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Vektor
Terminal Redux
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le 14 Août 2019 par SPI


Une grosse claque à tous les vétérans du thrash. "Terminal Redux" est du même acabit que les 2 albums précédents. Certes la voix peut décontenancer. Je comprends aisément que l'on puisse détester. Moi, j'adore

le 18 Janvier 2018 par BROEN


Chef-d'oeuvre. L'un des meilleurs albums de Metal de tous les temps, tout simplement, en terme d'écriture, de riffs, d'inventivité et d'exécution, l'album qui m'a redonné foi au metal d'ailleurs. C'est du Thrash technique, et c'est pour moi bien plus intéressant et abouti que le Thrash dit classique qui lui a mal vieilli je trouve.

Des brûlots comme "Pteropticon", "Charging The Void", "Cygnus Terminal", "Pillars Of Sand", ou encore l'immense "Recharching The Void", bijou d'écriture Thrash Prog, aux parties variées et accrocheuses, justifient à eux seuls l'achat de l'album.

À écouter attentivement, à la fois pour apprécier le songwriting incisif et la technique monstrueuse des musiciens, et surtout pour voyager aux côtés de l'Iso Subject 5.


le 02 Janvier 2017 par THORWALD


Comme si 2016 n'avait pas été assez lamentable, il a fallu que la fin d'année se solde par le départ de VEKTOR de trois membres sur quatre, laissant ce pauvre David Disanto seul à la barre. Même si ce dernier s'est tout de suite empressé d'assurer que le groupe allait continuer, difficile de ne pas voir dans cet événement autre chose qu'une saignée artistique. Ce sont en effet trois musiciens remarquables qui s'en vont, notamment Blake Anderson qui est particulièrement ahurissant à la batterie. S'il est compliqué d'entrevoir les raisons de ce départ, il semble que la longue gestation (5 ans) de cet album paroxysmique a dû en fatiguer plus d'un. Car on a vraiment l'impression qu'avec "Terminal Redux", les membres de VEKTOR se sont surpassés à plusieurs niveaux.

Pourtant, j'ai été dubitatif lors de ma première écoute. L'album est ainsi difficile à digérer en raison de sa longueur, de sa densité technique et peut-être de morceaux moins accrocheurs. J'ai même été déçu par l'occurrence de structures riffesque similaires entre plusieurs chansons (hormis le duo "Charging-Recharging The Void" où c'est volontaire) ou par un certain manque de solos de gratte. Mais en persévérant, l'album est petit à petit monté en moi et vers la 5ème écoute j'étais conquis.

"Terminal Redux" est finalement une baffe monumentale. Il y aurait beaucoup de choses à dire sur cet album, comme cette sorte de solennité impériale qui monte sur "Cygnus Terminal", l'intro et le break bluffants de "LCD (Liquid Crystal Disease)" ou encore ce solo de basse sur "Psychotropia". Les mecs de VEKTOR paraissent en osmose, ce qui semble propice à l'éclosion des potentialités de chacun. Je pense ici à Frank Chin qui se met davantage en valeur mais surtout à Blake Anderson dont le jeu de batterie atteint des sommets.

Mais s'il y a bien une chose à retenir de cet album, c'est son trio de fin. "Pillars of Sand" déboule sans prévenir après quelques secondes d'arpèges cristallins. De cette composition furieuse se dégage un immense sentiment de tragédie. En écoutant ce titre, j'imagine une galaxie déchirée par une guerre intersidérale où des nébuleuses d'énergies mortelles laissées par des armes cosmiques se reflètent dans les yeux en larmes de milliards d'êtres. C'est beau et terrifiant à la fois.

Et puis l'acoustique céleste de "Collapse" s'empare de nous, la voix claire surprend mais apaise, la mélancolie des mélodies touche au sublime, avant que la machine thrash ne s'emballe, créant ce sentiment de chute inexorable auquel le titre de la composition fait écho. Cette "ballade" est une superbe réussite, démontrant avec brio que VEKTOR sait aussi émouvoir dans la douceur.

