Deux titres m'ont mis une véritable claque. "Nostalgiaplatz" et "Onirica East". Bon sang, quelle mandale!
"Nostalgiaplatz" par sa... nostalgie ambiante, et "Onirica East" par sa puissance, son explosivité... Oh, je ne me lasserai jamais d’écouter cet album rien que pour ces deux morceaux.
D'ailleurs, je commence en général par la troisième plage, car je ne suis pas assez patient... Pourtant, c'est deux sérieux concurrents: "Cold Blue Steel" et "Tales From A Winter To Come". Deux titres qui résument a eux seuls le contenu de l'album : c'est froid. C'est terriblement froid. C'est le froid de l'hiver 1941. Le froid d'une Europe en pleine guerre.
Et pourtant, NOVEMBRE parvient tout de même a distiller un certain espoir dans ses chansons. Sur "Classica", il y a un moyen de se sortir de l'enfer de glace. Toutes ces petites nuances qui viennent nous réchauffer les mains tel un feu de fortune... C'est ça, "Classica". C'est une sorte de boîte de Pandore. Lorsque tous les maux se sont échappés, au fond il restait l’espérance, en très mauvais état... Pourtant, à force d'y croire et de la réchauffer au creux de nos mains, elle délivre cette fabuleuse lueur d'espoir, et soudain le blizzard glacial devient un vent mélodique teinté d'une douce nostalgie...
L'hiver 1941 n'aura jamais paru aussi beau et poétique qu'avec NOVEMBRE.