment.
La suite m'enchante moins. "God Of Thunder" est gâché par une surproduction peu avare de bruitages foireux nous permettant de retrouver les enfants de Bob Ezrin, ceux-là mêmes qui sanglotaient sur "The Kids", l'un des titres du "Berlin" de Lou REED. Le potentiel de GOT ne se révélera que sur scène.
Le reste m'a toujours paru trop léché, trop gentillet. "Great Expectations", indigeste pièce montée flanquée d'une chorale de gosses, met en avant un Gene ridicule. "Flaming Youth" donne dans le Glam de seconde zone. "Sweet Pain", œuvre d'un Simmons décidément très en retrait sur ce disque, ne décolle jamais malgré le solo d'un Dick Wagner que l'on a connu plus inspiré. "Shout It Out Loud", tentative maladroite de refaire le coup de "Rock'n'Roll All Nite", en plus Pop et en plus forcé ne m'a jamais emballé. Quant à "Do You Love Me", c'est un hymne poppy et racoleur, pas désagréable mais loin d'être indispensable... 
Tout cela pour dire que je préférais la crasse et l'approximation d'un "Hotter Than Hell".
Aurais-je oublié quelque chose ? Ah oui... Si ce laborieux "Destroyer" reste l'album studio le plus apprécié de KISS, c'est aussi parce qu'il contient la ballade "Beth", qui deviendra le plus gros tube américain du groupe.
À l'origine, Stanley et Simmons ne voulaient pas entendre parler de cette composition. Criss ayant menacé de quitter le groupe si on ne lui permettait pas de l'enregistrer, les autres durent s'incliner. Le batteur est cependant le seul membre de KISS à figurer sur Beth. Initialement placée en face B du 45 tours "Detroit Rock City", cette ballade violoneuse et lacrymale devint un gros hit à partir du moment où les programmateurs radio s'avisèrent de retourner le disque. Par la suite, le single ressortit avec "Beth" en face A.
Si l'objectif d'ordre commercial a été amplement atteint, on est loin de ce que l'on appelle un « classique ».

le 07 Juin 2016 par LE MOUNGEPEDOUN


Ça c'est du Hard Rock ! Que des hymnes, des tubes, des hits ! Ça carbure plein pot la couscoussière.
Ah ce "Shout It Out Loud" quelle pêche mister Stanley ! Comme c'est mac du Hard Rock de ce calibre !

le 24 Septembre 2015 par ADRI


Après trois albums studios et un live d'anthologie, KISS revient à la charge avec "Destroyer" qui est, ma foi, d'un niveau équivalent à celui de "Dressed To Kill", avec moins de bons titres, mais ces bons titres sont aussi meilleurs. Mais maintenant que KISS est un groupe reconnu grâce à "Alive!", l'album va cartonner.

Le disque est produit par Bob Ezrin, et sort sous une pochette apocalyptique, avec les membres fringués de leurs costumes de scène (en contraste avec la pochette de "Dressed To Kill", où les membres étaient habillés classe). Grosse production, effets lyriques, symphoniques, pompeux sur certains titres ("Great Expectations" sonne comme le gros gâteau bien crémeux et lourd à digérer), dans le style Ezrin pour ceux qui connaissent les orfèvreries du même genre sur "Billion Dollar Babies" d'ALICE COOPER, sans parler de "The Wall" de PINK FLOYD. Mais malgré ça, "Destroyer" reste très bon.

L'album est rempli de hits : "Detroit Rock City" ouvre l'album, chanson sur un mec roulant en bagnole et se finissant en accident, et où l'on entend "Rock'N'Roll All Nite" à la radio dans l'intro. Une chanson immense, mais pas plus que "God Of Thunder", interprétée par le bassiste Gene Simmons. "Shout It Out Loud" en guise de tube festif, et "Beth", ballade symphonique interprétée par le batteur Pete Criss, surprise de l'album... Cette ballade va faire un vrai carton, mais à côté de chansons comme "God Of Thunder", ou "Parasite" issue de "Hotter Than Hell", ça paraît bien étranger.

Le reste est moins intéressant mais vaut son pesant de cacahuètes. Même si "Rock And Roll Party" ne sert à rien : une outro d'1 minute et quelque franchement inutile, du bruit de foule en délire, comme à un concert. De la même manière que "Detroit Rock City" s'ouvre sur une introduction, l'album se finit de la même manière. À ceci près que sur le CD, cette outro occupe la dixième plage à elle toute seule, et cette dixième et dernière plage audio n'est pas créditée sur le CD (mais "Do You Love Me?" est indiqué avec une durée plus longue, englobant cette outro). Rien à foutre ici.

Encore un très bon album de la part de KISS cependant !

le 10 Novembre 2013 par LUDOVICO


Que c’est mauvais.

Les refrains médiocres (2–4) côtoient le quelconque (3-5-6-7) et le mauvais kitsch (9).
Criss : boucle-là ! (8).
Réussi mais introduction trop longue (1).
Passable (7).

Cela fait 30 ans que j’écoute cet album et à chaque fois que j’y reviens et que le temps passe, je le trouve de plus en plus insupportable et d’une prétention qui dépasse les bornes. L’aspect délicieusement impertinent et immature des premiers albums laisse ici la place à un trop grand sérieux.
KISS n’est pas fait pour ce genre de disque : la faute à Ezrin peut-être ? KISS n’est pas ALICE COOPER tant au niveau de la complexité que de l’état d’esprit.

Quand KISS n’amuse plus la galerie il ne fait pas les choses à moitié.

2 étoiles pour avoir tenté de proposer quelque “chose“ de nouveau par rapport aux opus précédents qui, eux, sont tous excellents.













1999 - 2024 © Nightfall.fr V5.0_Slider - Comment Soutenir Nightfall ? - Nous contacter - Webdesign : Inox Prod