Conclusion de l'album, "Recharging The Void" s'impose facilement comme un des meilleurs titres Metal de ces dernières années. Un voyage spatial sans commune mesure : c'est agressif, épique, original, et même victorieux. A noter cette délicieuse accalmie toute en choeurs "soul" qui n'est pas sans évoquer "The Great Gig In The Sky" de vous-savez-qui. Ce passage, c'est un peu s'émerveiller une dernière fois dans la contemplation des étoiles avant de franchir un grand saut vers l'inconnu. Mémorable.

Pour les raisons que j'ai évoquées plus haut, « Terminal Redux » n'est pas intouchable, souffrant de quelques défauts qui rappellent que les membres de VEKTOR sont humains. Mais tout cela est insignifiant vis-à-vis du bonheur que cette œuvre a pu me procurer.

Dans sa fureur créatrice, VEKTOR renouvelle plus que jamais le Thrash Metal.

4,5 (arrondi à 5 car je suis un fanboy).

le 11 Décembre 2016 par THIERRY


J'ai découvert ce groupe il y a quelques mois, acheté après avoir lu sur le net que VEKTOR est l'avenir du Thrash Metal et que cet album est le disque de cette année 2016. J'ai donc tenté et puis pour être franc... je n'ai pas accroché ou si peu...
Ce disque a pour ainsi dire le même syndrome que le "Blood Mountain" de MASTODON. On vous en fout plein les oreilles, on bourre, on bourre de riffs complexes, de changements rythmiques dans tous les sens à tel point que les morceaux se ressemblent (difficile à mémoriser) et pire ce n'est pas tellement accrocheur.

Difficile de situer ce groupe aussi, catalogué Thrash Prog, il y a aussi du Death et du Black dans leur musique. Et puis moi qui écoute du Prog et du Metal Prog, je ne suis pas certain que ce qualificatif soit très judicieux, le terme alambiqué irait mieux je trouve. OK "Recharging The Void" peut être considéré comme Prog mais c'est tout.
Original VEKTOR ? Oui et non, ce groupe emprunte un peu beaucoup à d'autres groupes, On entend du VOIVOD pour les riffs dissonants, MASTODON justement pour le développement des morceaux, DEATH pour la complexité, IMMORTAL ou CRADLE OF FILTH pour la voix du chanteur, KREATOR ou SODOM pour le bourrinage typiquement Thrash...

Tout n'est pas noir, ce groupe a évidemment un sacré potentiel, jouer une musique hyper-technique et vouloir créer un métal qui se contente de plus d'un riff, c'est tout à leur honneur. Manque certainement pas grand chose mais en l'état actuel, je n'ai pas de plaisir à écouter "Terminal Redux", peut-être doivent-ils revoir certains dosages, peut-être condenser certaines idées et le chant "black" de toute façon en rebutera plus d'un.

Cet album ne fera pas l'unanimité et peu de chance de retrouver cet album dans le top 5 du référendum 2016.

le 20 Novembre 2016 par AZER


Si l’œuvre en question est tout de même assez sujet aux branlettes guitaristiques un peu vaines, force est de constater que l'album tient musicalement la route. Sans être très original, le groupe arrive à développer un certain univers collant bien au concept (et surtout à sa belle illustration).

Ceci dit, l'album est assez aride et manque de diversité : aux introductions fantomatiques se succèdent continuellement plans à la guitare hallucinés sous couvert de double pédale, pour un résultat peu digeste. Au fur et à mesure que l'album s'enchaine, les titres progressifs finissent par se ressembler, accusant structures trop similaires et manque flagrant d'aération (notamment en terme de diversité rythmique). Heureusement qu'entre les trop redondants "Charging The Void", "LCD" et "Ultimate Artificer" sont disposés un "Cygnus Terminal" plus enlevé et un interlude reposant judicieux en la présence de "Mountains Above The Sun".

A noter également la présence d'une ballade en neuvième piste, mais celle-ci accuse de plein fouet le défaut majeur de ce disque : le chant. Monocorde et sans relief, il vient parasiter 9 des titres d'un album qui n'avait pas besoin de cela. Ce chant est à vrai dire en très grande partie la raison de la sévérité de ma note, tant il nuit aux qualités déjà disparates de l'album.













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