Un album à classer dans la catégorie "plaisir coupable".
Cela commence avec "Poison", point d'orgue du disque et qui donne le ton. ALICE COOPER est là pour fracasser la banque et tout est fait en ce sens. Le titre est monté autour de son refrain imparable, on expédie bien vite les couplets pour s'en péter les tympans de plaisir et quand le 3ème refrain est doublé d'un 4ème avec les guitares lead derrière, attention devant, ça colle au doigt, c'est l'extase.
Ce titre est génial, est d'une putasserie finie, s'assume comme tel et tout le reste est l'avenant.
Tous les titres sont des monstres tapineurs de Hard Glam FM, avec des refrains à chanter sous la douche, des riffs catchy, des solos débridés. Les ballades sont lourdes et jouissives comme des pâtisseries tunisiennes.
Parfois, on frise l'embardée, le hors-jeu, le plaquage haut, comme sur ce "House Of Fire" au refrain "Bon Jovien" un poil trop niais.
Alors, oui, les pisse-froids peuvent juger que ce n'est pas le ALICE COOPER des 70's et même d'ailleurs ce n'est pas vraiment ALICE COOPER tant "Only My Heart Talkin'", "House Of Fire", "This Maniac..." sont des titres d'AEROSMITH, de BON JOVI, de DEF LEPPARD... Mais on peut aussi s'en cogner, la musique ce n'est pas qu'un cours d'Histoire, c'est aussi du plaisir. Coupable.