Recherche avancée       Liste groupes



Moyenne établie
sur la base de
10 commentaires notés  
[?]



Alice Cooper
Love It To Death
Page  1 | 2 |

le 27 Novembre 2020 par ALEX


Très étonné sur ce que David estime être un moment de faiblesse, à savoir "The Ballad Of Dwight Fry", qui est justement LE chef d'oeuvre de l'album, un morceau visuel ou la folie rampante du personnage est autobiographique de son interprète. L'ambiance est malsaine et travaillée et en live c'est un grand grand classique du Coop donnant souvent lieu à son exécution et à la camisole de force. Toute l'imagerie visuelle du Coop est ici déjà présente, ce que ce soit dans le texte, l'ambiance, la musique et l'interprétation...

Bref, je ne comprends pas le chroniqueur sur ce point précis.

Quant aux deux albums précédents, ils sont à la limite de l'écoutable...

le 05 Novembre 2019 par VALEK


je trouve que la chronique de david est plutôt juste concernant cet album ça se voit qu'il a bien écouté le CD et je suis du même avis que lui. "Love It To Death" est un bon disque de Hard Rock 70 avec des failles et des moments de faiblesse importants. Mes titres préférés : "Caught In A Dream", "I'M Eighteen", "Long Way To Go". "Is It My Body", "Ballad Of Dwight Fry". Un album qui est dans l'esprit des BEATLES.

le 30 Avril 2014 par RAMON


@LEON:" Love It To Death" n'est pas le premier disque d'ALICE COOPER (band), mais le troisième, il succède à "Pretties For You" et "Easy Action" (le premier nommé contenant même le version originelle de "Elected" sous le nom de "Reflected"), deux albums Pop/Rock plutôt burnés passés inaperçus et produits sur le label de Frank ZAPPA.

Le roi ZAPPA avait signé le groupe dans des conditions roc(k)ambolesques, après l'avoir chassé de son salon en plein jour mais à l'heure où celui-ci se couchait : Vincent Furnier de mèche avec la nurse des enfants de FZ qui lui avait permis de s'introduire dans sa propriété californienne, avait projeté de passer une audition sauvage en utilisant le matériel laissé sur place par les "Mothers", provoquant l'irruption immédiate du maître des lieux qui obtint le départ des envahisseurs en leur accordant aussitôt la signature sur son label.
Évidemment, ZAPPA, pas aussi fou qu'on peut le croire, alla superviser la troupe en concert avant de donner un accord définitif à son "engagement" et là que vit-il ?
Une salle bourrée de hippies (c'était ça la Californie de l'époque) se vider en quelques minutes, bousculée qu'elle était par tant d'agressivité alors que les effluves du flower power étaient encore bien tenaces.
Ça tombe bien ZAPPA a horreur des babas cool (ou pas) qui font l'apologie de la drogue dont il est un ardent opposant, et puis des garnements qui sont capables de les faire fuir en moins de deux, c'est bon pour lui.
Sauf que le ALICE COOPER BAND n'est pas à proprement parler une troupe de jeunes qui refuse les paradis artificiels, mais plutôt un conglomérat de consommateurs de produits illicites et cela le maître s'en rendra compte au moment d'enregistrer ses poulains, ce qui leur vaudra illico un total désintérêt de sa part et la poursuite d'une vie de galériens crève la faim jusqu'à leur départ du label et la rencontre avec Bob Ezrin.
Bob Ezrin, très jeune producteur (22 ans), dont la connaissance en matière de Rock commence et s'achève avec SIMON & GARFUNKEL…
Il a bien changé depuis.
D'ailleurs cet album, il n'en est (officiellement) que le coproducteur (avec Jack Richardson) et c'est peu après sa sortie que la Warner rachètera le contrat d'enregistrement du groupe à Straight Records, lui permettant de vivre (enfin) confortablement de son art.
Cependant l'influence d'Ezrin est énorme, il fait bosser énormément les musiciens (qu'il juge médiocres), faisant (probablement) appel à quelques requins qui naviguent çà et là pour les "seconder", utilise les ciseaux au maximum pour faire de "I'm Eighteen" un tube concis pour les radios en lieu et place d'un longue suite de dix minutes, mais surtout commence à mettre bien en avant le chanteur de la formation, qui devient ainsi l'incarnation de ALICE COOPER et cela au détriment de ses petits camarades relégués progressivement dans l'ombre.
Pourtant au niveau des crédits, on se rend bien compte que cet album, comme les suivants enregistrés en groupe, doit énormément aux musiciens du gang.
That's (Rock'n'Roll) business…

Contrairement au chroniqueur et en accord avec les commentaires, je trouve ce disque déjà énorme, absolument dénué de faiblesse avec ses tubes classiques ("I'm Eighteen", "Is It My Body","Ballad Of Dwight Fry"), ceux qui auraient pu l'être ("Long Way To Go", "Sun Arise"), ses titres plus "discrets" mais ô combien réussis ("Caught In A Dream", "Hallowed Be My Name", "Second Coming") et son pic (de Dante) qui porte l'ensemble vers les cimes qui font les chefs d'oeuvre : "Black Juju" (créditée au merveilleux bassiste qu'est Dennis Dunaway) qui porte en elle les germes de ce produiront par la suite des artistes aussi barrés que Mike PATTON ou les MELVINS : rythme tribal, ambiance malsaine, incantations inquiétantes… L'extase quoi !!!

Si ce disque n'est pas le premier enregistré par un groupe qui portait alors un peu trop les références venues d'Angleterre (WHO et STONES en tête, mais aussi les incontournables BEATLES), c'est bien celui qui inaugure la marque de fabrique ALICE COOPER, celle que l'on reconnaît d'emblée et qui allait perdurer bien après l'éclatement du collectif pour épouser la voix de son leader (de plus en plus) charismatique.
Le grand cirque et ses clowns effrayants arrivent en ville, personne ne sera épargné, qu'on se le dise !

le 29 Avril 2014 par LEON


Comment peut-on être déçu d'un album du ALICE COOPER BAND, ce petit groupe pas encore connu mais qui démarre de la plus belle des manières avec ce "Love It To Death".
"Caught In A Dream", "I'm Eighteen", "Long Way To Go" nous font monter en puissance en proposant un rock bien dur et bien efficace avec un petit côté Stoniens. Black Juju nous laisse dévoiler le premier morceau de Rock progressif de la carrière de Alice et celui-ci, bien qu'il soit très bon, comporte encore quelques petits défauts (la longue intro de la batterie). "Is It My Body", un de mes titres préférés de l'album, nous donne envie de taper du pied et de secouer la têtes lors des couplets. Et que dire de la pièce maîtresse de l'album "The Ballad Of Dwight Fry", tout simplement magique rien à redire sur cette chanson tout simplement parfaite.
En bref, un début sans faute de Alice et ce n'est pas l'album suivant qui fera douter du contraire.

le 06 Août 2013 par STEELMONKEY


Un très bon premier "vrai" album avec un gros boulot du producteur pour encadrer les compositions du groupe. Cooper ne part plus dans tous les sens. Par contre la voix de Furnier ressemble fortement à celle du chanteur des WHO sur "Second Coming".













1999 - 2024 © Nightfall.fr V5.0_Slider - Comment Soutenir Nightfall ? - Nous contacter - Webdesign : Inox Prod