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Excel
The Joke's On You
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le 18 Septembre 2011 par LE RôDEUR


Gasp ! Dire qu'à mon ancien boulot on m'avait proposé une formation EXCEL, que j'ai refusée en me disant "encore un truc tout pourri pour opératrices de saisie acariâtres et autres jeunes cadres dynamiques fans de DIRE STRAITS"... Si j'avais su, j'aurais pas pris la formation incendie à la place, ça m'aurait évité de crâmer mon beau t-shirt de MANOWAR en essayant d'éteindre un feu de gasoil avec les dents, alors qu'à la formation EXCEL, j'aurais pu apprendre à faire des riffs de folie en braillant dans un micro tel un Kurt Brecht du pauvre, tout en assignant METALLICA en justice (pour "son de caisse claire infâme", je suis sûr de gagner, j'ai tout un CD de preuves !).

Malheureusement, j'ignorais ce qu'était EXCEL, et je l'ignore encore en partie vu que j'ai toujours pas acheté leurs disques depuis la dernière chronique du Canard. Je me suis contenté de regarder les "clips" sur Youtube pour découvrir "The Joke's On You". Depuis, une grosse tête rigolarde et moche aux yeux luminescents et aux dents carrées me poursuit jusque dans mes rêves.

Soyons pas chiens, il y a tout de même une certaine science du riff chez EXCEL qui les fait se démarquer du groupe de Thrashcore lambda. Le riff Speed qui tue à la "Tapping Into The Emotional Void", c'est déjà, en soi, l'ingrédient de base de la mayonnaise Thrash réussie, le problème est de savoir la faire monter, or EXCEL échoue tout de même régulièrement sur cet album en s'embarquant dans des mélodies transparentes ou du Hardcore peu inspiré au bout de quelques mesures, quand il ne gâche pas sa recette en délayant sa sauce dans du caca mou ("Affection Blends With Resentment" partait bien, pourtant…). Dommage, même si l'ensemble n'est pas mauvais. Dans le genre du petit album sympa du groupe underground qu'on aime davantage parce que c'est underground que parce que ça fait grimper aux rideaux.

Quant à savoir si METALLICA a copié sur EXCEL, c'est évident. L'objectif de METALLICA a toujours été de vendre le moins de disques possible en frustrant son public à chaque album. Pour le "Black Album" ils se sont dit (je cite Lars Ulrich, de mémoire) "Tiens, on va perdre toute crédibilité en plagiant un autre groupe. Et tant qu'à faire, on va choisir un morceau obscur d'un truc qui ne s'est pas vendu pour être certains que notre single fasse un flop. Ensuite, on va enregistrer un slow, histoire d'éclaircir notre fanbase, puis on va emballer le tout dans une pochette anonyme toute noire et sans titre, comme ça les gens passeront devant sans la remarquer. Logiquement, on ne devrait pas en vendre plus de trois. On tient le bon bout, les mecs ! Et puis si jamais ça marche quand même, on reviendra dans cinq ans avec un truc encore pire"...

En puis si METALLICA doit tout à EXCEL, étant donné qu'EXCEL pompe largement sur D.R.I., ça veut dire qu'en extrapolant un poil, on pourrait considérer DIRTY ROTTEN IMBECILES un peu comme les BEATLES du Thrash. Le grand ancien à la base de tout. J'aime assez l'idée. Davantage celle de voir le genre réduit à 4 groupes qui jouent dans des stades de 20.000 places, font des jams copains comme cochon devant des forêts de portables et vendent des blu-ray chez Auchan ce qui est quand même le truc le moins Thrash au monde, quand on y réfléchit. C'est aussi pourquoi on apprécie EXCEL et les chros sur les sans-grade. C'est pas de la HD ou de l'Arena Rock sur écran géant, ça ressemble plus à des démos K7 pourries reçues par la poste dans des enveloppes bourrées de flyers moches vantant d'autres démos qui se ressemblent un peu toutes au final (et je ne parle pas des concerts de fous avec 300 tarés qui sautent dans tous les sens). Le Thrash, quoi.

le 15 Septembre 2011 par LE MOUSTRE


Le syndrome EXODUS !
Kézako ?
Entendons par là, un premier album carton, ou pas loin ("Bonded By Blood"). Et un second passable, décevant, mou du genou comme l'a commis EXODUS en son temps ("Pleasures Of The Flesh").
Ca vous coupe un groupe en pleine ascension.

Y'a plein d'exemples comme, ça : Le syndrome EXODUS, ça devrait être déposé comme marque de fabrique, on va en parler à Gary Holt.
EXCEL, tout pareil.
Cherchez, vous allez en trouver plein : Qui a dit EVILE ?

A l'inverse, les progressions entre un premier album "pamalmépeumieufer" et un second énorme garantissent un succès quasi absolu quand bien même on pond des bouses après (MEGADETH, METALLICA, ANTHRAX, SLAYER au hasard).

Bref, je vais de ce pas déposer le copyright : "Le syndrome EXODUS", ça arrache à l'oreille, non ?













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